Les nouveaux usages d'aujourd'hui seront les business de demain.
Revue de presse sur les tendances et évolutions technologiques utiles.
http://theitwatcher.fr/.
Plusieurs commissions sur la vie privée ont
envoyé une lettre au co-fondateur de Google pour demander des
explications sur les Google Glass.
Le G29, groupement de plusieurs commissions équivalentes à la
CNIL en France, qui en fait aussi partie, s'intéresse aux lunettes
connectées Google Glass
et ont décidé de poser des questions directement à Google. Quelle
différence font-ils avec d'autres smartphones ou objets connectés et
dans quel but posent-ils ces questions ?
Dans une lettre ouverte
adressée à Larry Page, actuel directeur et co-fondateur de Google ils
énumèrent des questions à propos de la vie privée et la confidentialité,
exemples :
- Quelles sont les limitations imposées aux développeurs ? - Quelles sont les informations collectées et que Google compte-t-il en faire ? - Quels sont les plans de l'entreprise concernant la reconnaissance faciale ? - Google va-t-il réaliser une démonstration du produit aux CNIL et leur permettre de les tester ?
D'autres
organismes de protection de la vie privée se sont joints à eux pour
cette requête : l'autorité de protection des données du Canada et
certaines autorités membres de l'APEC (Australie, Nouvelle-Zélande,
Mexique). Le communiqué
qui informe sur l'envoi de cette lettre explique que ces interrogations
sur le vie privée sont motivés par la présence "d'une caméra, d'un
micro, d'un GPS, de mini-écrans et d'un pavé tactile" et la possibilité
de "procéder à des enregistrements audio et vidéo à l'insu des personnes
concernées".
Des fonctions déjà en place dans les smartphones
Le
communiqué ne dit pas dans quelle mesure ces fonctions sont différentes
de celles des omniprésents smartphones, des téléphones portables
possédant les même aptitudes. Ces fonctions sont en effet déjà présentes
dans l'iPhone, les appareils Android comme le Galaxy S4,
les Blackberry et autres Windows Phone déjà distribués et largement
utilisés par le grand public. Il est assez simple de dissimuler que l'on
réalise un enregistrement audio ou vidéo avec ces appareils.
Nous
avons interrogé la CNIL française à propos de ces différences et des
dangers pour la vie privée qui existent déjà au vu des fonctions des
smartphones et d'autres appareils. D'autre part nous avons souhaité
savoir quelles sont les actions qu'elles compte prendre en l'absence
d'une réponse positive de Google.
La CNIL n'a pas souhaité
répondre à nos questions par téléphone et nous sommes dans l'attente
d'une réponse par email. Nous communiquerons bien évidemment leur
réponse en mettant à jour cet article.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire