A lire sur: http://www.silicon.fr/internet-pret-internet-des-objets-74808.html
Après avoir connecté les ordinateurs, les smartphones ou les
documents, Internet s’apprête à connecter des dizaines de milliards
d’objets. Quels sont les enjeux de cet « internet des objets » ? Quels
sont les risques pour l’infrastructure ? Quelles sont les opportunités
pour les entreprises ? Ce dossier vous est proposé par Philippe
Ducellier pour Silicon.fr.
Dans les années 90, Internet véhiculait principalement du texte
et quelques images. Le surnom donné au réseau était on ne peut plus
clair. Il était « une autoroute de l’information ».
Après l’éclatement de la bulle du même nom, Internet a connu une première mutation. Les contenus sont devenus plus lourds (vidéos, jeux en flash, etc.). L’infrastructure a suivi. Mais il lui reste cependant un point commun avec la décennie précédente : le réseau connecte toujours – principalement – des ordinateurs (fussent-ils mobiles ou non).
À l’aube des années 2010, un autre monde s’est annoncé. Un Internet où ce ne sont plus des PC, des Mac, des smartphones et des tablettes qui communiquent, mais où tout, absolument tout, est susceptible de recevoir et de produire de l’information. Cette mutation a un nom – plus ou moins polémique : l’Internet des Objets (« The Internet of Things »).
Pure science-fiction ? Loin de là. Les grands de l’IT – d’IBM à Microsoft en passant par SAP ou Alcatel-Lucent – travaillent déjà dessus. Certains objets connectés (ou « communicants ») sont d’ores et déjà fonctionnels, d’autres sur le point de le devenir comme le Linky d’ERDF.
Cette nouvelle vague n’a rien de futuriste. Elle est là. Le lapin Nabaztag fait déjà figure de dinosaure et Cisco anticipe que le nombre d’objets connectés à Internet sera multiplié par 10 en à peine 8 ans. En 2020, ils seront 50 milliards. Ericsson avance exactement les mêmes prévisions.
Résultat, de nouvelles contraintes pour l’infrastructure du réseau (d’après Cisco, le volume des données mobiles sera multiplié, rien que cette année, par 66), une explosion des données produites, et des problèmes en perspective à résoudre pour l’infrastructure. Mais aussi de nouvelles applications pour les utilisateurs et des relais de croissance inespérés pour les entreprises de tous les secteurs.
Le tout dans un monde dont l’imagination a du mal à
concevoir ce qu’il sera dans 10 ans, tant il pourrait avoir changé avec
ces objets. Un constat que fait, Jean-Luc Beylat, le très sérieux président d’Alcatel-Lucent Bell Labs France, pour qui l’Internet des Objets est ni plus ni moins « la première vraie révolution technologique du 21e siècle ».
Dans la maison, par exemple, la domotique passe à la vitesse supérieure. Elle sort de la phase d’exécution d’ordre à distance pour laisser place aux « smart houses » qui anticipent les actions à faire en fonction des données enregistrées automatiquement auparavant. L’habitant n’a même plus à créer des règles ou à appuyer sur des boutons pour mettre en marche les systèmes. Les compteurs connectés y débarquent (cf. le focus sur Linky d’ERDF). Et avec eux les réfrigérateurs communicants (le Samsung RF4289) – tant critiqués par rafi Haladjian, analyste averti – les machines à laver connectés (faites maison, par LG ou par Samsung – contrôlables à distance avec un smartphone ou un PC) et même des « smart fours ».
Après l’éclatement de la bulle du même nom, Internet a connu une première mutation. Les contenus sont devenus plus lourds (vidéos, jeux en flash, etc.). L’infrastructure a suivi. Mais il lui reste cependant un point commun avec la décennie précédente : le réseau connecte toujours – principalement – des ordinateurs (fussent-ils mobiles ou non).
À l’aube des années 2010, un autre monde s’est annoncé. Un Internet où ce ne sont plus des PC, des Mac, des smartphones et des tablettes qui communiquent, mais où tout, absolument tout, est susceptible de recevoir et de produire de l’information. Cette mutation a un nom – plus ou moins polémique : l’Internet des Objets (« The Internet of Things »).
Pure science-fiction ? Loin de là. Les grands de l’IT – d’IBM à Microsoft en passant par SAP ou Alcatel-Lucent – travaillent déjà dessus. Certains objets connectés (ou « communicants ») sont d’ores et déjà fonctionnels, d’autres sur le point de le devenir comme le Linky d’ERDF.
Cette nouvelle vague n’a rien de futuriste. Elle est là. Le lapin Nabaztag fait déjà figure de dinosaure et Cisco anticipe que le nombre d’objets connectés à Internet sera multiplié par 10 en à peine 8 ans. En 2020, ils seront 50 milliards. Ericsson avance exactement les mêmes prévisions.
Résultat, de nouvelles contraintes pour l’infrastructure du réseau (d’après Cisco, le volume des données mobiles sera multiplié, rien que cette année, par 66), une explosion des données produites, et des problèmes en perspective à résoudre pour l’infrastructure. Mais aussi de nouvelles applications pour les utilisateurs et des relais de croissance inespérés pour les entreprises de tous les secteurs.
Quand tous les objets seront connectés à Internet
Le téléphone était un objet inerte. Connecté, il est devenu intelligent et a même changé de nom pour devenir « smartphone ». Beaucoup d’autres objets sont sur le point de suivre ce chemin.Dans la maison, par exemple, la domotique passe à la vitesse supérieure. Elle sort de la phase d’exécution d’ordre à distance pour laisser place aux « smart houses » qui anticipent les actions à faire en fonction des données enregistrées automatiquement auparavant. L’habitant n’a même plus à créer des règles ou à appuyer sur des boutons pour mettre en marche les systèmes. Les compteurs connectés y débarquent (cf. le focus sur Linky d’ERDF). Et avec eux les réfrigérateurs communicants (le Samsung RF4289) – tant critiqués par rafi Haladjian, analyste averti – les machines à laver connectés (faites maison, par LG ou par Samsung – contrôlables à distance avec un smartphone ou un PC) et même des « smart fours ».
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