A lire sur: http://www.itrnews.com/articles/137664/france-verrait-mauvais-oeil-byod.html?key=862d53eea2c1d2fe
Publié le 27 Décembre 2012
D'après une récente étude Cisco, il
apparaît que la France est l'un des pays les plus réticents face au
phénomène du BYOD. Même si celui-ci s'ancre peu à peu dans les
mentalités, de gros efforts restent à faire.
En France, seuls 50% des salariés utilisent leurs terminaux mobiles au bureau. C'est peu comparé aux Etats-Unis et à la Chine où plus de 70% des travailleurs le font. Toutefois, le nombre de terminaux par utilisateur est en nette progression en France et devrait atteindre en moyenne 2,3 appareils par salariés en 2014. Ce qui est toujours moins qu'aux Etats-Unis où se chiffre grimpera à 3,9 terminaux en 2014.
L’étude confirme également le fait qu’aujourd’hui en France, 42% des smartphones et 38% des ordinateurs portables utilisés dans le cadre professionnel appartiennent aux salariés à titre privé. 44% des responsables informatiques interrogés pensent d'ailleurs que ce pourcentage va continuer à progresser.
Si le phénomène du BYOD se généralise donc dans la plupart des régions du monde, en Europe plus qu’ailleurs, cette tendance évolue moins rapidement. Principal frein : les problèmes de sécurité posés par le BYOD au sein des services informatiques des entreprises. Les dirigeants français sont par ailleurs encore très frileux face à l’arrivée de ce phénomène au sein de leur entreprise. Seuls 40% estiment qu'il s'agit d'une bonne chose. 51% des entreprises françaises ont même choisi d’interdire l’utilisation de terminaux mobiles personnels au travail. Pour elles, favoriser l’utilisation de terminaux mobiles personnels dans le cadre de l’entreprise est un facteur d’introduction de virus, de malwares et d’intrusions sur le réseau.
Malgré ces réticences, les responsables informatiques ont clairement identifié trois avantages liés au BYOD :
. une productivité accrue, étant donné que les salariés peuvent travailler depuis n’importe quel terminal, sans contrainte de lieu ou de temps.
. plus de satisfaction au travail, puisque les salariés peuvent utiliser les mêmes outils que ceux qu'ils utilisent dans la sphère privée.
. une réduction des coûts pour les entreprises, puisque les salariés prennent en charge la majeure partie des coûts et la maintenances liés à l’utilisation de leurs terminaux personnels.
Au final, malgré les craintes des entreprises français, il apparaît que la part des dépenses liées à la gestion des terminaux mobiles devrait augmenter dans les années à venir et passer de 15% en 2012 à 17% en 2014. L’enquête révèle également que peu de pays sont enclins à adopter la virtualisation des postes de travail, conséquence pourtant directe du BYOD. En France, seuls 35% des responsables interrogées pensent que les salariés sont prêts à virtualiser leurs postes de travail contre 64% aux Etats-Unis. Les entreprises françaises ne sont que 5% à mettre actuellement en place la virtualisation des postes de travail. 40% commencent seulement à y réfléchir et 32% ne l’ont même pas encore envisagée.
En France, seuls 50% des salariés utilisent leurs terminaux mobiles au bureau. C'est peu comparé aux Etats-Unis et à la Chine où plus de 70% des travailleurs le font. Toutefois, le nombre de terminaux par utilisateur est en nette progression en France et devrait atteindre en moyenne 2,3 appareils par salariés en 2014. Ce qui est toujours moins qu'aux Etats-Unis où se chiffre grimpera à 3,9 terminaux en 2014.
L’étude confirme également le fait qu’aujourd’hui en France, 42% des smartphones et 38% des ordinateurs portables utilisés dans le cadre professionnel appartiennent aux salariés à titre privé. 44% des responsables informatiques interrogés pensent d'ailleurs que ce pourcentage va continuer à progresser.
Si le phénomène du BYOD se généralise donc dans la plupart des régions du monde, en Europe plus qu’ailleurs, cette tendance évolue moins rapidement. Principal frein : les problèmes de sécurité posés par le BYOD au sein des services informatiques des entreprises. Les dirigeants français sont par ailleurs encore très frileux face à l’arrivée de ce phénomène au sein de leur entreprise. Seuls 40% estiment qu'il s'agit d'une bonne chose. 51% des entreprises françaises ont même choisi d’interdire l’utilisation de terminaux mobiles personnels au travail. Pour elles, favoriser l’utilisation de terminaux mobiles personnels dans le cadre de l’entreprise est un facteur d’introduction de virus, de malwares et d’intrusions sur le réseau.
Malgré ces réticences, les responsables informatiques ont clairement identifié trois avantages liés au BYOD :
. une productivité accrue, étant donné que les salariés peuvent travailler depuis n’importe quel terminal, sans contrainte de lieu ou de temps.
. plus de satisfaction au travail, puisque les salariés peuvent utiliser les mêmes outils que ceux qu'ils utilisent dans la sphère privée.
. une réduction des coûts pour les entreprises, puisque les salariés prennent en charge la majeure partie des coûts et la maintenances liés à l’utilisation de leurs terminaux personnels.
Au final, malgré les craintes des entreprises français, il apparaît que la part des dépenses liées à la gestion des terminaux mobiles devrait augmenter dans les années à venir et passer de 15% en 2012 à 17% en 2014. L’enquête révèle également que peu de pays sont enclins à adopter la virtualisation des postes de travail, conséquence pourtant directe du BYOD. En France, seuls 35% des responsables interrogées pensent que les salariés sont prêts à virtualiser leurs postes de travail contre 64% aux Etats-Unis. Les entreprises françaises ne sont que 5% à mettre actuellement en place la virtualisation des postes de travail. 40% commencent seulement à y réfléchir et 32% ne l’ont même pas encore envisagée.
Source: ITRmobiles.com
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