L’extrême rapidité de la démocratisation
des terminaux mobiles entraîne avec elle un écosystème fragmenté dans
lequel marques et développeurs se perdent un peu.
Pour profiter de l’engouement mobile et
répondre à des attentes de services à valeur ajoutée provenant de
mobinautes déjà matures, les entreprises et développeurs ont dû agréger
des données provenant de différentes sources internes (ERP, CRM…) et
externes (Cloud, parties tierces gérant les applications…) et formatées
de manière différente. Ce nouvel ensemble épars requiert donc une
nouvelle architecture dans laquelle l’interface de présentation et de
navigation est couplée avec les serveurs de données. C’est dans ce
contexte que se développent les APIs, censées éloignées la menace de
« Mobile Cliff », la menace engendrée par les problématiques que
rencontrent les entreprises lors du développement d’applications
mobiles. Cependant, le mode de fonctionnement de celles-ci les rendrait
gourmande en requêtes et mises à jour.
Eviter les temps de latence et économiser de l’énergie tout en facilitant le transfert de données
L’expérience utilisateur semble aujourd’hui être le premier facteur
clé de succès dans la dimension mobile. Deux secondes serait le temps de
chargement médian selon l’
étude publiée par
moTwin Inc accordé
par les utilisateurs à une application pour ne pas entacher la
navigation. En effet, le mobinaute cherche à disposer d’une information
en temps réel et de manière contextualisée. Les données de navigation,
de géolocalisation et du profil client sont ainsi des exemples de
données provenant à la fois de l’application, de serveurs externes et
internes. Pour que l’accès à ces derniers ne devienne pas un goulot
d’étranglement, les
REST APIs
ont permis de ne plus se soucier de la pluralité des terminaux mobiles
en fournissant des petits paquets de données formaté de manière
homogène. Cependant, cette granularité entraîne un grand nombre de
requêtes de la part des applications et donc du temps de latence. Ce
processus vérifie de plus sans cesse les mises à jour et nécessite un
fonctionnement interdépendant et consécutif des serveurs et
applications. Risque de défaillance et consommation d’énergie sont alors
inévitables.
Mécanismes d’optimisation, Middlewares et nouveaux protocoles constitueraient les solutions
Il serait possible d’implémenter des mécanismes permettant
d’optimiser le potentiel de « conversations » des applications en
rassemblant les REST APIs dans une API plus globale. Ainsi le
développeur pourrait s’adresser à un seul système pour obtenir
l’exhaustivité des données recherchées. La possibilité de personnaliser
cette API pour chaque cas d’utilisation serait également une source
d’optimisation. Côté serveurs, des
middlewares
pourraient rendre plus efficace l’accès aux données. Enfin le protocole
http a vieillit et affiche aujourd’hui de nombreuses limitations. Le
protocole
SPDY utilise par exemple une connexion TCP plus efficace et est utilisé comme base pour le projet de
norme HTTP 2.0.
Des protocoles propriétaires comme celui de moTwin bénéficient des
mêmes évolutions mais se veulent inhérentes au mobile car ils prennent
en compte les problèmes de connectivités à un réseau. Enfin
Websocket
serait également un protocole à suivre bénéficiant d’une spécification
HTML5 qui permettrait de faire passer des données entre serveurs et
utilisateurs de manière instantanée.
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