mercredi 20 février 2013

Le numérique est stratégique pour leurs entreprises, estiment les décideurs IT

A lire sur:  http://www.infodsi.com/articles/138800/numerique-est-strategique-entreprises-estiment-decideurs-it.html
 
lundi 18 février 2013
Plus de 8 décideurs métier sur 10 sont convaincus du caractère stratégique du numérique pour leur entreprise, selon une étude Microsoft *. Par ailleurs, si 84% des budgets IT dépendent encore des Directions des Systèmes d’Informations, l’étude révèle que deux tiers des décideurs métier sont désormais impliqués dans les prises de décisions sur le numérique, et un tiers d’entre eux participent directement à celles-ci. Enfin, l’étude révèle que ce sont l’environnement professionnel des décideurs ainsi que leur rapport personnel au numérique qui jouent un rôle clé dans ces prises de décisions.

« 84% des décideurs métier se disent convaincus des apports stratégiques du numérique pour leur entreprise. Ce chiffre est fort, et révèle une réelle prise de conscience de l’apport stratégique du numérique dans la dynamique de développement de l’entreprise, et de son impact profond sur chaque problématique métier », analyse Nathalie Wright, directrice de la Division Grandes Entreprises & Alliances de Microsoft France. « Aujourd’hui, plus que jamais, la révolution numérique des entreprises passe par une collaboration étroite entre les décideurs métier et les DSI. Microsoft l’a bien compris et s’attache à les accompagner dans cette transformation à travers des solutions sur mesure et un conseil personnalisé. »


Entreprise et stratégie numérique : une question d’individu avant tout

Quelle que soit leur fonction et leur secteur d’activité, les décideurs en entreprise abordent la question du numérique d’abord d’un point de vue personnel. Deux facteurs conditionnent en effet leur approche : posture individuelle en termes d’adoption des technologies et niveau de maturité technologique de l’environnement professionnel dans lequel ils évoluent.


Quatre profils de décideurs se dégagent de l’étude :
? Les « Influenceurs » (38%) : Des individus technophiles favorisés par leur environnement technologique professionnel. Ces décideurs précurseurs ont une vision positive du numérique et de ses atouts pour l’entreprise à cinq ans. Leur approche est ROIste. Ils sont convaincus que le numérique permettra une transformation bénéfique de leur business model (77% contre 62% en moyenne) ainsi qu’une réduction des coûts internes (82% contre 74% en moyenne).

? Les « Enthousiastes » (21%) : Des technophiles fans du numérique qui évoluent dans des entreprises plus traditionnelles, qui peinent à faire entendre leur voix et luttent contre le poids de la structure. Engagés, ils perçoivent le numérique principalement comme un facilitateur d’échanges (92%) mais sont encore au premier stade de leur réflexion quant à sa capacité à faire naitre de nouvelles façons de travailler (71% contre 81% en moyenne).

? Les « Réticents » (18%) : Moins technophiles que la moyenne, ces décideurs bénéficient pourtant d’un environnement technologique favorable au sein de leur entreprise. Conscients de l’impact du numérique sur la transformation de leur business model (68% contre 62% en moyenne), ils voient moins le bénéfice des technologies sur leurs modes de travail (76% contre 81% en moyenne) et semblent craindre le changement.

? Les « Spectateurs » (23%) : Ni particulièrement technophiles, ni stimulés par leur entreprises, ces décideurs sont clairement attentistes. Ils semblent peu concernés par la révolution numérique qu’ils envisagent comme moins stratégique pour la transformation de leur business model (42% contre 62% en moyenne), ni même pour les processus de décision (63% contre 75% en moyenne).

« Les « Influenceurs » sont des managers innovants, qui ont compris les enjeux du numérique pour l’entreprise et se positionnent comme moteurs dans l’évolution et le développement de leur business », ajoute Nathalie Wright. « Nous sommes également très attentifs aux besoins et attentes des « Enthousiastes ». Déjà conquis par les apports du numérique en matière de communication, je suis convaincue que ces décideurs doivent être accompagnés pour approfondir leur réflexion et envisager les technologies dans leur globalité. C’est par eux que la révolution numérique passera. »


Des points de convergence incontestables

Le numérique, entre vie privée et vie professionnelle

Près de 60% des décideurs métier se déclarent très appétents aux nouvelles technologies et parmi eux, 13% se considèrent comme des early-adopters dans leur vie personnelle. Pour autant, ils ne sont encore que 31% à utiliser un équipement personnel dans leur vie professionnelle. Ces résultats qui reflètent les deux tendances de fond du numérique que sont la « Consumérisation de l’IT » et le « Bring-Your-Own-Device » soulignent surtout le rôle de précurseur et d’ambassadeur de ces décideurs dans l’entreprise.


