A lire sur: http://www.tomshardware.fr/articles/hgst-helium,1-37764.html
HGST
Hier, HGST — ne dites plus Hitachi GST, la société est une filiale de Western Digital et ne peut plus utiliser la marque Hitachi — présentait ses technologies, et en profitait pour faire le point sur certaines, comme les disques durs à l'hélium.
Dans le monde professionnel, HGST propose une large gamme : des disques durs SATA et SAS destinés au stockage (les UltraStar), des disques durs rapides pour les serveurs, avec des vitesses de rotation élevées (10 000 et 15 000 tpm) et des SSD en interface SAS, marché que la société domine avec près de 40 % de parts de marché. Si les disques durs 10K tpm et 15 K tpm sont en perte de vitesse (on attend un tassement de 7 % des ventes d'ici 2016), les SSD destinés au monde professionnel sont très populaires et la croissante attendue est élevée, avec 75 % d'augmentation d'ici 2016. Qui plus est, HGST indique aussi que c'est un marché très intéressant financièrement, les marges étant élevées. Rappelons que HGST travaille avec Intel pour ses SSD, qui utilisent une interface SAS 12 gigabits/s.
Enfin, HGST a aussi parlé des disques durs à l'hélium. Cette technologie annoncée en septembre 2012 devraitarriver dans nos étals en 2013, a priori d'abord dans les gammes professionnelles de HGST. L'idée est simple, et les brevets en parlent depuis les années '90 : remplacer l'air par de l'hélium dans les disques durs. L'hélium étant moins dense, les perturbations internes et les frottements sont réduits, ce qui a beaucoup d'avantages : HGST indique qu'il est possible d'installer 7 plateaux dans disque dur (contre 5 actuellement) tout en consommant moins. À disque dur identique, la consommation diminue de 23 % et même de 45 % si on prend en compte le gain en capacité. De plus, la température des disques durs est plus faible, les nuisances sonores diminuées et les disques durs sont moins lourds. Dans le domaine des data centers, c'est un argument qui fait parfois mouche : vu la surface et l'encombrement de certains centres, le poids des serveurs est un problème dans certains cas, même si ça dépend évidemment du sol sur lequel le data center a été construit.
Bien évidemment, HGST ne communique pas sur le seul point intéressant de la technologie, le prix. Concevoir des disques durs étanches n'est pas simple et le surcoût de la technologie n'est pas évoqué. Dans le monde professionnel, le surcoût éventuel pourra être amorti si les gains dans les autres domaines sont intéressants, notamment au niveau de la consommation, mais il n'est pas certain que ce soit le cas dans le grand public.
Terminons par un point, les disques durs hybrides. HGST, qui n'a pas de solution de ce type actuellement, préfère indiquer que les solutions hybrides sont moins intéressantes et moins performantes que les solutions couplant un SSD de petite capacité, un logiciel et un disque dur classique. Si ce n'est pas totalement faux au niveau des performances, il faut tout de même bien avouer que l'argument est fallacieux : les disques durs hybrides récents ne sont pas réellement plus onéreux que les disques durs classiques et l'intégration reste bien plus simple que les solutions à base de SSD classiques.
Hier, HGST — ne dites plus Hitachi GST, la société est une filiale de Western Digital et ne peut plus utiliser la marque Hitachi — présentait ses technologies, et en profitait pour faire le point sur certaines, comme les disques durs à l'hélium.
HGST en 2013
Pour des raisons de concurrence, HGST est une filiale de Western Digital, mais est aussi — paradoxalement — un concurrent direct sur certains marchés, une situation devrait perdurer au moins jusqu'en mars 2014. HGST propose une large gamme de produits, même si un segment à succès n'est plus couvert, celui des disques durs 3,5 pouces destinés aux particuliers. En effet, HGST a dû céder une partie de ses usines à Toshiba et Western Digital, la maison mère, ne propose pas de disques HGST dans ce segment.SSD, disques durs, etc.
HGST est donc présent dans les disques durs externes, le monde professionnel et le monde mobile. La société continue à proposer ses disques durs 2,5 pouces, et les modèles de 7 mm sont importants pour la société. Si ces derniers ne représentent que 5 à 10 % du marché actuellement, HGST considère qu'ils représenteront 40 % des ventes environ en 2017.Dans le monde professionnel, HGST propose une large gamme : des disques durs SATA et SAS destinés au stockage (les UltraStar), des disques durs rapides pour les serveurs, avec des vitesses de rotation élevées (10 000 et 15 000 tpm) et des SSD en interface SAS, marché que la société domine avec près de 40 % de parts de marché. Si les disques durs 10K tpm et 15 K tpm sont en perte de vitesse (on attend un tassement de 7 % des ventes d'ici 2016), les SSD destinés au monde professionnel sont très populaires et la croissante attendue est élevée, avec 75 % d'augmentation d'ici 2016. Qui plus est, HGST indique aussi que c'est un marché très intéressant financièrement, les marges étant élevées. Rappelons que HGST travaille avec Intel pour ses SSD, qui utilisent une interface SAS 12 gigabits/s.
Enfin, HGST a aussi parlé des disques durs à l'hélium. Cette technologie annoncée en septembre 2012 devraitarriver dans nos étals en 2013, a priori d'abord dans les gammes professionnelles de HGST. L'idée est simple, et les brevets en parlent depuis les années '90 : remplacer l'air par de l'hélium dans les disques durs. L'hélium étant moins dense, les perturbations internes et les frottements sont réduits, ce qui a beaucoup d'avantages : HGST indique qu'il est possible d'installer 7 plateaux dans disque dur (contre 5 actuellement) tout en consommant moins. À disque dur identique, la consommation diminue de 23 % et même de 45 % si on prend en compte le gain en capacité. De plus, la température des disques durs est plus faible, les nuisances sonores diminuées et les disques durs sont moins lourds. Dans le domaine des data centers, c'est un argument qui fait parfois mouche : vu la surface et l'encombrement de certains centres, le poids des serveurs est un problème dans certains cas, même si ça dépend évidemment du sol sur lequel le data center a été construit.
Bien évidemment, HGST ne communique pas sur le seul point intéressant de la technologie, le prix. Concevoir des disques durs étanches n'est pas simple et le surcoût de la technologie n'est pas évoqué. Dans le monde professionnel, le surcoût éventuel pourra être amorti si les gains dans les autres domaines sont intéressants, notamment au niveau de la consommation, mais il n'est pas certain que ce soit le cas dans le grand public.
Terminons par un point, les disques durs hybrides. HGST, qui n'a pas de solution de ce type actuellement, préfère indiquer que les solutions hybrides sont moins intéressantes et moins performantes que les solutions couplant un SSD de petite capacité, un logiciel et un disque dur classique. Si ce n'est pas totalement faux au niveau des performances, il faut tout de même bien avouer que l'argument est fallacieux : les disques durs hybrides récents ne sont pas réellement plus onéreux que les disques durs classiques et l'intégration reste bien plus simple que les solutions à base de SSD classiques.
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