A lire sur: http://www.infodsi.com/articles/138104/couts-lies-utilisations-controlees-services-cloud-computing-montent-fleche.html?key=
Les experts du secteur prévoient l'émergence de plusieurs problématiques importantes en 2013, liées aux impacts financiers du cloud computing et à ses enjeux dans le domaine de la sécurité. La continuité de l'activité est considérée comme une problématique importante face à l'augmentation des pannes dans les environnements de cloud computing, qui présentent plus de risques que les problèmes de sécurité. Pendant les fêtes, un important fournisseur de services de cloud computing a été confronté à une panne à laquelle il a remédié rapidement. Cette panne a néanmoins eu un impact sur des entreprises et a engendré des problèmes importants soulevant un certain nombre de questions concernant la prévention des pertes de données, la sauvegarde, le temps consacré à la restauration des données et les coûts associés. Cependant, les entreprises peuvent anticiper, se préparer et créer des clouds sécurisés, agiles et efficaces, leur permettant d'atteindre leurs objectifs commerciaux.
« En prenant le contrôle des déploiements des applications de cloud computing, les entreprises bénéficient de la flexibilité et des économies qui en découlent, tout en réduisant les risques de contrôle des données et de problèmes de sécurité liés à l'utilisation illicite de services de cloud computing », souligne Francis deSouza, président du groupe Enterprise Products and Services de Symantec.
Utilisation non-contrôlée de services de cloud computing
Selon l'enquête, l'utilisation sauvage de services de cloud computing est l'un des problèmes contribuant à la hausse des coûts. Ce problème est très courant : plus de trois quarts (77 %) des entreprises y ont été confrontées l'année dernière. Il s'avère également plus courant dans les grandes entreprises (83 %), en raison de leur taille, que dans les PME (70 %). En France, 70 % des entreprises ont expérimenté des déploiements nonautorisés et non-gérés d'applications de cloud computing ces 12 derniers mois, 68 % pour les PME françaises.
Parmi les entreprises concernées, 40 % ont été confrontées à des problèmes de divulgation d'informations confidentielles et plus d'un quart à des problèmes de prise de contrôle de comptes, de dégradation de ressources Web ou de vols de produits ou de services. En ce qui concerne les raisons pour lesquelles des projets sauvages de cloud computing ont été lancés, il ressort des réponses qu'ils ont été lancés avant tout pour gagner du temps et de l'argent.
Problèmes de sauvegarde et de restauration des données stockées dans les clouds
Le cloud computing complique la sauvegarde et la restauration. Tout d'abord, la plupart des entreprises utilisent au moins trois solutions pour sauvegarder les données des environnements physiques, virtuels et de cloud computing, ce qui aboutit à des pertes de productivité du personnel informatique, tout en augmentant les risques et les coûts de formation. En outre, 43 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds (47 % des grandes entreprises et 36 % des PME) et la plupart (68 %) ont été confrontées à des échecs de restauration. En France, 33 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds et 70 % ont été confrontées à des échecs de restauration.
Enfin, la plupart disent que la restauration de données stockées dans un cloud est un processus lent et fastidieux. Seulement 32 % la disent rapide (33% en France) et 22 % estiment qu'il leur faudrait au moins trois jours pour se remettre d'une perte de données catastrophique dans un cloud (28% en France).
Faible taux d'utilisation de la capacité de stockage dans les clouds
L'un des principaux avantages du stockage dans un cloud est la simplicité de son provisionnement. Parfois, cette simplicité aboutit à un faible taux d'utilisation de la capacité de stockage. En règle générale, les entreprises s'efforcent de maintenir un taux d'utilisation supérieur à 50 %. Selon les résultats de l'enquête, dans le monde comme en France, le taux d'utilisation du stockage dans un cloud n'est que de 17 %. Il y a, dans ce domaine, une énorme différence entre les grandes entreprises (qui utilisent 26 % de leur capacité de stockage) et les PME (qui n'en utilisent que 7 %). De plus, environ la moitié ont déclaré que très peu de données stockées dans un cloud, voire aucune, sont dédupliquées, ce qui aggrave le problème.
Préoccupations concernant la conformité et l'e-discovery
Selon les résultats de l'enquête, 49 % des entreprises sont préoccupées par le respect des réglementations dans les clouds (52 % en France) et 53 % par leur capacité à le démontrer (55 % en France). Cette préoccupation au sujet des informations stockées dans les clouds est fondée : 23 % des entreprises ont reçu des amendes pour violation des réglementations relatives à la protection des informations personnelles dans des clouds (17 % en France).
