A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/mobile-ameliorer-acces-sante-zone-rurale?utm_source=emv&utm_medium=mail&utm_campaign=lettre_toute_zone
Les zones rurales et urbaines ne font pas faces aux
mêmes problématiques de santé. Mais les NTIC, et notamment le mobile,
peuvent avoir un impact positif sur l'accès aux soins de santé dans les
zones rurales.
La santé mobile est une tendance à la mode. De
nombreuses études identifient les usages et comportements qui en
émergent, mais très peu s'intéressent de plus près aux différences qu'il
peut y avoir entre les zones urbaines et les zones rurales, en termes
de pénétration de la santé mobile, amsi également au sujet de l'impact
que les NTIC peuvent avoir sur les conditions de santé des populations
locales. Une étude de UnitedHealth* explique qu'il y a 50 millions
d'Américains qui vivent dans des zones rurales, qui ont des
problématiques propres. 19,5% des Américains vivant dans des zones
rurales disent "être en état de santé médiocre au mauvais, comparé à
15,6% des habitants de zones urbaines." Il y a moitié moins de médecins
par 100,000 habitants dans les zones rurales que dans les zones
urbaines, et s'il existe des cliniques et hôpitaux locaux, les patients
doivent en moyenne parcourir 100km pour obtenir des soins de santé
spécialisés, et les trois quarts des hospitalisations de patients ruraux
ont lieu dans des hôpitaux urbains.
Les mobiles et la télémédecine peuvent améliorer les soins de santé ruraux
Dans ce contexte, quel impact peuvent avoir la santé mobile et la télémédecine? Les appareils mobiles sont déjà utilisés, dans une certaine mesure, dans les zones rurales, avec différents types d’applocations : la transmission de données ou d’images cliniques d’un patient à un médecin ou un hôpital, l’amélioration de la communication entre patients et médecins, la télé-pharmacie (qui permet par exemple plus facilement de passer ses commandes de médicaments. Bien sûr, les appareils médicaux qui se connectent au mobile ont également du potentiel : un simple smartphone peut mesurer le taux de glucose dans le santé d’un patient, et autres données de base. Les robots sont également cités par l’étude, car ils peuvent être utilisés pour les opérations chirurgicales à distance, bien que celles-ci soient encore peu développées. Tandis que ces technologies permettent une meilleure communication entre patients et médecins, il reste des barrières à l’adoption de ces solutions.
Les médecins voient l’adoption des ces technologies comme un challenge
33% des médecins ruraux ont recours à l’imagerie numérique à distance, 17% consultent un collègue spécialisé à distance, 9% font des consultations en ligne. 56% n’utilisent pas la télé-médecine. Du coté des patients, l’adoption de la santé mobile est relativement faible, mais les chiffres sont presque les mêmes qu’en zone urbaine (il est encore trop tôt pour distinguer de vraies différences). 10% des habitants de zones rurales reçoivent des SMS liés à la santé contre 11% en zone urbaine, et 11% utilisent des applications de santé mobile contre 12% en zone rurale. Les barrières majeures à l’adoption, pour les médecins, sont : le coût de l’équipement, le remboursement, les complications administratives, et le besoin de formations. Côté patients, l’adoption est très liée à la couverture réseau et à la pénétration des smartphones : 74% des résidents ruraux utilisent Internet, 77% possèdent un téléphone mobile mais seulement 38% possèdent un smartphone.
*Modernizing Rural Health Care July 2011
Les mobiles et la télémédecine peuvent améliorer les soins de santé ruraux
Dans ce contexte, quel impact peuvent avoir la santé mobile et la télémédecine? Les appareils mobiles sont déjà utilisés, dans une certaine mesure, dans les zones rurales, avec différents types d’applocations : la transmission de données ou d’images cliniques d’un patient à un médecin ou un hôpital, l’amélioration de la communication entre patients et médecins, la télé-pharmacie (qui permet par exemple plus facilement de passer ses commandes de médicaments. Bien sûr, les appareils médicaux qui se connectent au mobile ont également du potentiel : un simple smartphone peut mesurer le taux de glucose dans le santé d’un patient, et autres données de base. Les robots sont également cités par l’étude, car ils peuvent être utilisés pour les opérations chirurgicales à distance, bien que celles-ci soient encore peu développées. Tandis que ces technologies permettent une meilleure communication entre patients et médecins, il reste des barrières à l’adoption de ces solutions.
Les médecins voient l’adoption des ces technologies comme un challenge
33% des médecins ruraux ont recours à l’imagerie numérique à distance, 17% consultent un collègue spécialisé à distance, 9% font des consultations en ligne. 56% n’utilisent pas la télé-médecine. Du coté des patients, l’adoption de la santé mobile est relativement faible, mais les chiffres sont presque les mêmes qu’en zone urbaine (il est encore trop tôt pour distinguer de vraies différences). 10% des habitants de zones rurales reçoivent des SMS liés à la santé contre 11% en zone urbaine, et 11% utilisent des applications de santé mobile contre 12% en zone rurale. Les barrières majeures à l’adoption, pour les médecins, sont : le coût de l’équipement, le remboursement, les complications administratives, et le besoin de formations. Côté patients, l’adoption est très liée à la couverture réseau et à la pénétration des smartphones : 74% des résidents ruraux utilisent Internet, 77% possèdent un téléphone mobile mais seulement 38% possèdent un smartphone.
*Modernizing Rural Health Care July 2011
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