A lire sur: http://www.decideur-public.info/article-les-donnees-big-data-et-le-secteur-public-pascal-laik-informatica-112842205.html
Lundi 26 novembre 2012
Malgré
des avancées indéniables, le secteur public reste à la traîne par
rapport au secteur privé en ce qui
concerne le contrôle et l’exploitation des grands volumes de
données. Cependant, les nouvelles législations et la politique
d’ouverture des données publiques encouragent les projets de
modernisation de l’infrastructure informatique. Ces gigantesques
ensembles de données sont une ressource largement inexploitée mais, si
l’Etat français veut réellement en tirer parti, il faut
d’abord poser quelques principes de base.
La question de la confidentialité des données
Contrairement
au secteur privé, la réussite commerciale n’est ni la mission ni
l’objectif du secteur public ;
sa vocation est de servir les citoyens le mieux possible. Mais pour
cela, l’Etat doit s’assurer que les informations du public sont
analysées et stockées de manière sécurisée.
Explorer
et analyser les données big data que détiennent les diverses instances
publiques n’est que le
début du parcours. Il faut ensuite que ces masses de données soient
protégées, et c’est aux acteurs publics qu’il incombe de s’assurer que
les informations des citoyens sont en sécurité, partout
et à tout moment.
Le besoin de transparence
Le
besoin de transparence dans les big data du secteur public est un autre
point de discussion. Les données sont
traditionnellement dispersées dans des silos et il est difficile de
les rassembler pour en avoir une vision claire et centralisée. Il faut
donc casser ces silos et ouvrir les données pour
s’assurer qu’elles sont toutes fiables et utilisables par les
acteurs publics.
La
transparence des données au sein du secteur public est un travail qui
ne fait que commencer. Pour
tirer le maximum des big data, tout en respectant les normes de
conformité et les réglementations qui se multiplient, les organismes
publics doivent veiller continuellement à les normaliser.
C’est la condition pour que les données puissent être distribuées et
utilisées dans n’importe quel système, par toutes les agences et
administrations, dans tous les formats. Ce processus
permettra aux organisations publiques de partager plus efficacement
les informations avec leurs parties prenantes, internes et externes, et
renforcera la transparence de leurs actions ainsi que
leur capacité à en rendre compte.
Les données essentielles
Bien
sûr, si elles ne sont pas correctement gérées, stockées et sécurisées,
les big data peuvent
rapidement devenir une charge financière considérable. Identifier
les données périmées ou inutilisées grâce à un processus dit de
« retrait de données » est un moyen efficace de réduire
les risques et de faire des économies substantielles. Les données
inactives peuvent ainsi être retirées des environnements de production
ce qui permet de les limiter en taille, de rationaliser
les processus de sauvegarde et de restauration, de réduire les coûts
matériels et d’améliorer la performance des systèmes.
L’explosion
des données et le phénomène big data est une réelle opportunité pour le
secteur public
d’améliorer ses modes de fonctionnement. Que ce soit en s’attaquant à
la sécurité des données ou en adoptant des normes de données ouvertes,
les organisations publiques peuvent renforcer
l’efficacité des big data et rendre le partage de données possible
entre tous les acteurs du secteur. Disposant ainsi d’une vraie
connaissance des besoins des citoyens, elles seront en mesure de
leur apporter un meilleur service.
Pascal Laik, directeur général France, Informatica
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire