Des chercheurs de l'université de Southampton ont développé un nouveau disque en verre nano-structuré de quelques millimètres de diamètre, capable d'accueillir jusqu' 50 Go de données. Un support qui pourrait contribuer à réduire les coûts dans le domaine du stockage de masse.
L'équivalent d'un blu-ray double couche sur un petit disque en verre : voici ce que propose ce projet développé par des chercheurs britanniques, qui se sont focalisés sur la façon dont la lumière traverse le verre pour permettre à l'appareil adéquat de lire les données.
En pratique, le processus d'enregistrement consiste à graver au laser de minuscules points, baptisés voxels, dans la structure moléculaire du verre de silice. Les voxels sont décrits comme une « version 3D des pixels » et oriente la façon dont la lumière se déplace à travers le disque, permettant ainsi la lecture des données.
Outre l'avantage de pouvoir contenir une quantité conséquente de données dans un espace très réduit, ce nouveau support s'avère réinscriptible, très résistant à la chaleur – jusqu'à 1800°F, soit environ 982°C – mais également au temps puisque le verre de silice ne s'altère pas, comme d'autres solutions de stockage actuelles.
Les chercheurs de l'université de Southampton planchent sur ce projet depuis longtemps, mais ont réussi à réduire les coûts et le temps de fabrication de ce nouveau support. Ils estiment que le support « pourrait être très utile pour les organismes avec beaucoup d'archives. Actuellement, les entreprises doivent refaire leurs sauvegardes tous les cinq ou dix ans en raison de la durée de vie relativement courte des disques durs » expliquent les scientifiques. « Les musées qui veulent préserver des informations, ou les endroits comme les archives nationales qui ont un grand nombre de documents, pourraient également en bénéficier. »
Le laboratoire travaille actuellement avec l'entreprise lituanienne Altechna sur une version commercialisable du disque et des appareils nécessaires à sa gravure et à sa lecture, mais ni l'un ni l'autre n'a donné de détail concernant la disponibilité de l'ensemble.
L'équivalent d'un blu-ray double couche sur un petit disque en verre : voici ce que propose ce projet développé par des chercheurs britanniques, qui se sont focalisés sur la façon dont la lumière traverse le verre pour permettre à l'appareil adéquat de lire les données.
En pratique, le processus d'enregistrement consiste à graver au laser de minuscules points, baptisés voxels, dans la structure moléculaire du verre de silice. Les voxels sont décrits comme une « version 3D des pixels » et oriente la façon dont la lumière se déplace à travers le disque, permettant ainsi la lecture des données.
Outre l'avantage de pouvoir contenir une quantité conséquente de données dans un espace très réduit, ce nouveau support s'avère réinscriptible, très résistant à la chaleur – jusqu'à 1800°F, soit environ 982°C – mais également au temps puisque le verre de silice ne s'altère pas, comme d'autres solutions de stockage actuelles.
Les chercheurs de l'université de Southampton planchent sur ce projet depuis longtemps, mais ont réussi à réduire les coûts et le temps de fabrication de ce nouveau support. Ils estiment que le support « pourrait être très utile pour les organismes avec beaucoup d'archives. Actuellement, les entreprises doivent refaire leurs sauvegardes tous les cinq ou dix ans en raison de la durée de vie relativement courte des disques durs » expliquent les scientifiques. « Les musées qui veulent préserver des informations, ou les endroits comme les archives nationales qui ont un grand nombre de documents, pourraient également en bénéficier. »
Le laboratoire travaille actuellement avec l'entreprise lituanienne Altechna sur une version commercialisable du disque et des appareils nécessaires à sa gravure et à sa lecture, mais ni l'un ni l'autre n'a donné de détail concernant la disponibilité de l'ensemble.
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