A lire sur: http://www.cio-online.com/actualites/lire-le-paiement-mobile-bouscule-les-banques-et-le-commerce-5110.html
Edition du 04/06/2013 - par Bertrand Lemaire
Le paiement par terminal mobile pourrait bien bouleverser le commerce. Les acteurs en présence, des banques aux distributeurs en passant par Google et Apple, s'allient ou s'opposent pour maîtriser la donnée client.
Edition du 04/06/2013 - par Bertrand Lemaire
Le paiement par terminal mobile pourrait bien bouleverser le commerce. Les acteurs en présence, des banques aux distributeurs en passant par Google et Apple, s'allient ou s'opposent pour maîtriser la donnée client.
« L'usage d'un terminal mobile, comme un smartphone, permet d'envisager
des moyens de paiement simples et rapides pouvant aller jusqu'au
paiement en un clic » a expliqué Alex Rolfe (en photo, à gauche),
directeur général et éditeur de Payments Cards & Mobile. Il
présentait une étude sur les technologies de paiement mobile en amont du
prochain salon Cartes Secure Connexions Event organisé par Comexposium
sous la responsabilité d'Isabelle Alfano (en photo, à droite). Ce salon aura lieu du mardi 19 novembre 2013 au jeudi 21 novembre 2013 au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte. Les paiements mobiles pourraient bien bouleverser le commerce dans les prochaines années.
Plusieurs familles d'acteurs s'opposent sur ce secteur émergent, chacun avec leurs intérêts. L'enjeu n'est rien de moins que la connaissance précise sur le moindre geste du consommateur et donc la maîtrise de la relation client. Guillaume Rio, responsable tendances technologiques à l'Echangeur By Laser, a souligné lors de la présentation : « il y a plein de start-up proposant des technologies s'intégrant aisément au système d'information des distributeurs ». Trois types d'acteurs peuvent s'intéresser au sujet : les distributeurs d'une part et les banques d'autre part, bien entendu, mais aussi les firmes technologiques telles que Apple ou Google.
Bagarre de géants autour du paiement mobile
« Le paiement en lui-même ne porte pas de valeur et il faut donc y adjoindre du service » a averti Benoît Liagre, DG de Flash'n Pay et Directeur Innovation et Organisation de la Banque Accord. Les applications de paiement mobile, pour être adoptées, doivent donc associer le paiement lui-même à un stockage de cartes de fidélité, la délivrance de méta-informations sur le produit (fiche diététique sur un aliment par exemple), etc. Cette agrégation peut se faire au travers d'un « wallet ».
Or ces wallets peuvent être proposées par des acteurs technologiques tels que Google ou Apple comme par des distributeurs. Aux Etats-Unis, Wall-Mart, souhaitant conserver la maîtrise de sa clientèle, a décidé de fonder son propre consortium de distributeurs, nommé MCX, proposant un wallet partagé. Bizarrement, aucune banque de détail ne s'est lancée dans un tel projet.
Benoît Liagre juge : « Aucune solution ne percera si elle n'est pas standard voire universelle »
De gauche à droite : Vincent Berge, PDG de Think&Go NFC ; Guillaume Rio, responsable tendances technologiques à l'Echangeur By Laser ; Benoît Liagre, DG de Flash'n Pay et Directeur Innovation et Organisation de la Banque Accord.
Flash & Pay a lancé une solution associant un QR code et un code PIN. Cette société, initiée par le groupe Auchan et sa Banque Accord, se veut un équivalent français à MCX. A l'inverse, Think & Go NFC, comme son nom l'indique, a choisi le NFC.
Chaque technologie a ses avantages et ses inconvénients (...)
Plusieurs familles d'acteurs s'opposent sur ce secteur émergent, chacun avec leurs intérêts. L'enjeu n'est rien de moins que la connaissance précise sur le moindre geste du consommateur et donc la maîtrise de la relation client. Guillaume Rio, responsable tendances technologiques à l'Echangeur By Laser, a souligné lors de la présentation : « il y a plein de start-up proposant des technologies s'intégrant aisément au système d'information des distributeurs ». Trois types d'acteurs peuvent s'intéresser au sujet : les distributeurs d'une part et les banques d'autre part, bien entendu, mais aussi les firmes technologiques telles que Apple ou Google.
Bagarre de géants autour du paiement mobile
« Le paiement en lui-même ne porte pas de valeur et il faut donc y adjoindre du service » a averti Benoît Liagre, DG de Flash'n Pay et Directeur Innovation et Organisation de la Banque Accord. Les applications de paiement mobile, pour être adoptées, doivent donc associer le paiement lui-même à un stockage de cartes de fidélité, la délivrance de méta-informations sur le produit (fiche diététique sur un aliment par exemple), etc. Cette agrégation peut se faire au travers d'un « wallet ».
Or ces wallets peuvent être proposées par des acteurs technologiques tels que Google ou Apple comme par des distributeurs. Aux Etats-Unis, Wall-Mart, souhaitant conserver la maîtrise de sa clientèle, a décidé de fonder son propre consortium de distributeurs, nommé MCX, proposant un wallet partagé. Bizarrement, aucune banque de détail ne s'est lancée dans un tel projet.
Benoît Liagre juge : « Aucune solution ne percera si elle n'est pas standard voire universelle »
De gauche à droite : Vincent Berge, PDG de Think&Go NFC ; Guillaume Rio, responsable tendances technologiques à l'Echangeur By Laser ; Benoît Liagre, DG de Flash'n Pay et Directeur Innovation et Organisation de la Banque Accord.
Flash & Pay a lancé une solution associant un QR code et un code PIN. Cette société, initiée par le groupe Auchan et sa Banque Accord, se veut un équivalent français à MCX. A l'inverse, Think & Go NFC, comme son nom l'indique, a choisi le NFC.
Chaque technologie a ses avantages et ses inconvénients (...)
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