mercredi 23 janvier 2013

IBM augmente son bénéfice grâce aux logiciels

A lire sur:  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202519283109-ibm-tout-juste-au-dessus-des-attentes-en-2012-531086.php?


Par Lucie Robequain | 22/01 | 22:56 | mis à jour le 23/01 à 00:35

Le bénéfice net a progressé de 4,7% en 2012. La réorientation vers les activités à plus forte valeur ajoutée, notamment les logiciels, porte ses fruits.

Reuters
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Les efforts réalisés par l'américain IBM pour accroître sa présence dans le logiciel -à grand renfort d'acquisitions -commencent à payer. Le groupe informatique a créé la surprise en annonçant, mardi soir, un bénéfice de 16,6 milliards de dollars, en hausse de 4,7% sur 2012, soit une performance légèrement supérieure à ce que les analystes attendaient. Au quatrième trimestre le bénéfice net a progressé de 6,3% à 5,8 milliards de dollars.
IBM engrange les bénéfices de la stratégie initiée depuis plusieurs années déjà, et qui a vu le groupe informatique se désengager progressivement des activités à faible rentabilité, comme le matériel informatique, pour se concentrer sur celles à plus forte valeur ajoutée, comme les services et le logiciel.
En témoigne encore la cession en avril, à Toshiba, de la division qui concevait des caisses enregistreuses. « Ils font constamment évoluer leur stratégie », confirme David Grossman, analyste chez Stifel Nicolaus. « Ils purgent les produits les moins performants et ils rééquilibrent leur modèle vers les marchés les plus prometteurs, comme les solutions analytiques ». En 2015, le groupe espère dégager la moitié de son bénéfice grâce aux logiciels.
Si l'augmentation de la rentabilité est devenue une constante chez IBM (40ème trimestre d'affilée de hausse), la panne de croissance suscite néanmoins quelques inquiétudes. Au dernier trimestre, le chiffre d'affaires a reculé de 1% par rapport à la même période de l'année précédente, à 29,3 milliards de dollars. « Le décalage entre la hausse des bénéfices et la faiblesse des revenus pose problème. Ce genre d'équation n'est pas viable à long terme », déclarait déjà cet été Benoît Flamant, chez IT Asset Management.

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