A lire sur: http://pro.clubic.com/entreprises/salesforce/actualite-561464-salesforce-resultats.html
Pour tenir bon face à la
concurrence, et malgré son avance sur le cloud, Salesforce procède à des
acquisitions coûteuses afin de diversifier son portefeuille, ce qui
pénalise toujours ses comptes.
La croissance du chiffre d'affaires de Salesforce s'est confirmée lors du premier trimestre fiscal 2013. Le spécialiste de la gestion de la relation client (CRM) en mode SaaS a amélioré ses recettes de 28% comparé à la même période de l'année dernière. Cela correspond à 893 millions de dollars. Cette année, la société de Marc Benioff devrait dépasser les 3 milliards de chiffre d'affaires.
Reste à savoir où se situera la rentabilité à cette échéance. Car au premier trimestre, la situation a plongé encore plus profondément dans le rouge. Salesforce enregistre une perte nette proche des 68 millions de dollars, ce qui est environ trois fois supérieur au niveau de l'année précédente. Cela est principalement attribuable à la perte opérationnelle (44,5 millions de dollars), qui a quant à elle doublé sur la période.
Depuis le début de l'année, les coûts liés au support et aux souscriptions ont bondi de 40% en un an pour dépasser les 153 millions de dollars. Une évolution supérieure aux recettes et qui ont contribué à enfoncer le curseur dans le négatif. Ajoutons un certain nombre d'acquisitions, dont celle très coûteuse de Buddy Media (marketing), réalisée en 2012 moyennant 745 millions de dollars, et dont les bénéfices sont attendus.
Maintenir son avantage sur SAP
De l'avis de Mark Moerdler, analyste chez Bernstein cité par Reuters, Salesforce est en train de passer d'une croissance organique, basée sur l'expansion de son chiffre d'affaires et de son marché, à une croissance externe, qui repose elle sur les acquisitions, « et le problème c'est que cela est très cher ».
Numéro un de la relation client à la fin de l'année 2012, Salesforce a dépassé l'allemand SAP qui a souffert d'un manque d'offres cloud, de plus en plus demandées -plus de 40% des recettes du marché du CRM sont tirés des applications en SaaS. Pour autant, la concurrence reste vive, aussi avec Oracle ou Microsoft. C'est pour cela que Salesforce étend son portefeuille aux ressources humaines ou au media marketing.
Pour son deuxième trimestre, Salesforce prévoit de continuer à améliorer son chiffre d'affaires. Il devrait se situer entre 931 et 936 millions de dollars, à la faveur d'une croissance sensiblement équivalente à celle enregistrée en avril. Depuis l'annonce des résultats, l'action de la société a chuté de 7,6% à 43,25 dollars.
La croissance du chiffre d'affaires de Salesforce s'est confirmée lors du premier trimestre fiscal 2013. Le spécialiste de la gestion de la relation client (CRM) en mode SaaS a amélioré ses recettes de 28% comparé à la même période de l'année dernière. Cela correspond à 893 millions de dollars. Cette année, la société de Marc Benioff devrait dépasser les 3 milliards de chiffre d'affaires.
Reste à savoir où se situera la rentabilité à cette échéance. Car au premier trimestre, la situation a plongé encore plus profondément dans le rouge. Salesforce enregistre une perte nette proche des 68 millions de dollars, ce qui est environ trois fois supérieur au niveau de l'année précédente. Cela est principalement attribuable à la perte opérationnelle (44,5 millions de dollars), qui a quant à elle doublé sur la période.
Depuis le début de l'année, les coûts liés au support et aux souscriptions ont bondi de 40% en un an pour dépasser les 153 millions de dollars. Une évolution supérieure aux recettes et qui ont contribué à enfoncer le curseur dans le négatif. Ajoutons un certain nombre d'acquisitions, dont celle très coûteuse de Buddy Media (marketing), réalisée en 2012 moyennant 745 millions de dollars, et dont les bénéfices sont attendus.
Maintenir son avantage sur SAP
De l'avis de Mark Moerdler, analyste chez Bernstein cité par Reuters, Salesforce est en train de passer d'une croissance organique, basée sur l'expansion de son chiffre d'affaires et de son marché, à une croissance externe, qui repose elle sur les acquisitions, « et le problème c'est que cela est très cher ».
Numéro un de la relation client à la fin de l'année 2012, Salesforce a dépassé l'allemand SAP qui a souffert d'un manque d'offres cloud, de plus en plus demandées -plus de 40% des recettes du marché du CRM sont tirés des applications en SaaS. Pour autant, la concurrence reste vive, aussi avec Oracle ou Microsoft. C'est pour cela que Salesforce étend son portefeuille aux ressources humaines ou au media marketing.
Pour son deuxième trimestre, Salesforce prévoit de continuer à améliorer son chiffre d'affaires. Il devrait se situer entre 931 et 936 millions de dollars, à la faveur d'une croissance sensiblement équivalente à celle enregistrée en avril. Depuis l'annonce des résultats, l'action de la société a chuté de 7,6% à 43,25 dollars.
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