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Un marché de près de 30 milliards d'euros en 2015 |
En 2010, le volume d'affaires de l'e-commerce français en BtoC (hors services) s'est élevé à 18,1 milliards d'euros, soit une croissance de près de 17 % par rapport à 2009. Cette progression est notamment portée par celle du nombre de cyberacheteurs de 13% sur un an, pour atteindre 27 millions de Français. D'ici 2015, CCM Benchmark estime que le volume d'affaires de l'e-commerce devrait frôler les 30 milliards d'euros.
L'e-commerce représente 4,2% des dépenses des ménages |
En 2010, l'e-commerce représentait environ 4,2 % de la consommation des ménages en biens et services marchands. La vente en ligne occupe cependant une place plus importante pour certains secteurs : l'e-tourisme représente par exemple 22 % des dépenses des Français en matière de voyages. L'e-commerce représente également 14 % des dépenses en matière de produits high tech et d'électroménager et 6 % de l'habillement et du textile. Sans surprise, ces trois secteurs sont aussi les plus importants de l'e-commerce grand public, pesant respectivement 46 %, 20 % et 14,5 % du marché de l'e-commerce en France.
Trois e-commerçants sur quatre génèrent moins de 100 000 euros de revenus |
En moyenne, un site e-commerce en France réalise 900 000 euros de chiffre d'affaires. Mais dans la pratique, 74 % des sites ont généré moins de 100 000 euros de revenus en 2010. Un e-commerçant sur trois dispose d'un chifre d'affaires annuel inférieur à 15 000 euros et 40 % d'un chiffre d'affaires compris entre 15 000 et 100 000 euros. Moins de 4 % des sites marchands disposent de revenus annuels dépassant les 2 millions d'euros.
Des taux de transformation variables selon les produits |
Les taux de transformation (rapport entre le nombre de commandes passées et le nombre de visiteurs uniques sur le site) s'est amélioré pour près d'un cybermarchand sur deux. Par ailleurs les pure-players ont un taux de transformation moyen de 20 % supérieur aux distributeurs disposant d'un réseau de distribution physique.
Ce taux varie d'une famille de produits à une autre. Sur le secteur high-tech et électroménager, les internautes comparent abondamment les produits et les marchands, d'où des taux de transformation généralement plutôt faibles. Les achats d'équipement de la maison impliquent généralement des processus de décision plus long, qui font baisser le taux de transformation du secteur.
2011 : l'année de Facebook et du référencement |
Les campagnes d'e-mailing, l'achat de liens sponsorisés et l'affiliation demeurent les trois leviers les plus fréquemment utilisés dans l'e-commerce, même si l'usage de l'e-mailing et de l'affiliation devraient s'émousser quelque peu cette année. Deux leviers marketing semblent particulièrement intéresser les e-commerçants en 2011 : l'optimistation du référencement naturel et les publicités sur Facebook.
Ainsi, la moitié des sites d'e-commerce devrait acheter des espaces publicitaires sur Facebook cette année alors qu'ils n'étaient que 40 % en 2010. Près de trois marchands en ligne sur quatre ont également l'intention de confier leur référencement à un professionnel du sujet (plutôt que de le traiter en interne) en 2011 contre 57 % l'an dernier.
98 % des e-commerçants seront sur Facebook en 2011 |
L'utilisation de Facebook par les sites d'e-commerce se généralise : cette année, la quasi-totalité d'entre eux seront présents sur ce réseau social par le biais d'une page dédiée. En comparaison, les autres leviers sociaux, sont moins sollicités. Les trois quarts des cybermarchands devraient cependant être présents sur Twitter dès cette année. Un peu plus d'un sur deux disposera de son blog (2 % ont reconnu avoir abandonné le leur) et 12 % auront construit un espace communautaire sur leur site.
Mais moins d'un sur cinq pratiquera le f-commerce |
Si une large majorité des acteurs de l'e-commerce dispose d'une présence sur Facebook, le f-commerce en est encore à ses balbutiements, n'étant utilisé que par 3% des cybermarchands français. Les initiatives e-commerce sur Facebook se limitent en effet à la publication de produits sur la page du distributeur et à des redirections vers le site marchand. Un marchand sur cinq prévoit cependant d'intégrer un dispositif transactionnel à sa présence sur le réseau social à plus ou moins long terme, dont 12% dès cette année.
Vers un doublement des sites et applis m-commerce |
Le nombre de sites et applications mobiles transactionnels devrait doubler en 2011. Plus d'un marchand sur cinq (22 %) prévoit en effet de lancer un tel service dès cette année. Ils sont aussi nombreux à déclarer proposer déjà un site transactionnel conçu pour le mobile. En 2009, ils n'étaient que 12 %. L'intérêt des distributeurs pour le m-commerce est plus important que pour les sites et applications mobiles "vitrines". 17 % prévoient en effet de se doter d'une telle application.
La France compte plus de 16 millions de mobinautes, 3,3 millions de Français se sont déjà essayé au m-commerce, selon l'Observatoire des nouvelles tendances de consommation de CCM Benchmark.
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CCM Benchmark Group (éditeur du Journal du Net) a mené une série d'entretiens au cours des mois de janvier et février 2011 auprès de 57 e-commerçants dont les principaux leaders dans chacun des grands secteurs d'activité et de 3 plates-formes e-commerce fédérant près de 10 000 sites marchands. Son évaluation du chiffre d'affaire de l'e-commerce français désigne les achats TTC réalisés par le grand public et livrés en France, à l'exclusion du volume d'affaires des échanges entre particuliers (CtoC) et du chiffre d'affaires réalisé auprès des entreprises (BtoB).
L'offre e-commerce de CCM Benchmark Group :
Etude : Le commerce électronique en France - édition 2011
Conférence : Distribution 360 : e-commerce, mobile, point de vente connecté
Formations : Toutes les formations e-commerce
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http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/e-commerce-france-2011/?utm_source=benchmail&utm_medium=ML7&utm_campaign=E10202497&f_u=23951499
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