Les nouveaux usages d'aujourd'hui seront les business de demain.
Revue de presse sur les tendances et évolutions technologiques utiles.
http://theitwatcher.fr/.
Régulièrement, la voiture volante revient sur le devant de la
scène. Le concept est aussi vieux que l’automobile et l’aéronautique, et
l’histoire a été jalonnée d’échecs. Mais cette fois ingénieurs et
financiers semblent y croire.
Icare n'en finit pas de déployer ses ailes dans l'imagination des designers de l'automobile. La société américaine Terrafugia, qui avait présenté l’an passé la seconde génération du prototype de sa voiture volante Transition, qui devrait être commercialisée en 2015, récidive en annonçant le concept TF-X.
Pour s’affranchir du besoin d’une piste, celui-ci est doté de rotors
électriques latéraux permettant le décollage et l’atterrissage vertical
de l’engin, ainsi que d’une électronique embarquée performante
automatisant ces phases délicates.
Les rotors électriques de 600 Cv sont composés des 16 moteurs
électriques chacun pour plus de sécurité. Ils assurent le décollage
vertical puis basculent pour passer en mode translation. Un moteur
thermique de 300 Cv prend alors le relais en entraînant une hélice
carénée. La vitesse prévue est de 320 km/h, avec une autonomie de 800
km. Le constructeur reste toutefois discret sur les batteries permettant
de stocker l’énergie nécessaire aux rotors et leur rechargement en vol.
L’idée de marier automobile et aviation n’est pas nouvelle. Elle remonte même au début du 20e
siècle, alors que ces technologies étaient encore balbutiantes.
Nombreux furent les inventeurs qui proposèrent des concepts. Plusieurs
arrivèrent au stade du prototype...et certains y laissèrent la vie.
Le projet le plus abouti fut l’Aerocar, de l’américain Moulton Taylor,
dont 6 prototypes furent réalisés à partir de 1949. Toutefois, il ne
trouva jamais un modèle économique viable permettant la production en
série. Il s’agissait d’une voiture qui servait de carlingue et de train
d’atterrissage à une structure comprenant des ailes repliables et un
empennage, qui était remorquée par la voiture lorsqu’elle circulait sur
la route. Un concept similaire, l’Autoplane, a été mené jusqu’au prototype volant en 1973 par le français Robert Lebouder autour d’une Vespa 400, sans plus de succès.
Alors la voiture volante restera-t-elle dans les cartons de l’histoire
et cantonnée au rôle de véhicule de science fiction dans des films comme
Harry Potter ? Peut-être pas ! En effet, nombre de jeunes designers
proposent des projets de voitures volantes pour leur diplôme et des
acteurs comme Terrafugia ont su s’entourer de professionnels compétents
diplômés des plus grandes universités. Fini donc le temps des inventeurs
fantaisistes et solitaires, place à l'innovation industrialisable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire