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Les volumes de données augmentent à un rythme croissant. Le cabinet
d’analystes Wikibon estime que le marché global des Big Data atteindra
53 milliards de $ d’ici à 2017, contre 5 milliards aujourd’hui en 2012.
Yves de Montcheuil, Talend, Vendredi 7 Décembre 2012
Les volumes de données augmentent à un rythme croissant. Le cabinet
d’analystes Wikibon estime que le marché global des Big Data atteindra
53 milliards de $ d’ici à 2017, contre 5 milliards aujourd’hui en 2012.
Parallèlement, le débat autour des Big Data est en train d’évoluer.
De plus en plus, les entreprises explorent leurs usages et trouvent des
moyens pour traiter, exploiter, analyser et fouiller les données
qu’elles collectent, afin d’en tirer les connaissances qui serviront de
base à leurs décisions futures.
Les Big Data offrent un potentiel sans limites aux entreprises,
quelle que soit leur taille. Les plus grandes ont été des pionnières de
leur adoption : elles ont testé les technologies afin de tirer le
meilleur parti des énormes volumes de données contenus dans leur système
d’information et caractérisés par une majorité de données non
structurées – réseaux sociaux, e-mails… Nous voyons également le
mouvement des Big Data se démocratiser à mesure que les plus petites
entreprises, dotées de moins de ressources, s’intéressent à ces
technologies pour améliorer leur agilité et dégager un avantage
concurrentiel.
Le business avant tout
Une nouvelle enquête sur l’adoption des Big Data réalisée par Talend auprès de professionnels impliqués dans la délivrance de solutions de données, confirme cette maturation rapide. 41% des entreprises interrogées par cette enquête couvrant à la fois l’Europe et l’Amérique du Nord, déclarent disposer d’une stratégie d’exploitation des Big Data, ce qui souligne non seulement cette adoption accrue de la démarche, mais également le fait que les Big Data sont de plus en plus considérées par les entreprises comme un facteur essentiel de développement.
Dans les entreprises disposant déjà d’une stratégie de Big Data, celle-ci est pilotée par différentes fonctions, ce qui indique que cette stratégie a désormais dépassé la phase d’adoption précoce. 39% des entreprises déclarent que leurs initiatives de Big Data sont initiées par leur département informatique ou par une approche « bottom up » visant à améliorer l’efficacité des processus de collecte et d’analyse de données. 48% des initiatives de Big Data sont pilotées par des directions métiers, ce qui prouve l’existence de motivations réelles à l’origine de l’adoption des Big Data, telles que par exemple l’augmentation du chiffre d’affaires, l’accroissement de la satisfaction des clients ou l’accélération des délais de mise sur le marché. Leur importance est un peu plus mise en relief par le fait que dans les entreprises ne disposant pas de stratégie formelle, la principale raison justifiant cette absence (76%) se situe dans l’inclusion des Big Data dans la stratégie globale de management de données de l’entreprise.
Facteurs de développement et bénéfices
Comme les constats précédents le prouvent, les entreprises considèrent aujourd’hui de plus en plus les Big Data comme une ressource stratégique et une démarche visant à dégager un avantage concurrentiel. Ceci s’explique par la capacité de l’approche à améliorer les processus de prise de décision, matérialisée par la possibilité d’analyser le passé et le présent afin de réaliser des projections précises. L’enquête révèle que le premier facteur de développement des Big Data, identifié par 68% des entreprises interrogées disposant d’une stratégie de Big Data, réside dans la volonté d’accroître la précision et la profondeur des analyses prédictives ou d’analyser des données actuelles ou historiques afin de réaliser des prévisions. L’optimisation des revenus (51%) et la génération de nouveaux revenus (48%) sont également citées au second et troisième rang : les entreprises ayant pour objectif de faire plus d’analyses approfondies afin de maximiser leurs parts de marché et leurs portefeuilles clients, par exemple via l’accroissement des ventes croisées.
Une fois encore les entreprises prennent de plus en plus conscience que la donnée peut représenter l’élément crucial de différentiation qui leur permettra de dépasser leurs concurrents. Dans cette course à l’armement, les entreprises capables de collecter et d’analyser des volumes accrus d’information, devraient être en mesure de prendre des décisions plus efficacement et plus rapidement que leurs concurrentes, en ciblant de nouveaux marchés, par exemple, ou en déterminant quand et pourquoi certains clients sont susceptibles de passer à la concurrence, ou encore en prévenant la fraude.
Pour celles qui ont mis en œuvre des projets de Big Data, 62% des entreprises indiquent avoir obtenu des bénéfices métiers. Les deux premiers étant l’optimisation des processus métiers (28%) et l’amélioration des processus de marketing et de vente (24%).
