A lire sur: http://www.reseaux-telecoms.net/actualites/lire-securite-et-monetique-les-entreprises-en-retard-dans-la-preparation-du-sepa-26534.html
Alors avantage ou inconvénient ? Un peu des deux. Comme inconvénient majeur, les entreprises interrogées voient surtout l'absence de retour sur investissement. C'est 54% des réponses. Comme avantages, elles voient la diminution des coûts de trésorerie du fait d'une meilleure centralisation des flux à l'échelle européenne et d'une concurrence entre banques.
Majoritairement négatives sur le SEPA
Les entreprises, estime le cabinet d'études, sont en fait majoritairement négatives sur le SEPA. 57% d'entre elles n'ont pas prévu de déployer de centrale SEPA. Pourtant l'utilisation de moyens de prélèvements et de virements nationaux va devenir impossible dans guère plus de trois mois. Les banques refuseront ni plus ni moins les opérations menées avec des normes nationales.
Le retard est dû aux coûts engendrés, à la crise qui pèse sur tous les projets et les repousse dans le temps, elle est due aussi, et l'enquête bfinance le montre, à une profonde méfiance à l'égard de ce mécanisme, même si derrière il amène une réduction progressive des coûts de gestion de trésorerie.
Situation identique dans les autre pays
Les entreprises françaises réalisent encore la moitié de leurs opérations en prélèvement national, alors que depuis 2008, le virement SEPA est possible et le prélèvement depuis 2010. La situation est identique dans les autre pays européens. "Les entreprises bénéficient pourtant de l'assistance des banques, des experts-comptables, des organisations professionnelles telles que le Medef et la CGPME et des chambres de commerce et d'industrie", a estimé Pierre Moscovici dans un point presse récent.
L'avantage est important pour les entreprises qui travaillent beaucoup à l'étranger. En pratique, elles n'auront plus à ouvrir de comptes en banque dans chaque pays où elles travaillent, les nouvelles procédures SEPA leur permettant d'assurer tranquillement paiements et prélèvements. Mais si la situation perdure, un rush se produira dans les 15 derniers jours, les éditeurs n'auront pas de quoi satisfaire la demande et les responsables sécurité ne laisseront pas tout faire.
(*) SEPA pour Single euro payments area, ou Espace unique de paiement en euros. C'est en fait l'un des prolongements lointains de la mise en place de l'euro, cette fois dans le cadre d'un espace unique de virements et de prélèvements avec une norme unique.
(**) Etude menée auprès de 50 grands comptes utilisateurs de moyens de paiement et d'encaissement à l'international.
le 14/10/2013, par La rédaction,
Les entreprises européennes ont jusqu'au 1er février
2014 pour se conformer à la norme SEPA (*) qui va normaliser leurs
prélèvements et leurs virements à l'intérieur de l'espace européen. Ce
n'est pas de la mauvaise volonté mais plutôt un coût et une charge de
travail supplémentaires sans cesse repoussés.
Pour un grand compte, le budget de migration
vers le SEPA revient entre 100 000 et plus de 10 millions d'euros. C'est
fonction des types de moyens de paiement utilisés. Dans une étude
menée par le cabinet bfinance (**), on remarque que le coût de cette
migration représente au moins deux années de trésorerie pour 53% des
entreprises interrogées.Alors avantage ou inconvénient ? Un peu des deux. Comme inconvénient majeur, les entreprises interrogées voient surtout l'absence de retour sur investissement. C'est 54% des réponses. Comme avantages, elles voient la diminution des coûts de trésorerie du fait d'une meilleure centralisation des flux à l'échelle européenne et d'une concurrence entre banques.
Majoritairement négatives sur le SEPA
Les entreprises, estime le cabinet d'études, sont en fait majoritairement négatives sur le SEPA. 57% d'entre elles n'ont pas prévu de déployer de centrale SEPA. Pourtant l'utilisation de moyens de prélèvements et de virements nationaux va devenir impossible dans guère plus de trois mois. Les banques refuseront ni plus ni moins les opérations menées avec des normes nationales.
Le retard est dû aux coûts engendrés, à la crise qui pèse sur tous les projets et les repousse dans le temps, elle est due aussi, et l'enquête bfinance le montre, à une profonde méfiance à l'égard de ce mécanisme, même si derrière il amène une réduction progressive des coûts de gestion de trésorerie.
Situation identique dans les autre pays
Les entreprises françaises réalisent encore la moitié de leurs opérations en prélèvement national, alors que depuis 2008, le virement SEPA est possible et le prélèvement depuis 2010. La situation est identique dans les autre pays européens. "Les entreprises bénéficient pourtant de l'assistance des banques, des experts-comptables, des organisations professionnelles telles que le Medef et la CGPME et des chambres de commerce et d'industrie", a estimé Pierre Moscovici dans un point presse récent.
L'avantage est important pour les entreprises qui travaillent beaucoup à l'étranger. En pratique, elles n'auront plus à ouvrir de comptes en banque dans chaque pays où elles travaillent, les nouvelles procédures SEPA leur permettant d'assurer tranquillement paiements et prélèvements. Mais si la situation perdure, un rush se produira dans les 15 derniers jours, les éditeurs n'auront pas de quoi satisfaire la demande et les responsables sécurité ne laisseront pas tout faire.
(*) SEPA pour Single euro payments area, ou Espace unique de paiement en euros. C'est en fait l'un des prolongements lointains de la mise en place de l'euro, cette fois dans le cadre d'un espace unique de virements et de prélèvements avec une norme unique.
(**) Etude menée auprès de 50 grands comptes utilisateurs de moyens de paiement et d'encaissement à l'international.
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