Les outils sociaux sont partout et
désormais accessibles à tous. Pourtant, plusieurs pays ne semblent pas
avoir saisi l'importance de ces outils, capables d'améliorer fortement
la productivité des entreprises.
La rapidité avec laquelle les gens
communiquent actuellement est sans précédent et oblige les entreprises à
prendre des mesures pour mettre en place des outils permettant aux
employés de communiquer, de partager, et aux entreprises modernes de
réussir.
Microsoft a voulu en savoir davantage
sur les utilisations, ou manque d'utilisation, des outils sociaux
(mail, réseaux intranet etc.) dans les entreprises, et à pour cela
interrogé 10 000 personnes à travers 32 pays – dont la Chine, la France,
le Canada, le Mexique – afin de connaître la manière dont chacun
utilisait son ordinateur, tablette, smartphone etc. A la vue des
résultats, il semblerait qu'un grand nombre d'employés soient encore
confrontés à des barrières, la sécurité en tête, par leur entreprise
concernant l'usage des médias sociaux en interne, et ce parce qu'elles
n'ont pas conscience du potentiel de productivité qu'elles pourraient en
tirer.
Une restriction responsable du manque de productivité
D'après les résultats de l'étude, le Mexique, la Turquie et la Chine
sont les pays les plus enclins à utiliser les outils sociaux pour
partager et examiner des documents, tandis que le Japon, la Suisse,
l'Australie, et l'Allemagne sont ceux qui les utilisent le moins. 60%
des Français admettent quant à eux utiliser les outils sociaux pour
communiquer entre collègues, 56% pour partager ou analyser des documents
et 31% pour communiquer avec des clients. Toutefois, les outils sociaux
ont beau être présents dans beaucoup de pays, un grand nombre d'entre
eux les restreignent par peur de manque de sécurité. C'est le cas par
exemple de la Belgique, du Brésil ou encore du Chili ou de l'Espagne. Et
même si environ six répondants sur dix disent avoir accès à la
technologie et aux outils dont ils ont besoin pour faire le meilleur
travail possible, 40% indiquent que leur département informatique peut
constituer un obstacle à leur accès.
Une sous-estimation qui peut coûter cher
Ce sont les hommes, plus que les femmes, qui ont tendance à blâmer
les problèmes de sécurité (75%) et la perte des données (27%) dus à ces
restrictions. Les femmes, elles, blâment la perte de productivité (61%).
Pourtant, de nombreux employeurs ne semblent toujours pas reconnaître
la valeur des outils sociaux, car plus d'un tiers des répondants a le
sentiment que leur société sous-estime les avantages de ces outils. Les
travailleurs des sociétés concernées accusent cette restriction d'être
responsable d'une perte de productivité. Et ils n'ont pas tort car ces
outils permettent en effet d'augmenter la productivité des entreprises
comme se fut le cas par exemple de la Chine qui a vu sa productivité
augmenter de 84%, suivie par l'Inde (71%) et la Turquie (71%). Ce sont
également les pays où l'utilisation de tels outils est la plus courante.
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