samedi 6 avril 2013

Festo lâche une libellule… de 70 cm d’envergure

A lire sur:  http://www.usinenouvelle.com/article/festo-lache-une-libellule-de-70-cm-d-envergure.N194533#xtor=EPR-192

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Pilotée par un smartphone, elle bat des ailes, vole et manœuvre comme l’insecte dont elle s’inspire. Pour réaliser ce robot volant, le fabricant de composants industriels Festo a concentré, dans un volume réduit, capteurs, moteurs, électronique et moyens de communication.
BionicOpter, c’est le nom de la libellule, manœuvre ses deux paires d’ailes indépendamment, ce qui lui permet des changements de direction et de vitesse très rapides. Son système électronique contrôle la fréquence de battement (entre 15 Hz et 20 Hz), mais aussi l’inclinaison de chaque aile (0° à 90°), et l’amplitude du battement (50° maximum). Le pilote donne la direction et la vitesse, et tous les paramètres sont calculés et les consignes exécutées automatiquement.

Le robot-insecte -70 cm d’envergure, et seulement 175 grammes - est constitué de matériaux légers : des fibres de carbone et un mince film pour les ailes, des polymères pour le corps. Il embarque un microcontrôleur ARM et deux batteries au lithium. Un moteur actionne le battement, tandis que 8 servomoteurs contrôlent les positions des quatre ailes.
Ce n’est pas tout : la libellule peut aussi changer la position de sa tête et de sa queue. Le mouvement est réalisé par des actionneurs en alliage à mémoire de forme, qui se contractent quand  ils sont traversés par un courant électrique, et reviennent à la forme initiale quand on coupe le courant. En tout, le BionicOpter dispose de 13 degrés de liberté, ce qui lui confère une manoeuvrabilité comparable à celle de la libellule (y compris le vol stationnaire). Le " pilotage automatique " est assuré grâce à un ensemble de capteurs de position, d’inertie et d’accélération.
BionicOpter a été mis au point dans le cadre du Bionic Learning Network, qui associe Festo à plusieurs universités (MIT, université technologique de Berlin, université technologique de Delft…) et développe depuis des années des systèmes inspirés de la biologie .
Thierry Lucas

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