Le numérique, un enjeu stratégique pour les décideurs métier

Quel que soit leur profil ou leur fonction, les décideurs reconnaissent unanimement (84%) que le numérique est stratégique pour la direction de leur entreprise. Signe d’une nouvelle ère, cette prise de conscience des décideurs métier se concrétise dans l’entreprise. En effet, si aujourd’hui 84% des budgets IT dépendent directement des Directions des Systèmes d’Informations*, les décideurs métier sont impliqués et se sentent investis dans les décisions liées au numérique au sein de leur entreprise. Ils sont ainsi un tiers (36%) à participer aux décisions finales et deux tiers (66%) reconnaissent être consultés en amont.


Le numérique… communication, collaboratif et nouveaux modes de travail

Lorsqu’on les interroge sur les bénéfices du numérique pour leurs équipes et leur entreprise, les décideurs s’accordent autour de deux notions fortes que sont la communication et les nouveaux modes de travail. Aujourd’hui le travail collaboratif (73%) et la mobilité (50%) semblent être les principaux bénéfices du numérique pour leurs équipes. A cinq ans, les décideurs métier sont 92% à considérer le numérique comme facilitateur des échanges avec leurs clients, prestataires et partenaires. Viennent ensuite les nouveaux modes de travail (81%) : mobilité ou travail à distance.


Des spécificités par fonction métier

? Les Directions Générales sont particulièrement sensibles à l’environnement de travail de leurs collaborateurs (66% contre 60% en moyenne) et l’expriment à travers la recherche d’optimisation des outils et des processus métier. Au-delà de la productivité, ils sont tournés vers l’innovation (42% contre 36% en moyenne) et envisagent le numérique comme un levier pour développer cette dernière.

? Les Directions des Ressources Humaines, fonction oblige, sont particulièrement attentives à l’environnement de travail de leurs collaborateurs (66% contre 60% en moyenne) mais aussi à l’image de l’entreprise (41%). Désireuses de promouvoir leur « Marque employeur », elles cherchent à favoriser l’évolution de leur métier à travers la création de nouveaux services et de nouvelles prestations, ou encore l’adoption des réseaux sociaux dans leur processus de recrutement.

? Les Directions Marketing sont concentrées sur leur cœur de métier et logiquement sensibles aux apports du numérique en termes de compétitivité (37% contre 33% en moyenne), de rentabilité (36% contre 31% en moyenne) et au profit de la transformation de leur business model. Elles sont également attentives au déploiement des technologies au service de l’innovation de l’entreprise (43% contre 36% en moyenne).

? Si les Directions de la Communication sont moins concernées par le numérique comme facteur de rentabilité (27% contre 31% en moyenne), elles plébiscitent en revanche les technologies au service de l’image de leur entreprise (54% contre 41% en moyenne).

? Plus que les autres fonctions, les commerciaux sont centrés sur le business et la performance de l’entreprise. Les Directions Commerciales font ainsi le pari du numérique comme booster de compétitivité (48% contre 33% en moyenne) et de rentabilité (44% contre 31% en moyenne). Tournées vers le client et la communication externe, elles sont moins sensibles aux atouts du numérique au profit de l’environnement de travail des collaborateurs (52% contre 60% en moyenne).

? Les Directions Administratives et Financières attendent du numérique qu’il améliore l’environnement de travail des collaborateurs (79% contre 60% en moyenne). S’il parait logique qu’elles souhaitent profiter des technologies pour améliorer l’image (47% contre 41% en moyenne) et la rentabilité (33% contre 31% en moyenne) de l’entreprise, elles n’accordent paradoxalement qu’un faible intérêt au numérique en tant que facteur de compétitivité (19% contre 33% en moyenne).


* L'étude réalisée avec OpinionWay auprès de 381 décideurs métier est intitulée « Les Business Decision Makers et l’entreprise numérique ».

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