Les entreprises cherchent à optimiser leurs processus métiers via l’intégration de leurs données et de leurs applications. Le département informatique intègre des datawarehouses et des systèmes décisionnels existants avec divers jeux de données structurées et non structurées afin d’approfondir leurs analyses. L’enquête révèle que les applications les plus communément intégrées sont les transactions financières (48,2%), les données issues des médias sociaux et d’Internet (48,2%), suivis par les logs web (35,8%) et les CDR (call data records : 28,4%).
En analysant les données issues des médias sociaux et d’Internet, les entreprises sont en mesure de comprendre qui sont les influenceurs de tout réseau social ou toute communauté, c’est-à-dire ceux qui exercent le plus d’influence sur les autres utilisateurs des réseaux sociaux. Parallèlement, en corrélant des transactions financières et des CDR avec des données décrivant les parcours de navigation, elles peuvent générer une vue plus complète des comportements et tendances d’achat de leurs clients.
Les défis liés à la mise en œuvre
Les défis techniques liés au traitement des Big Data concernent l’intégration, la recherche et l’analyse de volumes massifs de données. Cependant, comme pour tout nouveau paradigme, les entreprises doivent également trouver les bonnes compétences, obtenir une validation budgétaire, respecter leurs pratiques métiers et gérer les inconnues. Selon un rapport publié récemment par les analystes de McKinsey & Co, les Etats-Unis sont confrontés à une carence de spécialistes, estimée à un chiffre compris entre 140 à 190 000 experts dotés de compétences analytiques approfondies, ainsi que de 1,5 millions de managers et d’analystes afin d’exploiter les Big Data et de prendre des décisions en fonction des résultats de leurs analyses. De nombreux projets pionniers de Big Data s’affranchissent de toute structure explicite de gestion de projet et avec le temps, les entreprises intégreront des normes et procédures comme elles l’ont fait dans le passé avec leurs projets de management de données. Selon l’enquête, 61% des entreprises considèrent que le principal défi lié aux Big Data consiste à allouer une quantité suffisante de temps, de budget et de ressources, et plus de la moitié (52%) signalent une absence d’expertise interne en matière de Big Data.
Préparer l’avenir
A mesure que les entreprises cherchent à matérialiser leur vision des Big Data dans une réalité pratique offrant les bénéfices commerciaux qu’elles cherchent à obtenir, les solutions open source proposent une solution attrayante. Elles sont particulièrement efficaces lorsqu’elles sont combinées avec des solutions open source de management, de qualité et d’intégration de données, fournies par des éditeurs comme Talend, qui les aident à abattre les barrières techniques.
Cette puissance combinaison permet, même aux plus petites entreprises, de répondre à leurs problématiques de Big Data, de prendre en charge des questions opérationnelles complexes de manière peu coûteuse, d’améliorer les prises de décisions et, au final, d’obtenir un avantage concurrentiel déterminant.
L’enquête de Talend explique clairement que les entreprises sont effectivement en train de mettre en place des stratégies de Big Data et qu’elles considèrent de plus en plus la technologie comme une ressource stratégique capable de leur donner une avance sur leur concurrence. Et à mesure qu’apparaissent des technologies puissantes, accessibles et économiques, cette vision se transforme en réalité.
Le business avant tout
Une nouvelle enquête sur l’adoption des Big Data réalisée par Talend auprès de professionnels impliqués dans la délivrance de solutions de données, confirme cette maturation rapide. 41% des entreprises interrogées par cette enquête couvrant à la fois l’Europe et l’Amérique du Nord, déclarent disposer d’une stratégie d’exploitation des Big Data, ce qui souligne non seulement cette adoption accrue de la démarche, mais également le fait que les Big Data sont de plus en plus considérées par les entreprises comme un facteur essentiel de développement.
Dans les entreprises disposant déjà d’une stratégie de Big Data, celle-ci est pilotée par différentes fonctions, ce qui indique que cette stratégie a désormais dépassé la phase d’adoption précoce. 39% des entreprises déclarent que leurs initiatives de Big Data sont initiées par leur département informatique ou par une approche « bottom up » visant à améliorer l’efficacité des processus de collecte et d’analyse de données. 48% des initiatives de Big Data sont pilotées par des directions métiers, ce qui prouve l’existence de motivations réelles à l’origine de l’adoption des Big Data, telles que par exemple l’augmentation du chiffre d’affaires, l’accroissement de la satisfaction des clients ou l’accélération des délais de mise sur le marché. Leur importance est un peu plus mise en relief par le fait que dans les entreprises ne disposant pas de stratégie formelle, la principale raison justifiant cette absence (76%) se situe dans l’inclusion des Big Data dans la stratégie globale de management de données de l’entreprise.
