A lire sur: http://www.smartplanet.fr/smart-technology/ladoption-de-la-voiture-sans-conducteur-une-revolution-inevitable-19550/
Selon une étude, la voiture 100% autonome répondra à
plusieurs critiques faites à l’automobile et plusieurs technologies la
préfigurent déjà.
Image proche de la science-fiction, recherche à très long terme menée par Google et d’autres (à Stanford notamment)? La voiture autonome, sans conducteur humain, n’est pourtant pas une utopie, selon une étude de KPMG.
Elle estime que la voiture autonome est « une révolution inévitable car répondant à des attentes fortes de la société et des marchés », dont l’apparition répond à plusieurs critiques majeures faites à l’automobile: coût élevé de la mobilité automobile (en France, le coût total de possession d’un véhicule diesel s’élève en moyenne à 38.000 euros sur cinq ans), coût humain et financier des accidents de la route (le coût total des accidents est estimé en France à 23 milliards d’euros en 2011), décalage avec les attentes des plus jeunes, pour lesquels la conduite est vécue comme une obligation et non un plaisir, et saturation de l’espace public (entre 1960 et 2010, le nombre de véhicules enregistrés en France a été multiplié par 6, passant de 6,2 à 37,4 millions).
Pour Laurent des Places, associé KPMG secteur automobile:
L’étude cite plusieurs technologies assistant de plus en plus le conducteur avant de rendre la voiture réellement autonome:
- Le régulateur de vitesse adaptatif doté d’un capteur radar à longue portée permet de réguler la vitesse du véhicule en fonction de celui qui le précède tandis qu’un autre dispositif permet d’alerter le conducteur en cas changement de file.
- Le système d’aide au stationnement automatique, déjà disponible, montre comment les véhicules peuvent évoluer de manière autonome à basse vitesse.
Dans le domaine des réseaux, des technologies sont également en phase de test:
- L’échange automatique d’informations entre véhicules (V2V), à l’image de ce qui existe pour les avions de ligne, doit permettre de prévenir la majorité des accidents: chaque voiture communique en temps réel aux autres sa position, sa vitesse et sa direction, permettant ainsi d’anticiper et d’éviter les risques de collision. Ce système peut déclencher le freinage sans intervention humaine, mais suppose que tous les véhicules soient équipés. Les autorités américaines estiment que cette technologie pourrait réduire de 80% le risque de collision.
Parmi les conséquences de l’avènement de la voiture sans conducteur, l’étude cite notamment:
- Un monde sans accidents: la voiture autonome serait théoriquement capable d’éviter 100% des accidents. Les hôpitaux français comptabiliseraient alors 30.000 hospitalisations en moins chaque année.
- Des budgets publics fortement touchés: l’Etat et les collectivités locales consacrent actuellement 16 milliards d’euros par an en France à l’exploitation du réseau routier (incluant l’entretien et la police). Le pilotage automatique des véhicules permettrait de multiplier la capacité des infrastructures existantes par cinq.
- Un fort impact environnemental: en raison d’une conduite plus fluide et de la possibilité de créer des trains de voitures attachées les unes aux autres, la voiture autonome consommerait moins de carburant que des voitures traditionnelles et serait ainsi moins polluante.
- Un business model à réinventer pour les constructeurs automobiles:
Image proche de la science-fiction, recherche à très long terme menée par Google et d’autres (à Stanford notamment)? La voiture autonome, sans conducteur humain, n’est pourtant pas une utopie, selon une étude de KPMG.
Elle estime que la voiture autonome est « une révolution inévitable car répondant à des attentes fortes de la société et des marchés », dont l’apparition répond à plusieurs critiques majeures faites à l’automobile: coût élevé de la mobilité automobile (en France, le coût total de possession d’un véhicule diesel s’élève en moyenne à 38.000 euros sur cinq ans), coût humain et financier des accidents de la route (le coût total des accidents est estimé en France à 23 milliards d’euros en 2011), décalage avec les attentes des plus jeunes, pour lesquels la conduite est vécue comme une obligation et non un plaisir, et saturation de l’espace public (entre 1960 et 2010, le nombre de véhicules enregistrés en France a été multiplié par 6, passant de 6,2 à 37,4 millions).
Pour Laurent des Places, associé KPMG secteur automobile:
« Aux États-Unis, les expériences pratiques menées par Google, suivies par un public de plus en plus large, et l’adoption récente par plusieurs Etats d’une législation autorisant les véhicules autonomes à circuler sur leur réseau routier, montrent comment l’alliance du régulateur et des nouvelles technologies peut transformer ce rêve en réalité. Si la technologie se montre effectivement capable de répondre à cette promesse, les voitures sans conducteurs deviendront rapidement populaires et tout l’écosystème de l’automobile en sera très profondément modifié. »KPMG estime que l’arrivée de la voiture autonome « repose sur l’intégration de briques technologiques complémentaires, faisant converger l’information obtenue de capteurs sensoriels installés sur le véhicule avec celle obtenue au travers de réseaux d’échanges de données entre véhicules ou entre un véhicule et un serveur central ».
L’étude cite plusieurs technologies assistant de plus en plus le conducteur avant de rendre la voiture réellement autonome:
- Le régulateur de vitesse adaptatif doté d’un capteur radar à longue portée permet de réguler la vitesse du véhicule en fonction de celui qui le précède tandis qu’un autre dispositif permet d’alerter le conducteur en cas changement de file.
- Le système d’aide au stationnement automatique, déjà disponible, montre comment les véhicules peuvent évoluer de manière autonome à basse vitesse.
Dans le domaine des réseaux, des technologies sont également en phase de test:
- L’échange automatique d’informations entre véhicules (V2V), à l’image de ce qui existe pour les avions de ligne, doit permettre de prévenir la majorité des accidents: chaque voiture communique en temps réel aux autres sa position, sa vitesse et sa direction, permettant ainsi d’anticiper et d’éviter les risques de collision. Ce système peut déclencher le freinage sans intervention humaine, mais suppose que tous les véhicules soient équipés. Les autorités américaines estiment que cette technologie pourrait réduire de 80% le risque de collision.
« En France, observe Laurent des Places, le renouvellement du parc automobile est long, de l’ordre de 15 ans. Pour avoir rapidement un nombre important de véhicules équipés et que le système soit efficace, il est donc nécessaire de concevoir un système peu onéreux qui puisse être installé facilement sur des voitures d’occasion. Les pouvoirs publics auront également un rôle important à jouer pour favoriser ou même imposer l’adoption du système. »L’étude montre que c’est la redondance des systèmes d’informations, à la fois embarqués et connectés, qui permettra de rendre les véhicules sûrs à 100% tout en limitant les besoins d’investissement.
Parmi les conséquences de l’avènement de la voiture sans conducteur, l’étude cite notamment:
- Un monde sans accidents: la voiture autonome serait théoriquement capable d’éviter 100% des accidents. Les hôpitaux français comptabiliseraient alors 30.000 hospitalisations en moins chaque année.
- Des budgets publics fortement touchés: l’Etat et les collectivités locales consacrent actuellement 16 milliards d’euros par an en France à l’exploitation du réseau routier (incluant l’entretien et la police). Le pilotage automatique des véhicules permettrait de multiplier la capacité des infrastructures existantes par cinq.
- Un fort impact environnemental: en raison d’une conduite plus fluide et de la possibilité de créer des trains de voitures attachées les unes aux autres, la voiture autonome consommerait moins de carburant que des voitures traditionnelles et serait ainsi moins polluante.
- Un business model à réinventer pour les constructeurs automobiles:
« L’avènement de la voiture autonome permet d’imaginer des flottes de véhicules à usage collectif, où l’utilisateur paierait au kilomètre au lieu d’acheter sa voiture. Cela suppose une modification importante de la façon dont les voitures sont aujourd’hui financées, d’autant que le parc automobile devrait logiquement se réduire fortement. Ces évolutions fondamentales seront encore amplifiées par l’importance accrue des systèmes d’informations dans la chaine de valeur de l’automobile, comme le montre la détermination de Google à prouver qu’il maîtrise la technologie nécessaire. »Photo: ministère américain des Transports
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