A lire sur: http://www.linformaticien.com/actualites/id/29223/frequences-700-mhz-une-histoire-de-gros-sous.aspx
par
, le 31 mai 2013 11:53
C’est par l’intermédiaire de Pierre Louette, président de la
Fédération française des télécoms et directeur exécutif d’Orange, que
l’on apprend que les opérateurs sont étonnés de l’empressement du
gouvernement quant à la cession des fréquences 700 MHz, normalement
réservées à la TNT.
Mi-mai, nous nous étonnions que l’Etat décide spontanément de vendre les fréquences 700 MHz
aux opérateurs de téléphonie mobile, alors qu’elles étaient réservées à
la TNT. Mais c’est ainsi, et l’on comprend vite que la vente devrait
rapporter quelques milliards dans les caisses de l’Etat.
Les opérateurs ont toujours besoin de fréquences : pour densifier la couverture, renforcer le spectre, améliorer globalement la qualité de leurs réseaux, etc. En revanche, la précipitation du gouvernement sur ce sujet a interpellé Pierre Louette, président de la FFT qui souhaite « que la question des fréquences soit plus prévisible, plus programmée par les pouvoirs publics. Là nous avons le sentiment qu'il y a une accélération de l'histoire parce qu'il y a des besoins de financement ».
La nouvelle est d’autant plus étonnante que suite à la vente des fréquences pour la 4G (800 MHz et 2,6 GHz), le gouvernement avait précisé qu’une telle opportunité ne se représenterait pas rapidement. « C'est comme cela que les prix ont grimpé. Mais, à peine avons-nous commencé à utiliser celles achetées qu'on veut nous en vendre d'autres », souligne Pierre Louette au Figaro.
Pour Orange, les prix ont baissé de 20% en 18 mois. « Peu d'industries font face à des chocs pareils. D'autant que nous n'avons pas baissé l'investissement pour continuer à financer les réseaux fixes de demain avec la fibre et les réseaux mobiles de demain avec la 4G », indique-t-il encore. Free, ce trublion, est pourtant le bienvenu au sein de la FFT, qu’il a quitté il y a plusieurs années.
Les opérateurs ont toujours besoin de fréquences : pour densifier la couverture, renforcer le spectre, améliorer globalement la qualité de leurs réseaux, etc. En revanche, la précipitation du gouvernement sur ce sujet a interpellé Pierre Louette, président de la FFT qui souhaite « que la question des fréquences soit plus prévisible, plus programmée par les pouvoirs publics. Là nous avons le sentiment qu'il y a une accélération de l'histoire parce qu'il y a des besoins de financement ».
La nouvelle est d’autant plus étonnante que suite à la vente des fréquences pour la 4G (800 MHz et 2,6 GHz), le gouvernement avait précisé qu’une telle opportunité ne se représenterait pas rapidement. « C'est comme cela que les prix ont grimpé. Mais, à peine avons-nous commencé à utiliser celles achetées qu'on veut nous en vendre d'autres », souligne Pierre Louette au Figaro.
Le paradoxe des télécoms
L’augmentation du trafic mobile continue et qui devrait encore s’accélérer dans les années à venir rend donc les opérateurs dépendants des fréquences. Ce qui demande donc de l’investissement. Mais les opérateurs se trouvent aussi devant un paradoxe, induit par l’arrivée de Free sur le marché : « On a une explosion des usages: la data augmente, l'utilisation de la voix mobile aussi, il y a des dizaines de milliards de SMS envoyés et dans le même temps… les prix baissent ! ».Pour Orange, les prix ont baissé de 20% en 18 mois. « Peu d'industries font face à des chocs pareils. D'autant que nous n'avons pas baissé l'investissement pour continuer à financer les réseaux fixes de demain avec la fibre et les réseaux mobiles de demain avec la 4G », indique-t-il encore. Free, ce trublion, est pourtant le bienvenu au sein de la FFT, qu’il a quitté il y a plusieurs années.
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