A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/fraudes-a-la-carte-bancaire-sur-internet-17-milliard-d-euros-de-tentatives-en-2012-en-france-39789339.htm
Sécurité : Selon FIA-NET, les
tentatives de fraudes représentent 3% des 26 millions de transactions
analysées par le spécialiste l'an passé.
Même si les consommateurs sont plus vigilants, les fraudes à la carte de
paiement sur Internet continuent à fortement progresser. En janvier
dernier, l'Observatoire national de la
délinquance et des réponses pénales (ONDRP) indiquait qu'en 2011,
2,5% des ménages français ont déclaré avoir été victimes de ce délit,
soit 600 000 ménages contre 500 000 un an plus tôt.52% des
victimes déclarent que la fraude subie "a été effectué dans un commerce
en ligne", c'est-à-dire en utilisant leurs informations bancaires
confidentielles, numéros de comptes, de cartes ou identifiants de
connexion.
Cette fois, c'est le livre blanc Certissim de FIA-NET qui fait le point sur cette tendance. Selon le spécialiste de la sécurité du e-commerce, les tentatives de fraude à la carte bancaire représentent près de 2,9% des 26 millions de transactions sur internet en France en 2012 analysées par le spécialiste.
Le total de ces tentatives atteindrait 1,7 milliard d'euros sur les 45 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisé par le commerce en ligne français en 2012, soit une part de 3,91% en valeur. Les tentatives réussies (1 sur 30) ont finalement rapporté 80 millions d'euros aux cyber-escrocs.
Montant moyen des fraudes : 297 euros
Le montant moyen d'une transaction frauduleuse serait de 297 euros contre 323 euros en 2011. Le "panier moyen" est à la baisse mais le nombre de tentatives est donc à la hausse.
Outre les volumes, c'est surtout les méthodes qui inquiètent : la fraude à la carte bancaire devenant de plus en plus une industrie articulée autour de réseaux de mieux en mieux organisés qui associe plusieurs techniques comme l'usurpation d'identité et le phishing par parvenir à leurs fins. Le tout étant de mettre la main sur des identités crédibles afin de contourner les protections des marchands et des banques.
"Deux facteurs ont contribué à l’augmentation du risque de fraude sur Internet ces dernières années. D’une part, la démocratisation de la vente en ligne a créée de nouvelles opportunités, tant en volume qu’en valeur, pour les fraudeurs. D’autre part, le secteur a fait face à l’arrivée de nouveaux fraudeurs, professionnels, intégrés au sein d’organisations criminelles, améliorant sans cesse leurs méthodes et cherchant à industrialiser la fraude afin de maximiser le gain", explique le spécialiste.
"Cette industrialisation est la différence majeure entre un fraudeur opportuniste et un fraudeur professionnel. Le premier ne donne pas suite à sa tentative lorsqu’elle est réussie alors que le second réitèrera autant que possible une fraude aboutie", poursuit-il.
Autre tendance de fond, l'élargissement des domaines visés. Si la high-tech a longtemps été la plus prisée par les escrocs (car la revente de ces produits est aisée), FIA-NET souligne que toutes les familles de produits sont désormais touchées, même l'alimentaire. La crise n'est pas étrangère à ce phénomène.
"Le contexte économique fait que toute marchandise est susceptible d’être fraudée et revendue, de l’alimentaire aux voyages jusqu’aux couches pour bébés", explique Alexandre Arcouteil, Responsable d’Activité Certissim.
Cette fois, c'est le livre blanc Certissim de FIA-NET qui fait le point sur cette tendance. Selon le spécialiste de la sécurité du e-commerce, les tentatives de fraude à la carte bancaire représentent près de 2,9% des 26 millions de transactions sur internet en France en 2012 analysées par le spécialiste.
Le total de ces tentatives atteindrait 1,7 milliard d'euros sur les 45 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisé par le commerce en ligne français en 2012, soit une part de 3,91% en valeur. Les tentatives réussies (1 sur 30) ont finalement rapporté 80 millions d'euros aux cyber-escrocs.
Montant moyen des fraudes : 297 euros
Le montant moyen d'une transaction frauduleuse serait de 297 euros contre 323 euros en 2011. Le "panier moyen" est à la baisse mais le nombre de tentatives est donc à la hausse.
Outre les volumes, c'est surtout les méthodes qui inquiètent : la fraude à la carte bancaire devenant de plus en plus une industrie articulée autour de réseaux de mieux en mieux organisés qui associe plusieurs techniques comme l'usurpation d'identité et le phishing par parvenir à leurs fins. Le tout étant de mettre la main sur des identités crédibles afin de contourner les protections des marchands et des banques.
"Deux facteurs ont contribué à l’augmentation du risque de fraude sur Internet ces dernières années. D’une part, la démocratisation de la vente en ligne a créée de nouvelles opportunités, tant en volume qu’en valeur, pour les fraudeurs. D’autre part, le secteur a fait face à l’arrivée de nouveaux fraudeurs, professionnels, intégrés au sein d’organisations criminelles, améliorant sans cesse leurs méthodes et cherchant à industrialiser la fraude afin de maximiser le gain", explique le spécialiste.
"Cette industrialisation est la différence majeure entre un fraudeur opportuniste et un fraudeur professionnel. Le premier ne donne pas suite à sa tentative lorsqu’elle est réussie alors que le second réitèrera autant que possible une fraude aboutie", poursuit-il.
Autre tendance de fond, l'élargissement des domaines visés. Si la high-tech a longtemps été la plus prisée par les escrocs (car la revente de ces produits est aisée), FIA-NET souligne que toutes les familles de produits sont désormais touchées, même l'alimentaire. La crise n'est pas étrangère à ce phénomène.
"Le contexte économique fait que toute marchandise est susceptible d’être fraudée et revendue, de l’alimentaire aux voyages jusqu’aux couches pour bébés", explique Alexandre Arcouteil, Responsable d’Activité Certissim.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire