A lire sur: http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/marche-du-numerique-bilan-2012.shtml
Le ralentissement n'est pas homogène dans toutes les régions du globe. L'Europe fait figure de mauvais élève : le marché du numérique n'y a enregistré qu'une croissance de 0,1% en 2012, pour atteindre une valeur de 869 milliards d'euros, alors qu'il a crû de 2,5% en Amérique du Nord (939 milliards d'euros), de 3,9% en Asie Pacifique (913 milliards d'euros), de 5,2% en Amérique Latine (272 milliards d'euros) et même de 8,2% en Afrique (176 milliards d'euros). Les difficultés de l'Europe en la matière ne sont pas nouvelles : l'an dernier, la croissance enregistrée n'avait été que de 0,9%. Le poids de l'Europe dans le marché mondial du numérique est passé de 29% en 2010 à 27,4% en 2012.
Selon le rapport annuel de l'Idate, le marché de
l'information et de la communication a enregistré une croissance de 2,7%
l'an dernier, contre 3,9% un an plus tôt. Le marché européen, lui, est
au point mort.
Le marché du numérique s'essouffle. Télécoms, informatique,
télévision... Le business des technologies de l'information et de la
communication n'est pas aussi florissant que ses têtes d'affiche le
laissent à penser. Si les géants américains du web comme Google, Apple,
Facebook ou Amazon enregistrent des chiffres d'affaires en hausse, la
croissance du marché du numérique mondial a ralenti sensiblement
en 2012, selon l'Idate. Le rapport annuel de la société d'études
française rapporte que le poids des TIC dans le PIB mondial dérive
lentement depuis plusieurs années maintenant. Certes, la croissance est
toujours au rendez-vous (+2,7% en 2012). Mais elle n'atteint pas celle
enregistrée en 2011 (+3,9%) ou en 2010 (+4,7%). L'an dernier, le marché
du numérique a atteint une valeur de 3 169 milliards d'euros.Le ralentissement n'est pas homogène dans toutes les régions du globe. L'Europe fait figure de mauvais élève : le marché du numérique n'y a enregistré qu'une croissance de 0,1% en 2012, pour atteindre une valeur de 869 milliards d'euros, alors qu'il a crû de 2,5% en Amérique du Nord (939 milliards d'euros), de 3,9% en Asie Pacifique (913 milliards d'euros), de 5,2% en Amérique Latine (272 milliards d'euros) et même de 8,2% en Afrique (176 milliards d'euros). Les difficultés de l'Europe en la matière ne sont pas nouvelles : l'an dernier, la croissance enregistrée n'avait été que de 0,9%. Le poids de l'Europe dans le marché mondial du numérique est passé de 29% en 2010 à 27,4% en 2012.
Les secteurs des télécoms et de l'électronique grand public en difficulté
2012 a confirmé les principales tendances relevées l'année précédente, explique l'Idate. Le marché des services de télécommunications européen est en récession durable. Il n'a enregistré qu'une faible hausse (+0,3%, contre +15% aux Etats-Unis, +26% en Asie et +57% en Afrique). D'une part, parce que le marché arrive à saturation. La pénétration du téléphone mobile a dépassé les 100% dans la plupart des pays européens. D'autre part, parce que la concurrence y est plus rude. Alors qu'aux Etats-Unis, le marché des télécoms s'est consolidé autour de quelques grands acteurs, en Europe, les opérateurs sont nombreux et la concurrence les pousse à diminuer leurs marges. En France, par exemple, les offres low cost de Free ont contribué à faire baisser la facture mobile du consommateur, mais en contrepartie, le revenu des opérateurs de communications électroniques a reculé de 3,3% en 2012 et atteint 50,9 milliards d'euros. (Lire l'article : "L'effet Free Mobile fait fondre les factures mobiles de 11,4% en 2012", du 24/05/13).
L'informatique (matériels, logiciels et services) connaît également
un net ralentissement en Europe. Si les ventes de tablettes explosent,
elles ne parviennent à compenser le recul des ventes de PC. Le marché
des téléviseurs est lui aussi en forte baisse, et l'électronique grand
public (matériels audio et vidéo) ne représente plus que 6,6% du total
du marché du numérique européen en 2012 (-1,1 point en deux ans), soit
57 milliards d'euros. L'étude prévoit même que le secteur ne pèsera plus
que 51 milliards d'euros en 2016.
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