A lire sur: http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/concurrence-google-a-remis-ses-propositions-a-bruxelles-in-extremis_370958.html
L'Expansion.com avec AFP - publié le 01/02/2013 à 13:48
Ca y est, au dernier jour du délai qu'elle lui avait accordé, la Commission européenne a reçu les engagements détaillés de Google quant à son enquête pour abus de position dominante.
Google a envoyé ses propositions à Bruxelles.
REUTERS/Thierry Roge
La Commission européenne a reçu des propositions de Google
pour tenter de mettre fin à une enquête pour abus de position dominante
le concernant, a indiqué vendredi un de ses porte-parole. "Nous sommes
en train de les analyser", a indiqué Antoine Colombani, le porte-parole
de Joaquin Almunia, le commissaire en charge de la Concurrence.
M. Almunia avait donné à Google jusqu'à fin janvier pour lui faire des propositions, sous peine d'être "obligé" de prendre des sanctions.
La Commission avait ouvert une enquête contre Google en novembre 2010, à la suite de plusieurs plaintes contre le moteur de recherche, dont une émanait du portail internet Ciao, racheté par Microsoft en 2008. D'autres plaintes s'y sont ajoutées, dont une de Microsoft en 2011. Bruxelles reproche en particulier à Google de mettre en avant dans ses liens ses propres moteurs de recherche verticale, c'est-à-dire spécialisés dans un domaine précis, afin de leur assurer un "traitement préférentiel" par rapport aux autres moteurs de recherche spécialisés.
Google avait proposé des remèdes en juillet 2012. En décembre, après s'être entretenu à Bruxelles avec Eric Schmidt, le patron de Google, M. Almunia avait souligné que "les divergences avaient été substantiellement réduites". Mais il avait dit aussi attendre du groupe des "engagements détaillés" d'ici fin janvier.
La Commission pourra clore le dossier si elle considère que les propositions de Google remédient aux entraves à la concurrence. Dans le cas contraire, elle pourrait lui infliger une amende allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial.
M. Almunia avait donné à Google jusqu'à fin janvier pour lui faire des propositions, sous peine d'être "obligé" de prendre des sanctions.
La Commission avait ouvert une enquête contre Google en novembre 2010, à la suite de plusieurs plaintes contre le moteur de recherche, dont une émanait du portail internet Ciao, racheté par Microsoft en 2008. D'autres plaintes s'y sont ajoutées, dont une de Microsoft en 2011. Bruxelles reproche en particulier à Google de mettre en avant dans ses liens ses propres moteurs de recherche verticale, c'est-à-dire spécialisés dans un domaine précis, afin de leur assurer un "traitement préférentiel" par rapport aux autres moteurs de recherche spécialisés.
Google avait proposé des remèdes en juillet 2012. En décembre, après s'être entretenu à Bruxelles avec Eric Schmidt, le patron de Google, M. Almunia avait souligné que "les divergences avaient été substantiellement réduites". Mais il avait dit aussi attendre du groupe des "engagements détaillés" d'ici fin janvier.
La Commission pourra clore le dossier si elle considère que les propositions de Google remédient aux entraves à la concurrence. Dans le cas contraire, elle pourrait lui infliger une amende allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial.
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