Les startup du marché de l'éducation
numérique commencent, petit à petit, à saturer le secteur. Une étude
livre des recommandations pour éviter qu'une startup ne faillisse en
tentant de commercialiser un produit.
Le secteur des technologies de l'éducation est
en pleine progression, et la taille de son marché devrait dépasser 1,2
trillions de dollars d'ici l'année 2015. Ce secteur a attiré les regards
de nombreux acteurs et médias avec la réussite spectaculaire de
certaines startup, à l'instar de Coursera et de ses 2,8 millions
d'étudiants enregistrés ou d'Udacity et de ses financements
exceptionnels, plus de vingt millions de dollars soulevés. Le
cheminement d'une startup n'est pourtant pas aisé. Allmand Law, cabinet
d'avocats fondé au Texas et spécialisé dans les failles d'entreprises, a
indiqué dans une analyse de février 2013 que plus de 90% des startup du
secteur technologique sont amenées à échouer. Samantha Faire,
chercheuse pour MBAOnline, site dédié à l’orientation des étudiants en
MBA,
a analysé l'état des lieux actuel du secteur de l'EdTech, et en a retiré plusieurs recommandations à l'attention de startup qui voudraient proposer un produit sur ce marché.
L'utilisateur en ligne de mire
De très nombreux acteurs saturent déjà le marché de l'éducation
numérique et, afin de prendre en compte le temps et l'argent limité des
étudiants comme des parents d'élève, le modèle freemium pourrait
s'avérer payant. Ce modèle économique propose le lancement d'un produit
gratuit auquel se rajoute des fonctionnalités payantes. Il s'agit aussi
d'une manière particulière pour tester un produit directement auprès des
utilisateurs et prouver aux investisseurs la valeur d'un futur produit.
D'où la nécessité de bien connaître le public auquel une startup veut
s'adresser, et d'être sûr de répondre à un besoin du consommateur.
S'adresser directement au consommateur via des entretiens peut être une
solution, adoptée par les fondateurs de The Testive. Pour Youtopia,
plateforme de management de classe,
la ludification du produit permet aux créateurs de la startup de rester
attentifs aux utilisateurs via les retours d'expérience.
Investissements et cibles des produits
D'autres éléments, plus généraux, interviendraient dans la réussite
d'une startup pour Samantha Faire. S'il est possible de trouver des
partenaires et des investisseurs son propre campus universitaire, la
construction d'une base de contacts est aussi importante que la finalité
d'utilisation du produit technologique. La construction d'un réseau,
par les incubateurs comme les conférences, permet alors d'assurer
certaines assises. Enfin, une approche ascendante du secteur a pu
fonctionner pour certaines startups comme StatFuse, en s'adressant
directement à la fois aux seniors et parents d'élèves et les conseils de
direction des établissements scolaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire