Entre 2006 et 2012, le paysage du
développement des technologies émergentes s'est relativement modifié,
laissant place à de nouveaux acteurs eux-mêmes économiquement émergents.
Le choix d'un lieu pour commercialiser une
technologie émergente est crucial. Comme il ne s'agit que d'un marché de
niches et à la pointe de l'innovation, le lancement d'un produit
nécessite un certain environnement stable, sinon progressif, afin de
permettre à une entreprise d'adapter la commercialisation de son
produit. Le cabinet de conseils stratégiques
Cientifica a récemment publié son
index 2012
des pays les plus intéressants pour les compagnies, tout en le mettant
en relation avec son précédent index daté de 2006 et du rapport sur la
compétitivité mondiale développé par le
World Economic Forum (WEF).
Des environnements propices à l'innovation
L'index de Cientifica se base sur la capacité à innover dans le pays,
la disponibilité des scientifiques et des ingénieurs, la qualité des
institutions scientifiques ou encore le niveau de collaboration entre
universités et entreprises pour la recherche et le développement. Le
paysage des cinq meilleurs pays s'est relativement peu transformé entre
2006 et 2012. Sans grande surprise, la Suisse s'affiche comme le pays le
plus intéressant au monde, suivi de près par la Finlande, les
États-Unis d'Amérique, de Singapour et du Japon. Néanmoins certains pays
comme le Qatar font leur entrée dans le top 30, affiché comme plus
attrayant pour les entreprises que l'Allemagne, Taiwan ou Hong Kong. En
Asie, l'Inde passe de la 18e à la 29e place tandis que la Chine se
rapproche lentement du haut du panier en passant de la 29e place à la
24e place.
Quelles nouvelles technologies ?
Tous ces pays sont classés également selon leur capacité à développer
dans les années à venir les technologies émergentes. Celles-ci ont été
définies lors de la conférence du
Global Agenda Council de WEF
qui a eu lieu en 2010. Elles peuvent être issues de nouvelles
découvertes ou sont des applications innovantes de connaissances
pré-existantes. Elles comprennent tout aussi bien l'analyse de données
du Big Data que la biologie synthétique, une discipline qui mêle science
et ingénierie pour la fabrication de dispositifs biologiques. On y
trouve par ailleurs l'utilisation du dioxyde de carbone comme une
ressource mais aussi le développement de l'énergie électrique sans fil
et les matériaux de taille nanométrique.
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