A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/travail-mobilite-de-plus-plus-reclame
Aux Etats-Unis, s'ils ont le choix, une majorité de
salariés se montrent enclins à adopter le travail à distance. Sans
remettre en cause le bureau, considéré comme permettant la discipline,
et facilitant la protection des données.
La généralisation des appareils mobiles,
qu'ils soient fournis par l'entreprise ou appartenant aux
collaborateurs, a facilité la possibilité de travailler en mobilité. Le
rapport au travail et au lieu de travail s'en ressent : selon une étude de Ricoh, conduite par Harris Interactive,
ce sont 64% des Américains interrogés qui annoncent qu'ils choisiraient
le travail à distance s'ils avaient le choix. Un constat qui montre une
réelle évolution mais qui ne remet cependant pas en question le concept
de bureau tel qu'il existe aujourd'hui : pour 53% des individus ayant
répondu au sondage, celui-ci est amené à continuer à exister, au moins
dans les 50 prochaines années. Pourquoi ? Parce qu'il donne des cadres
plus difficiles à respecter en mobilité (66% des personnes interrogées),
ce qui rendrait plus productif, mais aussi parce qu'il permet de rester
connecté à ses collègues et aux projets (51%).
La génération Y sollicite le bureau
39% des personnes interrogées qui ont priorisé le travail au bureau
soulignent également qu'il est plus facile d'accéder, stocker et
protéger l'information au sein d'un bureau. Fait intéressant : alors
qu'on aurait pu penser que les jeunes générations allaient être celles
réclamant le plus de flexibilité, elles sont au contraire celles qui
réclament le plus le fait de travailler en présentiel : 43% des 18-34
ans ont ainsi dit préférer travailler dans un bureau, contre 31% des
35-54 ans, et 36% des 55 ans et plus. Quant à ceux qui sollicitent le
travail à distance, il reste plusieurs sources d'insatisfactions, qui,
résolues, amélioreraient ce mode de travail.
Des regrets quant à la maîtrise des technologies
Ainsi, 14% trouvent que leur entreprise n'est pas à jour en matières de
technologies, 18% qu'il n'est pas possible d'obtenir les données
attendues dans les temps souhaités, et 12% regrettent que leurs
collègues aient du mal à manipuler les outils qu'ils utilisent. A noter
que l'étude n'a pas envisagé le fait de pouvoir combiner les deux modes
de travail, mais a demandé aux répondants de se prononcer entre un
travail exclusivement en mobilité ou uniquement dans un bureau. Biais
qui, du coup, souligne l'appétence des individus pour le télétravail,
mais qui ne présage pas forcément de la réelle évolution du monde du
travail.
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