A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/big-data-les-freins-sont-d-abord-financiers-39785130.htm#xtor=EPR-100
Analyse : Pour les décideurs
interrogés par Markess, le Big Data n’apparaît franchement pas comme une
révolution ou une rupture, et 31% déclarent avoir des projets en cours.
Et les autres ? Pour les réfractaires, il va d’abord valoir résoudre la
question des gains concrets, du ROI et du manque de budget.
Le concept émergent de Big Data fait office aujourd’hui de fourre-tout,
englobant aussi bien des problématiques de stockage de données que
d’analyse prédictive. Les fournisseurs de technologies ont leur part de
responsabilité et tendent souvent à estampiller Big Data leurs propres
produits.
Une tendance à laquelle a aussi été confronté le Cloud Computing, même si depuis la définition de ce que recouvre cette appellation s’est un peu affinée. Mais malgré une image brouillonne, le Big Data aurait déjà ses connaisseurs. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude réalisée par Markess International, et sponsorisée par IBM, EMC et SAS.
70% ont une bonne ou très bonne connaissance du Big Data
Selon cette étude « Nouvelles perspectives d'exploitation des données clients avec le big data », 58% des décideurs interrogés (110 dont 60% rattachés à une direction informatique) déclarent avoir une bonne connaissance du Big Data et 12% une très bonne connaissance. Ils ne seraient que 7% à faire part de leur ignorance.
Ce constat est moins vrai après approfondissement. Les décideurs sont ainsi plus ou moins à l’aise avec les différentes technologies associées au Big Data. Ils sont d’abord familiarisés avec les questions d’analyse des données non-structurées, l’analyse prédictive et la visualisation de données. L’écosystème Hadoop et les bases de données orientées mémoire sont en revanche perçus comme des concepts vagues.
Sans surprise, le Big Data, pour ces répondants, c’est donc d’abord procéder à de l’analyse de données non-structurées (42%) et de nouveaux types et sources de données à explorer - celles des réseaux sociaux notamment – pour 35% d’entre eux. Ils sont moins nombreux à y associer de nouvelles technologies, dont bases de données (25%), et l’analyse en temps réel (8%).
Avec une vision qui englobe finalement des technologies et pratiques existante, pas très éloignées du décisionnel tel qu’on le connait, il n’est pas surprenant de constater que 31% des décideurs interrogés font état de projets Big Data en cours – même s’ils sont plus nombreux à ne rien prévoir à ce stade (38%).
Un projet Big Data a-t-il un ROI ? 31% l'ignorent ou en doutent
31% de projets Big Data, c’est déjà beaucoup. Trop sans doute, et ce vraisemblablement en raison d’une définition très extensible de ce concept. Cette hypothèse est d’ailleurs confirmée par la nature des projets effectivement engagés (49% planchent par exemple sur l’optimisation de la qualité des données clients et 44% réalisent de l’analyse prédictive de ces mêmes données).
A titre de comparaison, dans une précédente étude d’IDC commandée par EMC, elles étaient 18% d’entreprises à témoigner de projets Big Data. Et l’intérêt à l’égard de ces technologies était nettement tempéré, notamment de la part des responsables infrastructure (77% estimaient que le Big Data n’était pas vraiment un sujet pour leur entreprise et 73% ne percevaient pas de bénéfices).
Quelles sont justement, au-delà peut-être de l’intuition d’être confronté à un concept fumeux par certains aspects ou du moins encore trop piloté par le marketing des prestataires IT, les raisons qui pourraient réfréner les démarches Big Data des entreprises ? Ces freins sont majoritairement de nature financière.
31% des décideurs expriment des difficultés à identifier les gains concrets ou le ROI de tels projets. Autant d’entreprises donc peu désireuses de se lancer à l’aveugle. Deuxième frein invoqué : le manque de budget (26%). Le frein technologique arrive lui nettement derrière avec 19% de répondants mentionnant l’impact sur le SI en place.
Une tendance à laquelle a aussi été confronté le Cloud Computing, même si depuis la définition de ce que recouvre cette appellation s’est un peu affinée. Mais malgré une image brouillonne, le Big Data aurait déjà ses connaisseurs. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude réalisée par Markess International, et sponsorisée par IBM, EMC et SAS.
70% ont une bonne ou très bonne connaissance du Big Data
Selon cette étude « Nouvelles perspectives d'exploitation des données clients avec le big data », 58% des décideurs interrogés (110 dont 60% rattachés à une direction informatique) déclarent avoir une bonne connaissance du Big Data et 12% une très bonne connaissance. Ils ne seraient que 7% à faire part de leur ignorance.
Ce constat est moins vrai après approfondissement. Les décideurs sont ainsi plus ou moins à l’aise avec les différentes technologies associées au Big Data. Ils sont d’abord familiarisés avec les questions d’analyse des données non-structurées, l’analyse prédictive et la visualisation de données. L’écosystème Hadoop et les bases de données orientées mémoire sont en revanche perçus comme des concepts vagues.
Sans surprise, le Big Data, pour ces répondants, c’est donc d’abord procéder à de l’analyse de données non-structurées (42%) et de nouveaux types et sources de données à explorer - celles des réseaux sociaux notamment – pour 35% d’entre eux. Ils sont moins nombreux à y associer de nouvelles technologies, dont bases de données (25%), et l’analyse en temps réel (8%).
Avec une vision qui englobe finalement des technologies et pratiques existante, pas très éloignées du décisionnel tel qu’on le connait, il n’est pas surprenant de constater que 31% des décideurs interrogés font état de projets Big Data en cours – même s’ils sont plus nombreux à ne rien prévoir à ce stade (38%).
Un projet Big Data a-t-il un ROI ? 31% l'ignorent ou en doutent
31% de projets Big Data, c’est déjà beaucoup. Trop sans doute, et ce vraisemblablement en raison d’une définition très extensible de ce concept. Cette hypothèse est d’ailleurs confirmée par la nature des projets effectivement engagés (49% planchent par exemple sur l’optimisation de la qualité des données clients et 44% réalisent de l’analyse prédictive de ces mêmes données).
A titre de comparaison, dans une précédente étude d’IDC commandée par EMC, elles étaient 18% d’entreprises à témoigner de projets Big Data. Et l’intérêt à l’égard de ces technologies était nettement tempéré, notamment de la part des responsables infrastructure (77% estimaient que le Big Data n’était pas vraiment un sujet pour leur entreprise et 73% ne percevaient pas de bénéfices).
Quelles sont justement, au-delà peut-être de l’intuition d’être confronté à un concept fumeux par certains aspects ou du moins encore trop piloté par le marketing des prestataires IT, les raisons qui pourraient réfréner les démarches Big Data des entreprises ? Ces freins sont majoritairement de nature financière.
31% des décideurs expriment des difficultés à identifier les gains concrets ou le ROI de tels projets. Autant d’entreprises donc peu désireuses de se lancer à l’aveugle. Deuxième frein invoqué : le manque de budget (26%). Le frein technologique arrive lui nettement derrière avec 19% de répondants mentionnant l’impact sur le SI en place.
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