A lire sur: http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ou-implanter-son-datacenter-en-toute-securite-53759.html
Le 29 Mai 2013
Les États-Unis se situent en tête des pays les plus
sûrs pour implanter un centre de calcul ou pour localiser ses données.
C'est le résultat du Data Center Risk Index 2013. La France arrive en
14e position, pénalisée notamment par les risques de grèves et la
fiscalité.
Publié par Cushman & Wakefield, HurleyPalmerFlatt et Source 8, le
Data Center Risk Index 2013 dresse le classement des pays où le niveau
de risques des centres de données est le plus bas. Comme en 2012, les
États-Unis se classent au premier rang, suivi par le Royaume-Uni, par la
Suède puis par l'Allemagne.
Cette étude base son classement sur treize critères répartis en trois groupes. Dans le premier groupe de risques, qui compte pour 60% de la note finale, se trouvent le coût de l'énergie au kWH, la capacité de la bande passante internet et la facilité de faire des affaires. Comptant pour 35% de la note finale, le deuxième groupe regroupe le niveau de l'impôt sur les sociétés, le coût du travail à l'heure, la stabilité politique, le pourcentage d'énergie issue de sources renouvelables, le risque de catastrophe naturelles, le niveau d'éducation de la population et encore la sécurité énergétique. Enfin les 5% restants comprennent le PIB par habitant, l'inflation et la disponibilité de l'eau par habitant. Trente pays ont été étudiés. Ils se répartissent sur les cinq continents et sont situés dans les pays développés et émergents.
La France instable poilitquement
De son côté, la France se classe 14e. Elle perd trois places par rapport à l'an dernier, comme le précise les commentaires présents dans l'étude: «Bien que la France représente l'un des emplacements de centre de données les plus importants et les mieux établis de la région EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique), elle reste en dehors du top dix en raison de ses faibles scores en matière de possibilité de faire des affaires, de fiscalité des entreprises, de coûts salariaux, ainsi que pour ses niveaux élevés de grève et son instabilité politique sur l'année.» La qualité de la capacité de sa bande passante et le fait qu'elle soit peu sujette aux catastrophes naturelles lui permettent par contre de rester dans la moyenne.
La crise pèse sur l'Europe
Concernant l'ensemble de la zone EMEA, le rapport constate les effets de la crise économique sur les résultats des pays de la vieille Europe. Il met en outre en garde des pays tels que le Royaume-Uni et la France dont la production énergétique est clairement basée sur des énergies anciennes: «Une stratégie claire et un investissement politique est nécessaire de la part de leur gouvernement respectif.» S'ils ne le font pas, les pays scandinaves, approvisionnés par de l'énergie hydro-électrique, pourraient devenir des lieux de plus en plus attrayants pour les centres de données.
Si l'objectif de cet indice est d'aider les entreprises à savoir où localiser leurs données et où investir dans la création de nouveaux centres de données, il faut toutefois noter qu'il ne prend pas en compte les questions de confidentialité des données. Un critère qui pourrait reléguer les États-Unis à une place moins glorieuse.
ICTjournal.ch
Cette étude base son classement sur treize critères répartis en trois groupes. Dans le premier groupe de risques, qui compte pour 60% de la note finale, se trouvent le coût de l'énergie au kWH, la capacité de la bande passante internet et la facilité de faire des affaires. Comptant pour 35% de la note finale, le deuxième groupe regroupe le niveau de l'impôt sur les sociétés, le coût du travail à l'heure, la stabilité politique, le pourcentage d'énergie issue de sources renouvelables, le risque de catastrophe naturelles, le niveau d'éducation de la population et encore la sécurité énergétique. Enfin les 5% restants comprennent le PIB par habitant, l'inflation et la disponibilité de l'eau par habitant. Trente pays ont été étudiés. Ils se répartissent sur les cinq continents et sont situés dans les pays développés et émergents.
La France instable poilitquement
De son côté, la France se classe 14e. Elle perd trois places par rapport à l'an dernier, comme le précise les commentaires présents dans l'étude: «Bien que la France représente l'un des emplacements de centre de données les plus importants et les mieux établis de la région EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique), elle reste en dehors du top dix en raison de ses faibles scores en matière de possibilité de faire des affaires, de fiscalité des entreprises, de coûts salariaux, ainsi que pour ses niveaux élevés de grève et son instabilité politique sur l'année.» La qualité de la capacité de sa bande passante et le fait qu'elle soit peu sujette aux catastrophes naturelles lui permettent par contre de rester dans la moyenne.
La crise pèse sur l'Europe
Concernant l'ensemble de la zone EMEA, le rapport constate les effets de la crise économique sur les résultats des pays de la vieille Europe. Il met en outre en garde des pays tels que le Royaume-Uni et la France dont la production énergétique est clairement basée sur des énergies anciennes: «Une stratégie claire et un investissement politique est nécessaire de la part de leur gouvernement respectif.» S'ils ne le font pas, les pays scandinaves, approvisionnés par de l'énergie hydro-électrique, pourraient devenir des lieux de plus en plus attrayants pour les centres de données.
Si l'objectif de cet indice est d'aider les entreprises à savoir où localiser leurs données et où investir dans la création de nouveaux centres de données, il faut toutefois noter qu'il ne prend pas en compte les questions de confidentialité des données. Un critère qui pourrait reléguer les États-Unis à une place moins glorieuse.
ICTjournal.ch
Article de Hélène Lelièvre / ICT Journal
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