A lire sur: http://www.silicon.fr/digiworld-2013-idate-croissance-ralentit-86542.html
Rendue publique mardi 28 mai, la 13e édition du rapport de l’Idate sur l’économie numérique (DigiWorld Yearbook 2013) témoigne du recul européen et du ralentissement mondial des marchés étudiés.
À l’échelle mondiale, la croissance des marchés télécoms,
médias et Internet s’essouffle. Après avoir progressé de 4,7% en 2010 et
de 3,9% en 2011, la croissance « numérique » a été ramenée à 2,7% à 3169 milliards d’euros, observe l’Institut d’études français.
Ce recul s’explique par le tassement des marchés d’équipements, avec
une croissance en baisse de 2,4 points pour l’ensemble télécoms /
informatique / électronique. Si l’essor des tablettes et smartphones est indéniable, il ne compense pas encore la forte dégradation du marché mondial du PC. En revanche, on peut parler de « résistance relative » du marché des services TIC.
La situation varie d’une région à l’autre…
« On observe sur l’année 2012 un différentiel de croissance des chiffres d’affaires de près de 10 points entre les opérateurs américains et européens », commente Yves Gassot, directeur général de l’Idate. Conscient du problème, l’exécutif européen appelle à la création d’un véritable marché unique des télécoms.
En attendant, les régions les plus dynamiques en matière d’activité numérique restent l’Asie/Pacifique (+3,9% à 913 milliards d’euros) et l’Amérique du Nord (+2,5% à 939 milliards d’euros). Dans la région, le seul marché des télécoms pèse désormais 266 milliards d’euros, contre 260 milliards d’euros en 2011. Le succès de la 4G influence la tendance.
L’Amérique Latine (+5,2% à 272 milliards d’euros) et la zone Afrique/Moyen-Orient (+8,2% à 176 milliards d’euros) sont également en croissance numérique.
« Les recettes des minutes téléphoniques chutent, le trafic des données explose et le déploiement des réseaux NGA (LTE, fibre) exige de gros efforts d’investissements. C’est dans ce contexte que les opérateurs télécoms sont amenés à réfléchir à l’évolution de leur business models », a conclu Didier Pouillot, directeur de l’unité stratégies télécoms à l’Idate.
Mobile, cloud et Big data constituent aujourd’hui les moteurs d’innovation pour l’ensemble des acteurs de l’économie numérique.
crédit photo © Anterovium – Fotolia.com
Après avoir progressé de 3,9% en 2011, la croissance mondiale des
marchés télécoms et Internet a été ramenée à 2,7% à 3169 milliards
d’euros, observe l’Idate DigiWorld Yearbook.
La situation varie d’une région à l’autre…
L’Europe doit repenser son marché des télécoms
En Europe, la croissance de l’économie numérique a été quasiment nulle en 2012 (+0,1% à 869 milliards d’euros), après deux années déjà difficiles (en France, la baisse s’accentue passant de -2,3% en 2011 à -4,2% en 2012). Le recul en valeur du marché européen des télécoms (298 milliards d’euros l’an dernier, contre 302 milliards en 2011 et 304 milliards en 2010) freine le segment numérique dans son ensemble.« On observe sur l’année 2012 un différentiel de croissance des chiffres d’affaires de près de 10 points entre les opérateurs américains et européens », commente Yves Gassot, directeur général de l’Idate. Conscient du problème, l’exécutif européen appelle à la création d’un véritable marché unique des télécoms.
En attendant, les régions les plus dynamiques en matière d’activité numérique restent l’Asie/Pacifique (+3,9% à 913 milliards d’euros) et l’Amérique du Nord (+2,5% à 939 milliards d’euros). Dans la région, le seul marché des télécoms pèse désormais 266 milliards d’euros, contre 260 milliards d’euros en 2011. Le succès de la 4G influence la tendance.
L’Amérique Latine (+5,2% à 272 milliards d’euros) et la zone Afrique/Moyen-Orient (+8,2% à 176 milliards d’euros) sont également en croissance numérique.
La montée en puissance des OTT
Le marché évolue. L’intensification de la concurrence, notamment celle des acteurs OTT (over-the-top) – à savoir les multinationales du numérique comme Google et Amazon qui proposent leurs services via les réseaux des opérateurs télécoms – a bousculé l’univers des « telcos ».« Les recettes des minutes téléphoniques chutent, le trafic des données explose et le déploiement des réseaux NGA (LTE, fibre) exige de gros efforts d’investissements. C’est dans ce contexte que les opérateurs télécoms sont amenés à réfléchir à l’évolution de leur business models », a conclu Didier Pouillot, directeur de l’unité stratégies télécoms à l’Idate.
Mobile, cloud et Big data constituent aujourd’hui les moteurs d’innovation pour l’ensemble des acteurs de l’économie numérique.
crédit photo © Anterovium – Fotolia.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire