A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/project-madison-invite-internautes-contribuer-elaboration-de-projets-de-loi_420668
Le Projet Madison, porté par un membre
de la Chambre des Représentants américaine, applique le modèle du
crowdsourcing à l’ébaloration des projets de loi.
En Janvier 2012, environ 7000 sites américains, parmi lesquels Wikipédia et Reddit, avaient viré au noir pour manifester leur opposition aux projets de loi
SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (Protect IP Act), introduits à la
Chambre des Représentants, et visant à lutter contre le piratage. C’est
suite à cet incident, reflet d’une incompréhension entre la certaines
parties de la classe politique et le monde du web, qu’est lancé le Project Madison.
Porté par Darrell Issa , membre de la Chambre des Représentants et
grand défenseur d’un gouvernement ouvert, ce projet a pour objectif de
démocratiser le processus de rédaction de projets de loi. L'expérience
est pour l'instant limitée aux projets de loi concernant le web et les
technologies de la communication et de l’information, et pouvant
potentiellement porter atteinte à la liberté du Web.
Législation interactive et collaborative
Concrètement, Project Madison se présente sous la forme d’une plateforme de législation interactive. On y trouve ainsi plusieurs projets de loi, qu’il est possible de modifer, d’annoter, de commenter. Il suffit de surligner un passage du texte, et de faire ses commentaires, qui apparaissent dans une marge à droite. Il est également possible de tout simplement suggérer une formulation alternative, que les internautes peuvent “aimer,” “ne pas aimer,” commenter, partager les propositions sur les réseaux sociaux, et poser des questions à la communauté. Les suggestions les plus populaires remontent automatiquement en haut de la liste. Depuis, Madison est devenu un software open source d’édition de documents.
Aucune autorité légale
Cette forme de législation “crowdsourcée” n’a pas nécessairement pour objectif de soumettre tout texte de loi aux internautes. Il s’agit d’apporter plus de transparence au processus législatif en rendant les documents faciles d’accès, lisibles et navigables. Ensuite, l’objectif est de stimuler la collaboration entre le gouvernment et la communauté du Web, entre qui le dialogue n’est pas toujours évident. Pour le moment, la contribution des internautes prend la forme de suggestion de tournures, et d’un travail sur la terminologie qui assure le respect d’un web ouvert et libre. Si les amendements proposés via la plateforme n’ont aucune autorité légale, le Project Madison a au moins le mérite de tenter l’expérience. L’initiative est soutenue par des grands acteurs du Web américain, notamment GrubHub et TechCrunch.
Législation interactive et collaborative
Concrètement, Project Madison se présente sous la forme d’une plateforme de législation interactive. On y trouve ainsi plusieurs projets de loi, qu’il est possible de modifer, d’annoter, de commenter. Il suffit de surligner un passage du texte, et de faire ses commentaires, qui apparaissent dans une marge à droite. Il est également possible de tout simplement suggérer une formulation alternative, que les internautes peuvent “aimer,” “ne pas aimer,” commenter, partager les propositions sur les réseaux sociaux, et poser des questions à la communauté. Les suggestions les plus populaires remontent automatiquement en haut de la liste. Depuis, Madison est devenu un software open source d’édition de documents.
Aucune autorité légale
Cette forme de législation “crowdsourcée” n’a pas nécessairement pour objectif de soumettre tout texte de loi aux internautes. Il s’agit d’apporter plus de transparence au processus législatif en rendant les documents faciles d’accès, lisibles et navigables. Ensuite, l’objectif est de stimuler la collaboration entre le gouvernment et la communauté du Web, entre qui le dialogue n’est pas toujours évident. Pour le moment, la contribution des internautes prend la forme de suggestion de tournures, et d’un travail sur la terminologie qui assure le respect d’un web ouvert et libre. Si les amendements proposés via la plateforme n’ont aucune autorité légale, le Project Madison a au moins le mérite de tenter l’expérience. L’initiative est soutenue par des grands acteurs du Web américain, notamment GrubHub et TechCrunch.
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