A lire sur: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72886.htm
Depuis la décision de
l'Australie d'abandonner le développement de son propre outil de
simulation du changement climatique afin d'importer et d'améliorer le
modèle du Hadley Centre for Climate Prediction and Research
(Royaume-Uni), l'hémisphère Sud n'était plus directement impliqué dans
la mise en place de ces modèles.
Le Brésil va finalement remplir ce rôle depuis que plusieurs institutions, membres du programme FAPESP de recherche sur les changements climatiques globaux (PFPMCG en portugais), du réseau brésilien de recherche sur les changements climatiques globaux RedeClima et de l'Institut National de Science et Technologie pour les changements climatiques INCT-MC, ont conclu la version préliminaire du Modèle Brésilien de Système Terrestre (BESM en anglais). Il a été créé à partir du modèle climatique des années 90 développé par le Centro de Previsão de Tempo e Estudos Climáticos (CPTEC). Les chercheurs ont intégré de nouveaux modules (dynamique des végétation, hydrologie, cycle carbone ou couverture glacière) grâce au superordinateur Tupã installé fin 2010 au CPTEC.
Le choix du pays de développer son propre modèle plutôt que d'en utiliser un déjà existant répond à la volonté de créer un réseau de chercheurs capables d'intervenir dans toutes les étapes de la construction d'un tel outil : développement, simulation et validation et de faire croître la communauté scientifique impliquée dans l'étude des changements climatiques. Ce nouveau modèle va permettre l'étude des phénomènes climatiques propres à l'hémisphère sud et leur impact sur l'effet de serre et la répartition des précipitations. Il a pour objectif d'être une plateforme ouverte, pouvant s'intégrer dans le modèle terrestre mondial comme un module. Il pourra aussi être un instrument utile dans la mise en place de politiques publiques souhaitant intégrer le changement climatique (politiques d'adaptation par exemple). Enfin, il doit améliorer la qualité des prévisions climatiques pour la zone amérique du sud.
Les premiers résultats de l'utilisation de la version préliminaire mettent en évidence une amélioration de la prévision des épisodes pluvieux et des températures de surface des eaux de l'Atlantique sud. Il confirme par ailleurs l'impact de la déforestation en Amazonie sur l'occurrence du phénomène El Niño et permet, dès à présent, de prévoir l'évolution de la couverture glacière.
Le Brésil va finalement remplir ce rôle depuis que plusieurs institutions, membres du programme FAPESP de recherche sur les changements climatiques globaux (PFPMCG en portugais), du réseau brésilien de recherche sur les changements climatiques globaux RedeClima et de l'Institut National de Science et Technologie pour les changements climatiques INCT-MC, ont conclu la version préliminaire du Modèle Brésilien de Système Terrestre (BESM en anglais). Il a été créé à partir du modèle climatique des années 90 développé par le Centro de Previsão de Tempo e Estudos Climáticos (CPTEC). Les chercheurs ont intégré de nouveaux modules (dynamique des végétation, hydrologie, cycle carbone ou couverture glacière) grâce au superordinateur Tupã installé fin 2010 au CPTEC.
Le choix du pays de développer son propre modèle plutôt que d'en utiliser un déjà existant répond à la volonté de créer un réseau de chercheurs capables d'intervenir dans toutes les étapes de la construction d'un tel outil : développement, simulation et validation et de faire croître la communauté scientifique impliquée dans l'étude des changements climatiques. Ce nouveau modèle va permettre l'étude des phénomènes climatiques propres à l'hémisphère sud et leur impact sur l'effet de serre et la répartition des précipitations. Il a pour objectif d'être une plateforme ouverte, pouvant s'intégrer dans le modèle terrestre mondial comme un module. Il pourra aussi être un instrument utile dans la mise en place de politiques publiques souhaitant intégrer le changement climatique (politiques d'adaptation par exemple). Enfin, il doit améliorer la qualité des prévisions climatiques pour la zone amérique du sud.
Les premiers résultats de l'utilisation de la version préliminaire mettent en évidence une amélioration de la prévision des épisodes pluvieux et des températures de surface des eaux de l'Atlantique sud. Il confirme par ailleurs l'impact de la déforestation en Amazonie sur l'occurrence du phénomène El Niño et permet, dès à présent, de prévoir l'évolution de la couverture glacière.
Sources : "Brasil desenvolve modelo de mudanças climáticas globais", Agência FAPESP (21/02/2013) : http://agencia.fapesp.br/16855
Rédacteurs : Loïc Le Gat - Institut Français du Brésil
Origine : BE Brésil numéro 144 (23/04/2013) - Ambassade de France au Brésil / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72886.htm
Rédacteurs : Loïc Le Gat - Institut Français du Brésil
Origine : BE Brésil numéro 144 (23/04/2013) - Ambassade de France au Brésil / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/72886.htm
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