L'e-discovery accentue la nécessité pour les entreprises de trouver rapidement les informations appropriées. Un tiers des entreprises ont déclaré avoir reçu des demandes légales de mise à disposition de données électroniques stockées dans un cloud. Deux tiers de ces entreprises n'ont pas respecté les échéances de ces demandes, ce qui a engendré des amendes et des risques juridiques.
Problèmes liés aux données en transit
Les entreprises ont toutes sortes de ressources ou d'actifs dans les clouds, tels que des ressources Web, des activités commerciales en ligne ou des applications Web, qui nécessitent des certificats SSL pour protéger les données en transit, qu'il s'agisse d'informations personnelles ou financières, de transactions commerciales ou d'autres interactions en ligne. Selon les résultats de l'enquête, la gestion de nombreux certificats SSL est perçue comme étant très complexe : seulement 27 % des entreprises la trouvent simple (33 % en France) et seulement
40 % ont la certitude que les certificats de leurs fournisseurs de services de cloud computing sont conformes aux normes (38 % en France).
Les coûts cachés sont facilement évités
L'enquête montre que l'ignorance de ces coûts cachés a de graves répercussions sur les entreprises. Il est cependant facile de les éviter avec une planification, une mise en œuvre et une gestion rigoureuses :
- Axer les règles sur les informations et les personnes, pas sur les technologies ou les plates-formes
- Informer, surveiller et appliquer les règles définies
- Adopter des outils indépendants des plates-formes
- Dédupliquer les données stockées dans des clouds
Enquête Avoiding the Hidden Costs of Cloud de Symantec
Le rapport de Symantec est fondé sur les résultats d'une étude réalisée par ReRez en septembre et octobre 2012. L'étude complète représente 3 236 entreprises réparties dans 29 pays. Les réponses proviennent d'entreprises employant 5 à plus de 5 000 personnes. Parmi ces réponses, 1 358 proviennent de PME et 1 878 de grandes entreprises.
Rapport : résultats de l'enquête Avoiding the Hidden Costs of Cloud de 2013
vendredi 18 janvier 2013
De
nombreuses entreprises migrent aujourd'hui vers des plates-formes de
cloud computing pour bénéficier des avantages concurrentiels inhérents
aux gains qui en découlent en termes de vitesse, d'agilité et de
flexibilité. En fait, selon l'enquête Avoiding the Hidden Costs of Cloud
- 2013 réalisée récemment par Symantec, plus de 90 % des entreprises en
sont au moins à discuter du cloud computing, contre 75 % l'année
dernière. En France, la tendance est identique : 86 % des entreprises en
sont au moins à discuter de cloud computing, 79 % pour les seules PME.
Il ressort également de l'enquête que les grandes entreprises et les PME
sont confrontées à une montée en flèche des coûts liés à plusieurs
problématiques : utilisation sauvage et non-contrôlée de services de
cloud computing (entités qui déploient des applications de cloud public
non gérées par le département informatique ou non intégrées dans
l'infrastructure informatique), processus de sauvegarde et de
restauration complexes, et faibles taux d'utilisation de la capacité de
stockage dans les clouds.Les experts du secteur prévoient l'émergence de plusieurs problématiques importantes en 2013, liées aux impacts financiers du cloud computing et à ses enjeux dans le domaine de la sécurité. La continuité de l'activité est considérée comme une problématique importante face à l'augmentation des pannes dans les environnements de cloud computing, qui présentent plus de risques que les problèmes de sécurité. Pendant les fêtes, un important fournisseur de services de cloud computing a été confronté à une panne à laquelle il a remédié rapidement. Cette panne a néanmoins eu un impact sur des entreprises et a engendré des problèmes importants soulevant un certain nombre de questions concernant la prévention des pertes de données, la sauvegarde, le temps consacré à la restauration des données et les coûts associés. Cependant, les entreprises peuvent anticiper, se préparer et créer des clouds sécurisés, agiles et efficaces, leur permettant d'atteindre leurs objectifs commerciaux.
« En prenant le contrôle des déploiements des applications de cloud computing, les entreprises bénéficient de la flexibilité et des économies qui en découlent, tout en réduisant les risques de contrôle des données et de problèmes de sécurité liés à l'utilisation illicite de services de cloud computing », souligne Francis deSouza, président du groupe Enterprise Products and Services de Symantec.
Utilisation non-contrôlée de services de cloud computing
Selon l'enquête, l'utilisation sauvage de services de cloud computing est l'un des problèmes contribuant à la hausse des coûts. Ce problème est très courant : plus de trois quarts (77 %) des entreprises y ont été confrontées l'année dernière. Il s'avère également plus courant dans les grandes entreprises (83 %), en raison de leur taille, que dans les PME (70 %). En France, 70 % des entreprises ont expérimenté des déploiements nonautorisés et non-gérés d'applications de cloud computing ces 12 derniers mois, 68 % pour les PME françaises.
Parmi les entreprises concernées, 40 % ont été confrontées à des problèmes de divulgation d'informations confidentielles et plus d'un quart à des problèmes de prise de contrôle de comptes, de dégradation de ressources Web ou de vols de produits ou de services. En ce qui concerne les raisons pour lesquelles des projets sauvages de cloud computing ont été lancés, il ressort des réponses qu'ils ont été lancés avant tout pour gagner du temps et de l'argent.
Problèmes de sauvegarde et de restauration des données stockées dans les clouds
Le cloud computing complique la sauvegarde et la restauration. Tout d'abord, la plupart des entreprises utilisent au moins trois solutions pour sauvegarder les données des environnements physiques, virtuels et de cloud computing, ce qui aboutit à des pertes de productivité du personnel informatique, tout en augmentant les risques et les coûts de formation. En outre, 43 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds (47 % des grandes entreprises et 36 % des PME) et la plupart (68 %) ont été confrontées à des échecs de restauration. En France, 33 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds et 70 % ont été confrontées à des échecs de restauration.
Enfin, la plupart disent que la restauration de données stockées dans un cloud est un processus lent et fastidieux. Seulement 32 % la disent rapide (33% en France) et 22 % estiment qu'il leur faudrait au moins trois jours pour se remettre d'une perte de données catastrophique dans un cloud (28% en France).
Faible taux d'utilisation de la capacité de stockage dans les clouds
L'un des principaux avantages du stockage dans un cloud est la simplicité de son provisionnement. Parfois, cette simplicité aboutit à un faible taux d'utilisation de la capacité de stockage. En règle générale, les entreprises s'efforcent de maintenir un taux d'utilisation supérieur à 50 %. Selon les résultats de l'enquête, dans le monde comme en France, le taux d'utilisation du stockage dans un cloud n'est que de 17 %. Il y a, dans ce domaine, une énorme différence entre les grandes entreprises (qui utilisent 26 % de leur capacité de stockage) et les PME (qui n'en utilisent que 7 %). De plus, environ la moitié ont déclaré que très peu de données stockées dans un cloud, voire aucune, sont dédupliquées, ce qui aggrave le problème.
Préoccupations concernant la conformité et l'e-discovery
Selon les résultats de l'enquête, 49 % des entreprises sont préoccupées par le respect des réglementations dans les clouds (52 % en France) et 53 % par leur capacité à le démontrer (55 % en France). Cette préoccupation au sujet des informations stockées dans les clouds est fondée : 23 % des entreprises ont reçu des amendes pour violation des réglementations relatives à la protection des informations personnelles dans des clouds (17 % en France).
L'e-discovery accentue la nécessité pour les entreprises de trouver rapidement les informations appropriées. Un tiers des entreprises ont déclaré avoir reçu des demandes légales de mise à disposition de données électroniques stockées dans un cloud. Deux tiers de ces entreprises n'ont pas respecté les échéances de ces demandes, ce qui a engendré des amendes et des risques juridiques.
Problèmes liés aux données en transit
Les entreprises ont toutes sortes de ressources ou d'actifs dans les clouds, tels que des ressources Web, des activités commerciales en ligne ou des applications Web, qui nécessitent des certificats SSL pour protéger les données en transit, qu'il s'agisse d'informations personnelles ou financières, de transactions commerciales ou d'autres interactions en ligne. Selon les résultats de l'enquête, la gestion de nombreux certificats SSL est perçue comme étant très complexe : seulement 27 % des entreprises la trouvent simple (33 % en France) et seulement
40 % ont la certitude que les certificats de leurs fournisseurs de services de cloud computing sont conformes aux normes (38 % en France).
Les coûts cachés sont facilement évités
L'enquête montre que l'ignorance de ces coûts cachés a de graves répercussions sur les entreprises. Il est cependant facile de les éviter avec une planification, une mise en œuvre et une gestion rigoureuses :
- Axer les règles sur les informations et les personnes, pas sur les technologies ou les plates-formes
- Informer, surveiller et appliquer les règles définies
- Adopter des outils indépendants des plates-formes
- Dédupliquer les données stockées dans des clouds
Enquête Avoiding the Hidden Costs of Cloud de Symantec
Le rapport de Symantec est fondé sur les résultats d'une étude réalisée par ReRez en septembre et octobre 2012. L'étude complète représente 3 236 entreprises réparties dans 29 pays. Les réponses proviennent d'entreprises employant 5 à plus de 5 000 personnes. Parmi ces réponses, 1 358 proviennent de PME et 1 878 de grandes entreprises.
Rapport : résultats de l'enquête Avoiding the Hidden Costs of Cloud de 2013
Source: infoDSI.com
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