Le progrès technologique a son rôle à
jouer dans l'écologie. Deux chercheurs ont publié une liste de
recommandations et de suggestions nécessaires afin de réduire l'émission
de Co2 dans l'atmosphère.
La nécessité de réduire le taux d'émission des
gaz à effet de serre n'est plus à démontrer. L'outil technologique
permettrait d'abaisser drastiquement la proportion de Co2 émise
actuellement. C'est en tout cas ce que suggère deux chercheurs du
département de l'ingénierie civile de l'
université de Toronto.
Ceux-ci ont en effet proposé une ligne directrice à destination des
municipalités en se basant uniquement sur des modifications a effectuer
sur des infrastructures existantes. Le
projet qu'ils proposent envisage un abaissement de 31 à 71% de notre production de carbone sur les 20 prochaines années.
Modifier la ville future
Le scénario exposé se base sur la modernisation des bâtiments
existant sans totalement bouleverser le mode de vie des habitants d'une
ville. Les auteurs présentent des mesures dites raisonnables en prenant
l'exemple de Toronto d'ici 2031. Il s'agit principalement de s'appuyer
sur l'énergie solaire et d'exploiter les pertes de chaleur afin de les
réutiliser en circuit fermé. La rénovation d'une bâtisse permettrait en
effet de réduire les dépenses énergétiques de 20 à 30%. L'utilisation
d'une toiture végétale afin de supplanter aux systèmes de climatisation,
en été, permettrait d'abaisser la production de Co2 de 25%. Concernant
les transports, le développement des moteurs électriques par rapport à
leurs homologues à explosion permettrait par ailleurs de baisser de 20%
la dépenses énergétique, même s'il ne s'agit toutefois pas de passer au
tout électrique. Enfin, les chercheurs émettent le conseil d'augmenter
le prix des parkings dans les agglomérations afin de dissuader les
automobilistes d'utiliser leur véhicule.
Un scénario agressif
Un second plan envisagé par les chercheurs réduirait l'émission des
gaz à effet de serre de 71%. Tandis que les solutions du scénario
précédent sont envisagées de manière partielle, il s'agirait ici d'une
rénovation complète du mode de vie des habitants. La modernisation de
tous les bâtiments construits avant 2012 inclurait l'utilisation
d'ampoules basse consommation, afin de réduire de 81% les dépenses
énergétiques chez les particuliers et de 61% dans les bâtiments à usage
commercial, mais aussi l'utilisation plus intensive des toitures vertes
et des systèmes de chauffage et de refroidissement liés à l'énergie
solaire. L'augmentation du nombre de métros légers, des transports en
commun positionnés entre le tramway et le métro traditionnel, et le
passage de tous les véhicules aux moteurs électriques seraient une autre
constituante importante de ce scénario. Néanmoins de tels changements
sont drastiques et, s'ils sont théoriquement réalisables, ils permettent
de mettre en lumière les modifications auxquelles il nous faudrait
consentir, sans considérer la volonté et l'important budget qui peuvent
manquer aux municipalités.
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