A lire sur: http://www.decideur-public.info/article-open-data-comment-equilibrer-transparence-protection-de-la-vie-privee-et-satisfaction-des-attente-111937123.html
Mercredi 31 octobre 2012
Des éléments de réponse ont commencé à être donnés par des experts des secteurs public et privé et du monde
universitaire lors du colloque
organisés par Berger-Levrault le 17 octobre dernier. Le fil rouge était
le suivant : le développement de
l’e-administration et l’ouverture des données ne peut pas et ne doit
pas se faire sans les citoyens mais pour eux. Ce débat de société rend
compte d’une véritable révolution sociétale que Milad
Doueihi, professeur à l’Université de Laval n’hésite pas à qualifier
de conversion numérique. Dans le domaine de l’open data, les peurs
liées à la conversion sont à la hauteur des attentes et des
promesses d’innovation…
L’open
data permet de créer des applications utiles aux citoyens. Dans le
secteur des transports, par
exemple, les applications sur le trafic et l’affluence sont une
véritable mine d’informations pratiques. C’est ce qu’a notamment
souligné Bénédicte Tilloy, directrice générale SCNF Transilien.
Ces innovations incontournables sont à étendre à d’autres
domaines. Mais pas à n’importe quel prix ont souligné les
intervenants. La question de l’encadrement de la diffusion et du
traitement des données rendues publiques a en effet été clairement
posée. Le conseil scientifique présidé par Olivier Schrameck,
président de section au Conseil d’État,
professeur associé à Sciences Po, qui a
préparé le colloque, avait réfléchi aux moyens de mettre en place
des procédures souples pour garantir le maximum de libertés
individuelles dans le domaine de l’open data, tout en protégeant la
vie privée de chacun.
Ces propositions ont été enrichies par la discussion qui s’est engagée entre Serge Daël, président de la Commission d’accès aux documents administratifs, pour qui la transparence dans la diffusion des
données doit motiver la démarche d’ouverture, et Edouard Geffray, Secrétaire général de la Commission nationale de l'informatique et des
libertés, qui n’a pas manqué de souligner l’extrême
porosité entre les données dites sensibles et les autres. Comment les
distinguer ? Comment les protéger ? Comment ne
pas trahir la confiance des citoyens ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire