A lire sur: http://cloud-experience.fr/cloud-prive-partir-d%E2%80%99une-appliance-ou-de-composants-logiciels-antinomie-ou-equation-lucide-une-veritable-question-de-time-to-cloud.html
le 15 mai 2013
le 15 mai 2013 |
Si les contours d’un Cloud Privé et des propriétés cardinales d’une Appliance Cloud-in-the Box sont de plus en plus clairement définis, une question de fond reste en suspens : dois-je mettre en place mon nuage d’entreprise via une approche « tout-en-un » ou dois-je l’assembler à partir d’une infrastructure existante et de composants logiciels (orchestrateur, designer de services, portail,…) ? Ou bien les deux ? |
Nous connaissons les objectifs liés à la mise en place d’une
plateforme de Cloud Privé. Qu’elle soit une basée sur une Appliance ou
non, ils ne changent pas. L’idée est bien de mettre en place une chaine
d’assemblage / livraison des services IT sans couture avec la poursuite
d’une ambition : l’industrialisation de la livraison numérique au
service de l’innovation et du Time-To-Market. Ou dit moins poétiquement :
une production qui tient les délais.
Quelques questions de bon sens découlent immédiatement quant à la méthode de mise en place de cette supply chain numérique. Devons-nous partir d’une feuille blanche ou réutiliser les composants d’infrastructure à disposition ? Je suggère de rester « collé » au terrain, aux attentes des métiers et aux contraintes du business afin que la réponse s’impose d’elle-même.
Si vous êtes amené à mener un chantier Cloud, c’est que vous vous trouvez probablement dans l’une ou plusieurs des situations suivantes :
• Pression du Time to Market de plus en plus aiguë,
• Evolution du comportement des consommateurs internes, devenus consommacteurs, ou parfois conso-décideurs,
• Exigences d’immédiateté, d’ergonomie, de mobilité,
• Montée en puissance du Shadow IT,
• Ratio Build & Run / Innovation & business générés de moins en moins concurrentiel,
• Réduction des coûts de « Change » et de « Run ».
Certaines de ces situations nécessitent une réaction rapide de la part du DSI. C’est une question de survie dans un contexte de monopole déchu. D’autres nécessitent une transformation profonde qui s’opère dans le temps. Pour faire encore plus simple je dirais qu’en fonction des contraintes et enjeux cités plus haut la seule question qui se pose est en fait celle du « Time-To-Cloud »
Le « Time-To-Cloud » une question de priorité et de gestion des risques
Dans une situation d’urgence avérée, mettre en place rapidement un service répondant au besoin relève bien souvent d’une course contre la montre avec une simple problématique : « en combien de temps puis-je mettre à disposition le bon catalogue de service aux utilisateurs ? » Dans un contexte plus orienté sur la réduction des coûts d’exploitation (mais lequel d’entre vous n’y est pas soumis ?), la question sera davantage « quel pourcentage de temps passé sur des opérations répétitives puis-je convertir en temps consacré à soutenir l’innovation ?»
Dans le cas – vécu – d’un grand compte du CAC 40 où le court-circuitage des processus de la DSI par les métiers via les acteurs externes/publics était devenu le sport national, le « Time To Cloud » ne devait pas excéder 3 mois pour la mise en place d’une Infrastructure-as-a-Service livrant des environnements prêts à l’emploi à destination des développeurs (afin qu’ils puissent mettre en place rapidement et à la maison des services liés au lancement d’opérations promotionnelles).
Après une rapide étude du catalogue de service, des processus et du modèle de gouvernance croisée avec les enjeux de l’entreprise et de la DSI, la décision de partir sur un Cloud-in-a-box apparut être un choix plein de bon sens pour le premier palier. Les enjeux de transformation de processus, du modèle de gouvernance et de « réduction des coûts » pouvant ensuite être abordés sereinement et accoster l’épine dorsale de la chaine de montage numérique. Comme je le mentionnais lors de mon précédent billet (cf Choisir la bonne Appliance cloud, une histoire de bon sens), si l’ Appliance Convergente Cloud Privé présente toutes les garanties d’ouverture , il est possible d’y intégrer les éléments existants de la production actuelle en seconde étape, sans contrainte.
Dans le cas de Filhet Allard, courtier bordelais et opérateur de la célèbre AMV (Assurance Moto Verte), l’objectif de la création d’un cloud privé était de gagner en agilité pour les commerciaux, et de proposer à la clientèle des services plus modernes et plus compétitifs. Le choix a été ,pour des raisons de temps, de bâtir un cloud privé à côté de l’existant, ce cloud ayant pour vocation de constituer la fondation d’un futur SI urbanisé. Compte tenu de cette perspective, le choix s’est naturellement porté vers un Cloud-in-a-Box. Le projet de migration vers le cloud privé du partage de fichiers CIFS, de la messagerie pour 800 utilisateurs et des applications Business Intelligence a été réalisé en 3 mois. En ce qui concerne les utilisateurs, aucune friction ajoutée, juste de meilleures performances !
Dans le cas d’une grande banque , les enjeux étant principalement lié à la recherche d’économie sur les coûts d’exploitation, le choix s’est porté sur la mise en œuvre de logiciels d’automatisation et d’orchestration de processus afin d’industrialiser 100% des opérations de production et de provisionnement des environnements virtuels et physiques (réduction des coût de « change » et « run » au sens ITIL). Les données sont restées là où elles étaient, les infrastructures aussi mais de façon automatisée cette fois.
Alors Cloud-In-a-Box, réponse miracle ?
Comme nous l’observons, le « Time-to-Cloud » sera différent en fonction des enjeux métier, financiers, techniques et même organisationnels propres à chaque client. Pas de réponse universelle me direz-vous ? Malheureusement non mais une certitude tout de même, plus les délais seront courts et moins vous pourrez vous passer des avantages d’un Cloud-in-a-Box.
Quelques questions de bon sens découlent immédiatement quant à la méthode de mise en place de cette supply chain numérique. Devons-nous partir d’une feuille blanche ou réutiliser les composants d’infrastructure à disposition ? Je suggère de rester « collé » au terrain, aux attentes des métiers et aux contraintes du business afin que la réponse s’impose d’elle-même.
Si vous êtes amené à mener un chantier Cloud, c’est que vous vous trouvez probablement dans l’une ou plusieurs des situations suivantes :
• Pression du Time to Market de plus en plus aiguë,
• Evolution du comportement des consommateurs internes, devenus consommacteurs, ou parfois conso-décideurs,
• Exigences d’immédiateté, d’ergonomie, de mobilité,
• Montée en puissance du Shadow IT,
• Ratio Build & Run / Innovation & business générés de moins en moins concurrentiel,
• Réduction des coûts de « Change » et de « Run ».
Certaines de ces situations nécessitent une réaction rapide de la part du DSI. C’est une question de survie dans un contexte de monopole déchu. D’autres nécessitent une transformation profonde qui s’opère dans le temps. Pour faire encore plus simple je dirais qu’en fonction des contraintes et enjeux cités plus haut la seule question qui se pose est en fait celle du « Time-To-Cloud »
Le « Time-To-Cloud » une question de priorité et de gestion des risques
Dans une situation d’urgence avérée, mettre en place rapidement un service répondant au besoin relève bien souvent d’une course contre la montre avec une simple problématique : « en combien de temps puis-je mettre à disposition le bon catalogue de service aux utilisateurs ? » Dans un contexte plus orienté sur la réduction des coûts d’exploitation (mais lequel d’entre vous n’y est pas soumis ?), la question sera davantage « quel pourcentage de temps passé sur des opérations répétitives puis-je convertir en temps consacré à soutenir l’innovation ?»
Dans le cas – vécu – d’un grand compte du CAC 40 où le court-circuitage des processus de la DSI par les métiers via les acteurs externes/publics était devenu le sport national, le « Time To Cloud » ne devait pas excéder 3 mois pour la mise en place d’une Infrastructure-as-a-Service livrant des environnements prêts à l’emploi à destination des développeurs (afin qu’ils puissent mettre en place rapidement et à la maison des services liés au lancement d’opérations promotionnelles).
Après une rapide étude du catalogue de service, des processus et du modèle de gouvernance croisée avec les enjeux de l’entreprise et de la DSI, la décision de partir sur un Cloud-in-a-box apparut être un choix plein de bon sens pour le premier palier. Les enjeux de transformation de processus, du modèle de gouvernance et de « réduction des coûts » pouvant ensuite être abordés sereinement et accoster l’épine dorsale de la chaine de montage numérique. Comme je le mentionnais lors de mon précédent billet (cf Choisir la bonne Appliance cloud, une histoire de bon sens), si l’ Appliance Convergente Cloud Privé présente toutes les garanties d’ouverture , il est possible d’y intégrer les éléments existants de la production actuelle en seconde étape, sans contrainte.
Dans le cas de Filhet Allard, courtier bordelais et opérateur de la célèbre AMV (Assurance Moto Verte), l’objectif de la création d’un cloud privé était de gagner en agilité pour les commerciaux, et de proposer à la clientèle des services plus modernes et plus compétitifs. Le choix a été ,pour des raisons de temps, de bâtir un cloud privé à côté de l’existant, ce cloud ayant pour vocation de constituer la fondation d’un futur SI urbanisé. Compte tenu de cette perspective, le choix s’est naturellement porté vers un Cloud-in-a-Box. Le projet de migration vers le cloud privé du partage de fichiers CIFS, de la messagerie pour 800 utilisateurs et des applications Business Intelligence a été réalisé en 3 mois. En ce qui concerne les utilisateurs, aucune friction ajoutée, juste de meilleures performances !
Dans le cas d’une grande banque , les enjeux étant principalement lié à la recherche d’économie sur les coûts d’exploitation, le choix s’est porté sur la mise en œuvre de logiciels d’automatisation et d’orchestration de processus afin d’industrialiser 100% des opérations de production et de provisionnement des environnements virtuels et physiques (réduction des coût de « change » et « run » au sens ITIL). Les données sont restées là où elles étaient, les infrastructures aussi mais de façon automatisée cette fois.
Alors Cloud-In-a-Box, réponse miracle ?
Comme nous l’observons, le « Time-to-Cloud » sera différent en fonction des enjeux métier, financiers, techniques et même organisationnels propres à chaque client. Pas de réponse universelle me direz-vous ? Malheureusement non mais une certitude tout de même, plus les délais seront courts et moins vous pourrez vous passer des avantages d’un Cloud-in-a-Box.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire