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Avec SAP Financials OnDemand (ci-dessus), le directeur financier consulte des rapports multidimensionnels sur son iPad en contact avec d’autres équipes via le réseau social d’entreprise Jam. SAP poursuit sa transhumance vers le cloud, là où l'herbe apparaît plus abondante, sinon plus nourrissante dans un premier temps. Du côté des entreprises, l'appétence s'est fortement avivée pour ce mode de consommation, pointait hier Franck Cohen, président de la région EMEA, en marge de la conférence Sapphire Madrid. Nombre de dirigeants et de directions fonctionnelles n'entendent désormais plus aller ailleurs que dans le cloud, constate-t-il clairement. Certains adoptant même une attitude tranchée, presque inconditionnelle, selon lui. Dans ces cas-là, les DSI n'ont pas vraiment voix au chapitre. Ils ont perdu la bataille du cloud, selon Franck Cohen.
SAP n'a plus le choix de la destination, ce qu'il savait depuis plus de quatre ans. Il peuple donc le cloud de logiciels et d'outils d'infrastracture destinés à les intégrer et à les étendre tout azimut, vers l'existant sur site et vers les terminaux mobiles. Des outils pour développer dans le cloud sur la base de données HANA sont également disponibles. Mutation technologique, mais aussi économique pour l'éditeur allemand qui doit faire évoluer son mode de facturation et la structure de son chiffre d'affaires, de la vente de licences et de contrats de maintenance vers un mode de consommation du logiciel par abonnement. Actuellement, SAP évalue ses revenus provenant du cloud à 800 millions d'euros, sur une base annualisée (en tenant compte de l'intégration effective d'Ariba et de sa plateforme connectant acheteurs et fournisseurs). « L'objectif est d'atteindre les deux milliards d'euros en 2015 sur le cloud », a rappelé hier Franck Cohen. Soit 10% des 20 milliards de chiffre d'affaires que le groupe allemand a l'ambition d'atteindre dans trois ans.
Des services sur 75% des transactions
La montée en puissance des services constitue l'autre évolution importante de l'offre SAP. Elle s'est concrétisée avec le lancement, il y près de deux ans, des offres RDS, Rapid Deployment Solutions. Elles sont conçues pour raccourcir vraiment les temps de mise en production, grâce à des solutions préconfigurées et des prestations associées. « 75% des transactions sont accompagnées de services désormais chez SAP », a confirmé le président EMEA de l'éditeur. « Nous voulons être associés au projet pour sécuriser la mise en oeuvre », explique-t-il. Et apporter l'expertise de l'éditeur. Au passage, il rappelle le top 5 des grands intégrateurs de SAP : Accenture, IBM, Capgemini, T-Sytems et Atos.
Il existe actuellement 200 offres RDS différentes au catalogue SAP, dans des domaines très différents (Finance, CRM, SCM...). Pas d'annonce de produit, désormais, qui ne s'accompagne de son RDS, ou presque. Sur la seule région EMEA, SAP a vendu 200 packages RDS au troisième trimestre 2012, a indiqué Franck Cohen.
Parmi les dernières en date, deux offres liées à la mise en place de processus Ariba. La première concerne par exemple la mise en relation des catalogues de produits entre la Business Suite de SAP (en particulier les modules Logistics Material Management et SRM) et le réseau d'Ariba. L'intégration s'effectue à l'aide de NetWeaver Process Integration. La deuxième offre RDS porte sur l'échange automatisé des documents dématérialisés dans les processus « Procure to pay » et « Order to cash » (de la commande à l'encaissement).
SAP associe les directeurs financiers à l'innovation
Sur Sapphire Madrid, dans le domaine des offres cloud, SAP a également annoncé SAP Financials OnDemand, qui s'ajoute aux autres logiciels SaaS (software as a service) hébergés par SAP. Destiné à fournir des indicateurs économiques aux directions financières, à partir d'un iPad par exemple, ce logiciel propose des fonctions d'analyse dopées par HANA, la base de données en mémoire. Il partage le même moteur que l'application financière de Business ByDesign, suite de gestion intégrée en SaaS qui s'adresse aux PME de 25 utilisateurs jusqu'aux filiales de grands comptes. En revanche, SAP Financials OnDemand ne vise pas le même public. S'il peut convenir aussi à de grandes PME (100-500 utilisateurs), il vise surtout à proposer aux équipes financières des outils innovants et possède un framework pour s'intégrer (sur la base d'un couplage lâche) avec d'autres logiciels dans le cloud, explique dans un billet de blog Christian Horak, qui est à la fois responsable marketing de la suite Business ByDesign et SAP Financials OnDemand. Ce dernier est d'ailleurs candidat à des projets de co-innovation entre SAP et certains clients.
Ce faisant, SAP Financials OnDemand constitue aussi, pour l'éditeur allemand, un moyen de répondre aux attaques de concurrents pure player dans le cloud tels que Workday, qui vient d'étendre ses fonctions financières en direction des grandes entreprises.
A Madrid, SAP a également annoncé HANA Cloud Integration qui doit devenir le service d'intégration standard pour la plateforme HANA dans le cloud. Depuis octobre, cette dernière est notamment disponible, sous le nom de SAP HANA One, sur des instances d'AWS (Amazon Web Service), pour moins d'un dollar l'heure.
A Madrid, durant sa conférence Sapphire, SAP a
notamment confirmé deux mouvements de fonds : l'appel d'air des clients
vers le cloud et le cap sur les offres de services RDS pour sécuriser la
mise en oeuvre des projets. Parmi les derniers-nés dans le cloud : SAP
Financials OnDemand.
Avec SAP Financials OnDemand (ci-dessus), le directeur financier consulte des rapports multidimensionnels sur son iPad en contact avec d’autres équipes via le réseau social d’entreprise Jam. SAP poursuit sa transhumance vers le cloud, là où l'herbe apparaît plus abondante, sinon plus nourrissante dans un premier temps. Du côté des entreprises, l'appétence s'est fortement avivée pour ce mode de consommation, pointait hier Franck Cohen, président de la région EMEA, en marge de la conférence Sapphire Madrid. Nombre de dirigeants et de directions fonctionnelles n'entendent désormais plus aller ailleurs que dans le cloud, constate-t-il clairement. Certains adoptant même une attitude tranchée, presque inconditionnelle, selon lui. Dans ces cas-là, les DSI n'ont pas vraiment voix au chapitre. Ils ont perdu la bataille du cloud, selon Franck Cohen.
SAP n'a plus le choix de la destination, ce qu'il savait depuis plus de quatre ans. Il peuple donc le cloud de logiciels et d'outils d'infrastracture destinés à les intégrer et à les étendre tout azimut, vers l'existant sur site et vers les terminaux mobiles. Des outils pour développer dans le cloud sur la base de données HANA sont également disponibles. Mutation technologique, mais aussi économique pour l'éditeur allemand qui doit faire évoluer son mode de facturation et la structure de son chiffre d'affaires, de la vente de licences et de contrats de maintenance vers un mode de consommation du logiciel par abonnement. Actuellement, SAP évalue ses revenus provenant du cloud à 800 millions d'euros, sur une base annualisée (en tenant compte de l'intégration effective d'Ariba et de sa plateforme connectant acheteurs et fournisseurs). « L'objectif est d'atteindre les deux milliards d'euros en 2015 sur le cloud », a rappelé hier Franck Cohen. Soit 10% des 20 milliards de chiffre d'affaires que le groupe allemand a l'ambition d'atteindre dans trois ans.
Des services sur 75% des transactions
La montée en puissance des services constitue l'autre évolution importante de l'offre SAP. Elle s'est concrétisée avec le lancement, il y près de deux ans, des offres RDS, Rapid Deployment Solutions. Elles sont conçues pour raccourcir vraiment les temps de mise en production, grâce à des solutions préconfigurées et des prestations associées. « 75% des transactions sont accompagnées de services désormais chez SAP », a confirmé le président EMEA de l'éditeur. « Nous voulons être associés au projet pour sécuriser la mise en oeuvre », explique-t-il. Et apporter l'expertise de l'éditeur. Au passage, il rappelle le top 5 des grands intégrateurs de SAP : Accenture, IBM, Capgemini, T-Sytems et Atos.
Il existe actuellement 200 offres RDS différentes au catalogue SAP, dans des domaines très différents (Finance, CRM, SCM...). Pas d'annonce de produit, désormais, qui ne s'accompagne de son RDS, ou presque. Sur la seule région EMEA, SAP a vendu 200 packages RDS au troisième trimestre 2012, a indiqué Franck Cohen.
Parmi les dernières en date, deux offres liées à la mise en place de processus Ariba. La première concerne par exemple la mise en relation des catalogues de produits entre la Business Suite de SAP (en particulier les modules Logistics Material Management et SRM) et le réseau d'Ariba. L'intégration s'effectue à l'aide de NetWeaver Process Integration. La deuxième offre RDS porte sur l'échange automatisé des documents dématérialisés dans les processus « Procure to pay » et « Order to cash » (de la commande à l'encaissement).
SAP associe les directeurs financiers à l'innovation
Sur Sapphire Madrid, dans le domaine des offres cloud, SAP a également annoncé SAP Financials OnDemand, qui s'ajoute aux autres logiciels SaaS (software as a service) hébergés par SAP. Destiné à fournir des indicateurs économiques aux directions financières, à partir d'un iPad par exemple, ce logiciel propose des fonctions d'analyse dopées par HANA, la base de données en mémoire. Il partage le même moteur que l'application financière de Business ByDesign, suite de gestion intégrée en SaaS qui s'adresse aux PME de 25 utilisateurs jusqu'aux filiales de grands comptes. En revanche, SAP Financials OnDemand ne vise pas le même public. S'il peut convenir aussi à de grandes PME (100-500 utilisateurs), il vise surtout à proposer aux équipes financières des outils innovants et possède un framework pour s'intégrer (sur la base d'un couplage lâche) avec d'autres logiciels dans le cloud, explique dans un billet de blog Christian Horak, qui est à la fois responsable marketing de la suite Business ByDesign et SAP Financials OnDemand. Ce dernier est d'ailleurs candidat à des projets de co-innovation entre SAP et certains clients.
Ce faisant, SAP Financials OnDemand constitue aussi, pour l'éditeur allemand, un moyen de répondre aux attaques de concurrents pure player dans le cloud tels que Workday, qui vient d'étendre ses fonctions financières en direction des grandes entreprises.
A Madrid, SAP a également annoncé HANA Cloud Integration qui doit devenir le service d'intégration standard pour la plateforme HANA dans le cloud. Depuis octobre, cette dernière est notamment disponible, sous le nom de SAP HANA One, sur des instances d'AWS (Amazon Web Service), pour moins d'un dollar l'heure.
Article de Maryse Gros
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