Facteurs de développement et bénéfices
Comme les constats précédents le prouvent, les entreprises considèrent aujourd’hui de plus en plus les Big Data comme une ressource stratégique et une démarche visant à dégager un avantage concurrentiel. Ceci s’explique par la capacité de l’approche à améliorer les processus de prise de décision, matérialisée par la possibilité d’analyser le passé et le présent afin de réaliser des projections précises. L’enquête révèle que le premier facteur de développement des Big Data, identifié par 68% des entreprises interrogées disposant d’une stratégie de Big Data, réside dans la volonté d’accroître la précision et la profondeur des analyses prédictives ou d’analyser des données actuelles ou historiques afin de réaliser des prévisions. L’optimisation des revenus (51%) et la génération de nouveaux revenus (48%) sont également citées au second et troisième rang : les entreprises ayant pour objectif de faire plus d’analyses approfondies afin de maximiser leurs parts de marché et leurs portefeuilles clients, par exemple via l’accroissement des ventes croisées.
Une fois encore les entreprises prennent de plus en plus conscience que la donnée peut représenter l’élément crucial de différentiation qui leur permettra de dépasser leurs concurrents. Dans cette course à l’armement, les entreprises capables de collecter et d’analyser des volumes accrus d’information, devraient être en mesure de prendre des décisions plus efficacement et plus rapidement que leurs concurrentes, en ciblant de nouveaux marchés, par exemple, ou en déterminant quand et pourquoi certains clients sont susceptibles de passer à la concurrence, ou encore en prévenant la fraude.
Pour celles qui ont mis en œuvre des projets de Big Data, 62% des entreprises indiquent avoir obtenu des bénéfices métiers. Les deux premiers étant l’optimisation des processus métiers (28%) et l’amélioration des processus de marketing et de vente (24%).
Les entreprises cherchent à optimiser leurs processus métiers via l’intégration de leurs données et de leurs applications. Le département informatique intègre des datawarehouses et des systèmes décisionnels existants avec divers jeux de données structurées et non structurées afin d’approfondir leurs analyses. L’enquête révèle que les applications les plus communément intégrées sont les transactions financières (48,2%), les données issues des médias sociaux et d’Internet (48,2%), suivis par les logs web (35,8%) et les CDR (call data records : 28,4%).
En analysant les données issues des médias sociaux et d’Internet, les entreprises sont en mesure de comprendre qui sont les influenceurs de tout réseau social ou toute communauté, c’est-à-dire ceux qui exercent le plus d’influence sur les autres utilisateurs des réseaux sociaux. Parallèlement, en corrélant des transactions financières et des CDR avec des données décrivant les parcours de navigation, elles peuvent générer une vue plus complète des comportements et tendances d’achat de leurs clients.
Les défis liés à la mise en œuvre
Les défis techniques liés au traitement des Big Data concernent l’intégration, la recherche et l’analyse de volumes massifs de données. Cependant, comme pour tout nouveau paradigme, les entreprises doivent également trouver les bonnes compétences, obtenir une validation budgétaire, respecter leurs pratiques métiers et gérer les inconnues. Selon un rapport publié récemment par les analystes de McKinsey & Co, les Etats-Unis sont confrontés à une carence de spécialistes, estimée à un chiffre compris entre 140 à 190 000 experts dotés de compétences analytiques approfondies, ainsi que de 1,5 millions de managers et d’analystes afin d’exploiter les Big Data et de prendre des décisions en fonction des résultats de leurs analyses. De nombreux projets pionniers de Big Data s’affranchissent de toute structure explicite de gestion de projet et avec le temps, les entreprises intégreront des normes et procédures comme elles l’ont fait dans le passé avec leurs projets de management de données. Selon l’enquête, 61% des entreprises considèrent que le principal défi lié aux Big Data consiste à allouer une quantité suffisante de temps, de budget et de ressources, et plus de la moitié (52%) signalent une absence d’expertise interne en matière de Big Data.
Préparer l’avenir
A mesure que les entreprises cherchent à matérialiser leur vision des Big Data dans une réalité pratique offrant les bénéfices commerciaux qu’elles cherchent à obtenir, les solutions open source proposent une solution attrayante. Elles sont particulièrement efficaces lorsqu’elles sont combinées avec des solutions open source de management, de qualité et d’intégration de données, fournies par des éditeurs comme Talend, qui les aident à abattre les barrières techniques.
Cette puissance combinaison permet, même aux plus petites entreprises, de répondre à leurs problématiques de Big Data, de prendre en charge des questions opérationnelles complexes de manière peu coûteuse, d’améliorer les prises de décisions et, au final, d’obtenir un avantage concurrentiel déterminant.
L’enquête de Talend explique clairement que les entreprises sont effectivement en train de mettre en place des stratégies de Big Data et qu’elles considèrent de plus en plus la technologie comme une ressource stratégique capable de leur donner une avance sur leur concurrence. Et à mesure qu’apparaissent des technologies puissantes, accessibles et économiques, cette vision se transforme en réalité.
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