Derrière la technologie, des hommes. Selon une étude IDC pour
le compte de Microsoft, le cloud va favoriser la création de 14 millions
d’emplois dans le monde d’ici 2015 (189 000 en France).
Le cloud, destructeur d’emplois ? Une étude IDC, commandée par Microsoft, prend à rebrousse-poil cette affirmation.
L’informatique en nuage permettrait de créer 14 millions d’emplois dans le monde d’ici à 2015.
En France, on en ressentirait également l’impact : 189 000 emplois supplémentaires en trois ans (avec une augmentation de 137% entre 2012 et 2015).
La moitié d’entre eux pourraient se concrétiser dès cette année si le business est toujours aussi florissant.
Un élan que les PME pourraient fortement accompagner (elles fourniraient la moitié des nouveaux postes à pourvoir).
Toujours dans l’étude IDC, « les revenus issus des innovations cloud pourraient atteindre 1100 milliards de dollars par an d’ici 2015. »
Le cabinet d’études IT considèrent que les technologies cloud seront très rapidement adoptées en entreprise pour plusieurs raisons : « un très bon retour sur investissement« , « plus de flexibilité » et des nouvelles sources de revenus générées par le levier de l’innovation.
Les conclusions d’IDC arrangent énormément Microsoft qui s’investit notamment à travers sa plate-forme Windows Azure.
Pour convaincre les entreprises, il faudra toutefois s’assurer que la panne mondiale survenue la semaine dernière ne se renouvelle pas trop souvent.
Mais il est vrai que Microsoft fournit des efforts pour assurer un niveau de disponibilité du service.
C’est une question de crédibilité de son offre face à des concurrents comme IBM ou l’offensif Amazon Web Services.
Difficile de parler de poussée de l’innovation technologique en l’état actuel. IDC rappelle que 75% des dépenses IT dans le monde sont pour l’instant réservées à l’entretien et à la mise à jour de rustines des anciens systèmes.
Un coût fortement réduit dans le nuage, en particulier dans les pays émergents qui pourront souvent passer directement au cloud, sans passer par les anciennes technologies.
Sur des marchés à forte croissance comme la Chine et l’Inde, ce sont ainsi 6,75 millions d’emplois qui seront créés par le cloud.
« Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le cloud computing contribuerait à détruire des emplois, le cloud va en réalité être un facteur de création d’emplois – un facteur majeur. »
Reste néanmoins l’idée ancrée au sein des DSI des entreprises selon laquelle le cloud est perçu comme un moyen d’externaliser une partie des services informatiques à l’extérieur.
Un mouvement censé générer des économies sur les coûts d’infrastructures mais qui pourrait aussi avoir un impact sur le périmètre de collaborateurs rattachés aux services informatiques. Et cela, on en parle moins.
Ci-dessous : graphique sur la création de jobs dans le monde grâce à l’essor du cloud (source IDC-Microsoft)
Logo : © James Thew – Fotolia.com
http://www.itespresso.fr/le-cloud-veritable-source-de-creation-demplois-selon-microsoft-idc-51483.html
L’informatique en nuage permettrait de créer 14 millions d’emplois dans le monde d’ici à 2015.
En France, on en ressentirait également l’impact : 189 000 emplois supplémentaires en trois ans (avec une augmentation de 137% entre 2012 et 2015).
La moitié d’entre eux pourraient se concrétiser dès cette année si le business est toujours aussi florissant.
Un élan que les PME pourraient fortement accompagner (elles fourniraient la moitié des nouveaux postes à pourvoir).
Toujours dans l’étude IDC, « les revenus issus des innovations cloud pourraient atteindre 1100 milliards de dollars par an d’ici 2015. »
Le cabinet d’études IT considèrent que les technologies cloud seront très rapidement adoptées en entreprise pour plusieurs raisons : « un très bon retour sur investissement« , « plus de flexibilité » et des nouvelles sources de revenus générées par le levier de l’innovation.
Les conclusions d’IDC arrangent énormément Microsoft qui s’investit notamment à travers sa plate-forme Windows Azure.
Pour convaincre les entreprises, il faudra toutefois s’assurer que la panne mondiale survenue la semaine dernière ne se renouvelle pas trop souvent.
Mais il est vrai que Microsoft fournit des efforts pour assurer un niveau de disponibilité du service.
C’est une question de crédibilité de son offre face à des concurrents comme IBM ou l’offensif Amazon Web Services.
Difficile de parler de poussée de l’innovation technologique en l’état actuel. IDC rappelle que 75% des dépenses IT dans le monde sont pour l’instant réservées à l’entretien et à la mise à jour de rustines des anciens systèmes.
Un coût fortement réduit dans le nuage, en particulier dans les pays émergents qui pourront souvent passer directement au cloud, sans passer par les anciennes technologies.
Sur des marchés à forte croissance comme la Chine et l’Inde, ce sont ainsi 6,75 millions d’emplois qui seront créés par le cloud.
« Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le cloud computing contribuerait à détruire des emplois, le cloud va en réalité être un facteur de création d’emplois – un facteur majeur. »
Reste néanmoins l’idée ancrée au sein des DSI des entreprises selon laquelle le cloud est perçu comme un moyen d’externaliser une partie des services informatiques à l’extérieur.
Un mouvement censé générer des économies sur les coûts d’infrastructures mais qui pourrait aussi avoir un impact sur le périmètre de collaborateurs rattachés aux services informatiques. Et cela, on en parle moins.
Ci-dessous : graphique sur la création de jobs dans le monde grâce à l’essor du cloud (source IDC-Microsoft)
Logo : © James Thew – Fotolia.com
http://www.itespresso.fr/le-cloud-veritable-source-de-creation-demplois-selon-microsoft-idc-51483.html
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