A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/le-mobile-device-management-l-effet-kiss-kool-de-la-tendance-byod-39786729.htm#xtor=EPR-100
Sommaire : La gestion des flottes de
terminaux mobiles reste au cœur des préoccupations des entreprises dans
un contexte de réductions des coûts télécoms. Proposé comme une
solution, le phénomène du BYOD doit s’accompagner d’une mise en place
d’un outil de contrôle des données et des dépenses en communication.
Alors que les donneurs d’ordres se creusent les méninges pour
dénicher les derniers gisements d’économies, le taux d’équipements des
collaborateurs serait passé à six périphériques liés aux postes de
travail. Téléphone mobile compris. Côté offre, les constructeurs n’en
finissent pas d’inonder le marché de Smartphones en enchainant les
cycles de vente des modèles. Nokia annonce la sortie du Lumia 920, sept mois à peine après celle du Lumia 900. Comment faut-il réagir face à cette déferlante de terminaux lors du renouvellement de son parc?
Il y a bien eu une réponse, brandie comme un slogan, le Bring Your Own Device, porté enétiquette
étendard par la génération Y. Ces jeunes collaborateurs, ultra
connectés et qui font fi de toute dichotomie entre sphère publique et
privée dans leurs usages des terminaux devraient contribuer à la
réduction des coûts des flottes de mobiles.
Le BYOD est censé débarrasser les donneurs d’ordres du problème de renouvellement d’un parc de terminaux mobiles. Le directeur achats d’une grande banque mutualiste dont je tairais le nom s’est même vanté d’encourager le BYOD au sein de son entreprise. « Cela fait moins de frais et moi ça m’arrange », a-t-il déclaré lors d’un débat sur les achats responsables.
Mais si le collaborateur choisit lui même son équipement et le finance tout ou partie, qui assure la sécurité des données qui y transitent ? Qui gère les mises à jour des applications déployées ? Comment éviter le téléchargement d’un virus caché dans un email privé ? Peut-on interdire l’accès aux réseaux sociaux sur un smartphone personnel à titre préventif ? Qui s’engage sur la durée et le renouvellement du mobile ?
Le BYOD ne prive pas le donneur d’ordres d’une nécessaire recherche d’économies dans la gestion des mobiles. Il n’est pas une solution miracle pour réduire la facture en téléphonie mobile de l’entreprise. Au contraire, il l’oblige à intégrer les terminaux privés dans un programme de pilotage à distance de la flotte.
La mise en place d’une politique BYOD diminue peut-être les coûts fixes dans le budget télécom, en revanche elle ne garantit aucune réduction sur les dépenses en communication voix et data. Mieux vaut en être conscient quand la facture moyenne data mobile des entreprises s’élève à environ 34 euros par mois et par collaborateur selon Alma consulting Group. On déplace donc le problème sans forcément le rendre moins couteux.
Le recours à des solutions dites de mobile device management (MDM) devient alors croissant car il est le seul moyen pour l’administrateur des flottes de mobiles de contrôler les données et les dépenses en communication. Elles préviennent notamment contre le risque de la facture plombée par l’accès aux données depuis l’étranger, les fameux roaming.
Aujourd’hui, ces solutions MDM rencontrent un certains succès auprès des opérateurs télécom si bien que les accords avec les éditeurs qui les développent se multiplient. Récemment Bouygues Télécom Entreprises s’est rapproché de l’éditeur de solution de gestion de la dépense télécom SaaSwedo. SFR Business Team propose lui un module d’optimisation des coûts de téléphonie mobile édité par Consotel, et Orange se base sur sa gamme "Device Management".
A l’instar d’Econocom ou Télélogos, ces éditeurs sont considérés comme des acteurs historiques de la remontée d’information et de la télécollecte depuis les terminaux mobiles. Mais ils font aujourd’hui face à des nouveaux entrants, issus du monde de la sécurité informatique, comme MacAfee et Symantec. La mise en concurrence des solutions MDM s’avère indispensable car elle permettra de cibler l’offre la mieux adaptée aux besoins de l’entreprise. A condition, peut-on espérer, d’avoir préalablement convenu des usages des smartphones avec leurs propriétaires utilisateurs.
Il y a bien eu une réponse, brandie comme un slogan, le Bring Your Own Device, porté en
Le BYOD est censé débarrasser les donneurs d’ordres du problème de renouvellement d’un parc de terminaux mobiles. Le directeur achats d’une grande banque mutualiste dont je tairais le nom s’est même vanté d’encourager le BYOD au sein de son entreprise. « Cela fait moins de frais et moi ça m’arrange », a-t-il déclaré lors d’un débat sur les achats responsables.
Mais si le collaborateur choisit lui même son équipement et le finance tout ou partie, qui assure la sécurité des données qui y transitent ? Qui gère les mises à jour des applications déployées ? Comment éviter le téléchargement d’un virus caché dans un email privé ? Peut-on interdire l’accès aux réseaux sociaux sur un smartphone personnel à titre préventif ? Qui s’engage sur la durée et le renouvellement du mobile ?
Le BYOD ne prive pas le donneur d’ordres d’une nécessaire recherche d’économies dans la gestion des mobiles. Il n’est pas une solution miracle pour réduire la facture en téléphonie mobile de l’entreprise. Au contraire, il l’oblige à intégrer les terminaux privés dans un programme de pilotage à distance de la flotte.
La mise en place d’une politique BYOD diminue peut-être les coûts fixes dans le budget télécom, en revanche elle ne garantit aucune réduction sur les dépenses en communication voix et data. Mieux vaut en être conscient quand la facture moyenne data mobile des entreprises s’élève à environ 34 euros par mois et par collaborateur selon Alma consulting Group. On déplace donc le problème sans forcément le rendre moins couteux.
Le recours à des solutions dites de mobile device management (MDM) devient alors croissant car il est le seul moyen pour l’administrateur des flottes de mobiles de contrôler les données et les dépenses en communication. Elles préviennent notamment contre le risque de la facture plombée par l’accès aux données depuis l’étranger, les fameux roaming.
Aujourd’hui, ces solutions MDM rencontrent un certains succès auprès des opérateurs télécom si bien que les accords avec les éditeurs qui les développent se multiplient. Récemment Bouygues Télécom Entreprises s’est rapproché de l’éditeur de solution de gestion de la dépense télécom SaaSwedo. SFR Business Team propose lui un module d’optimisation des coûts de téléphonie mobile édité par Consotel, et Orange se base sur sa gamme "Device Management".
A l’instar d’Econocom ou Télélogos, ces éditeurs sont considérés comme des acteurs historiques de la remontée d’information et de la télécollecte depuis les terminaux mobiles. Mais ils font aujourd’hui face à des nouveaux entrants, issus du monde de la sécurité informatique, comme MacAfee et Symantec. La mise en concurrence des solutions MDM s’avère indispensable car elle permettra de cibler l’offre la mieux adaptée aux besoins de l’entreprise. A condition, peut-on espérer, d’avoir préalablement convenu des usages des smartphones avec leurs propriétaires utilisateurs.