mardi 19 juillet 2011

Une étude médicale suggère l’absence de lien entre l’usage du mobile et le développement d’une certaine forme de tumeur au cerveau

par la rédaction, ZDNet France. Publié le 15 jui 2011
Tags: Santé, Smartphone, Mobile, Téléphone Mobile,
Réglementation - L’étude menée sur une base de données de 2,8 millions de personnes révèle que les utilisateurs de mobiles ne sont pas plus susceptibles de développer un neurinome du nerf acoustique.
Des personnes utilisant un téléphone mobile depuis 10 à 15 ans ne sont pas plus sujettes que les autres à développer un Schwannome vestibulaire communément appelé neurinome du nerf acoustique. C’est ce que révèle l’étude menée par l’agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) et publiée dans l’American Journal of Epidemiology.
Des chercheurs ont étudié les données médicales de 2,8 millions de Danois parmi lesquels figuraient des personnes utilisant un téléphone mobile depuis plus de 10 ans. Sur l’ensemble de l’échantillon, 800 personnes ont développé un neurinome du nerf acoustique sur la période 1998-2006. Les personnes se servant d’un mobile depuis au moins 11 ans n’étaient pas plus sujets à cette pathologie que des utilisateurs plus récents ou des non-utilisateurs.
Le neurinome du nerf acoustique est une forme de tumeur bégnine qui se développe sur le nerf principal de l’oreille interne et se traduit par des acouphènes, des étourdissements et pertes d’équilibre et peut à terme se révéler mortel.« L’intérêt des neurinomes acoustiques est qu’ils se développent dans une zone du cerveau où l’absorption d’énergie émise par les mobiles est plus importante », explique le docteur Joachim Schuz à l’origine de l’étude. Il serait donc logique que les personnes utilisant un téléphone portable depuis longtemps présentent un plus grand risque de développer ce type de tumeur et en particulier du côté droit où le combiné est plus souvent placé.
Mais l’étude indique que ce n’est pas le cas. Toutefois, le docteur Schuz pondère son analyse en précisant que le type de neurinome observé se développe très lentement sur plusieurs années. Or, l’usage des téléphones mobiles a commencé à se répandre dans les années 90. « Nous n’avons qu’une quinzaine d’années de recul sur un large éventail d’utilisateurs, ce qui est peut-être trop court pour déceler un effet, si effet il y a ».
Le doute n’est donc pas totalement levé, d’autant plus que l’étude s’est concentrée sur une seule pathologie. (Eureka Presse)

http://www.zdnet.fr/actualites/une-etude-medicale-suggere-l-absence-de-lien-entre-l-usage-du-mobile-et-le-developpement-d-une-certaine-forme-de-tumeur-au-cerveau-39762487.htm#xtor=EPR-100

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