A lire sur: http://www.informatiquenews.fr/les-difficultes-transformation-numerique-4949
Il faut passer au numérique. Toutes les
entreprises en sont désormais convaincues. Mais il y a loin de la coupe
aux lèvres et les obstacles sont nombreux.
Près de 8 dirigeants sur 10 considèrent que la transformation numérique sera critique pour leur entreprise dans les deux années à venir. Et une proportion comparable de dirigeants d’entreprise estime qu’elle est de nature à leur donner un avantage concurrentiel. Tout cela est très clair. Néanmoins, ils confessent qu’ils ont beaucoup de difficultés à traduire cette vision en réalité et à construire ce que l’on appelle outre-manche une roadmap. Et ils sont aussi nombreux à se lamenter que la mise en œuvre des nouvelles technologies est trop lente dans leur entreprise. C’est ce que révèle l’enquête « Embracing Digital Technology: A New Strategic Imperative, » que vient de publier le cabinet Capgemini consulting en collaboration avec la Sloan Management Review, la publication de la Business School du MIT.
Les raisons en sont nombreuses et assez clairement exprimées et aucune d’elles n’émergent vraiment :
- Il n’y a pas de sentiment d’urgence. Il est vrai que la transformation numérique n’est pas un projet mais c’est un processus laissant toujours la place à l’idée trivialement exprimée « qu’on a bien le temps ». Et pourtant, un quart des personnes interrogées considèrent que c’est presque trop tard et une autre moitié pensent que c’est un programme à mener dans les deux ans à venir ;
- les financements ne sont pas au rendez-vous ce qui se comprend assez bien dans la mesure où l’on ne peut allouer des montants que pour des projets clairement identifiés ; Par ailleurs, autre problème, la transformation numérique est le plus souvent par nature transverse et implique plusieurs directions ou départements d’entreprise. Dans ces conditions, qui va payer quoi ?
- Il y a d’autres priorités et un manque criant d’expertise au sein de l’entreprise sont présentées comme les deux principales difficultés ;
- Les systèmes IT sont limités. Cette explication est assez surprenante dans la mesure où une transformation numérique doit évidemment s’appuyer sur la mise en œuvre de nouveaux systèmes ;
- La direction n’est pas vraiment alignée ni engagée sur une stratégie numérique sachant qu’une stratégie transformation numérique n’est pas considérée urgente. C’est d’ailleurs un peu la difficulté de projets aussi généraux et globaux et qui peuvent remettre en cause de nombreux fondamentaux de l’entreprise comme l’organisation, les business models, les implantations géographiques… Par ailleurs, dans un tiers des entreprises seulement, les dirigeants et les salariés ont partagé leur vision de cette transformation. Lorsque cette démarche a été entreprise, les deux parties partagent souvent les mêmes idées ;
- On peut citer en vrac l’absence de business case, le manque culture numérique, le manque de responsabilité clairement établie, les problèmes réglementaires, le manque de compétence en interne…
Dans une approche relativement courante, le rapport classe les entreprises en quatre grandes catégories en fonction de leur approche : Beginners, Conservatives, Fashionistas et Digirati. Les Beginners sont présentées comme des entreprises qui utilisent les outils déjà traditionnels comme la messagerie, l’Internet et d’autres logiciels d’entreprise classiques. Mais ils sont très lents à adopter les technologies avancées comme les réseaux sociaux ou l’analytics. Et ils représentent deux entreprises sur trois. Il y a ensuite les Conservatives qui ont un a priori contre l’adoption de nouvelles technologies dans leur entreprise.
Les changements réalisées dans les entreprises qui ont engagé une transformation numérique sont de trois ordres : expérience client, amélioration des opérations et changement des business models. Et comme on pourrait s’y attendre mais ce qui est confirmé par cette étude, les entreprises les plus avant-gardistes, les Digirati, sont celles qui obtiennent les meilleurs résultats financiers et celui sur trois axes : le chiffre d’affaires, la profitabilité et la valeur boursière.
Autre manque patent dans la transformation numérique, l’absence d’incitations pour conduire cette évolution en particulier l’absence de promotions, la reconnaissance et les accompagnements financiers sont le plus souvent cités.
Près de 8 dirigeants sur 10 considèrent que la transformation numérique sera critique pour leur entreprise dans les deux années à venir. Et une proportion comparable de dirigeants d’entreprise estime qu’elle est de nature à leur donner un avantage concurrentiel. Tout cela est très clair. Néanmoins, ils confessent qu’ils ont beaucoup de difficultés à traduire cette vision en réalité et à construire ce que l’on appelle outre-manche une roadmap. Et ils sont aussi nombreux à se lamenter que la mise en œuvre des nouvelles technologies est trop lente dans leur entreprise. C’est ce que révèle l’enquête « Embracing Digital Technology: A New Strategic Imperative, » que vient de publier le cabinet Capgemini consulting en collaboration avec la Sloan Management Review, la publication de la Business School du MIT.
Les raisons en sont nombreuses et assez clairement exprimées et aucune d’elles n’émergent vraiment :
- Il n’y a pas de sentiment d’urgence. Il est vrai que la transformation numérique n’est pas un projet mais c’est un processus laissant toujours la place à l’idée trivialement exprimée « qu’on a bien le temps ». Et pourtant, un quart des personnes interrogées considèrent que c’est presque trop tard et une autre moitié pensent que c’est un programme à mener dans les deux ans à venir ;
- les financements ne sont pas au rendez-vous ce qui se comprend assez bien dans la mesure où l’on ne peut allouer des montants que pour des projets clairement identifiés ; Par ailleurs, autre problème, la transformation numérique est le plus souvent par nature transverse et implique plusieurs directions ou départements d’entreprise. Dans ces conditions, qui va payer quoi ?
- Il y a d’autres priorités et un manque criant d’expertise au sein de l’entreprise sont présentées comme les deux principales difficultés ;
- Les systèmes IT sont limités. Cette explication est assez surprenante dans la mesure où une transformation numérique doit évidemment s’appuyer sur la mise en œuvre de nouveaux systèmes ;
- La direction n’est pas vraiment alignée ni engagée sur une stratégie numérique sachant qu’une stratégie transformation numérique n’est pas considérée urgente. C’est d’ailleurs un peu la difficulté de projets aussi généraux et globaux et qui peuvent remettre en cause de nombreux fondamentaux de l’entreprise comme l’organisation, les business models, les implantations géographiques… Par ailleurs, dans un tiers des entreprises seulement, les dirigeants et les salariés ont partagé leur vision de cette transformation. Lorsque cette démarche a été entreprise, les deux parties partagent souvent les mêmes idées ;
- On peut citer en vrac l’absence de business case, le manque culture numérique, le manque de responsabilité clairement établie, les problèmes réglementaires, le manque de compétence en interne…
Dans une approche relativement courante, le rapport classe les entreprises en quatre grandes catégories en fonction de leur approche : Beginners, Conservatives, Fashionistas et Digirati. Les Beginners sont présentées comme des entreprises qui utilisent les outils déjà traditionnels comme la messagerie, l’Internet et d’autres logiciels d’entreprise classiques. Mais ils sont très lents à adopter les technologies avancées comme les réseaux sociaux ou l’analytics. Et ils représentent deux entreprises sur trois. Il y a ensuite les Conservatives qui ont un a priori contre l’adoption de nouvelles technologies dans leur entreprise.
Les changements réalisées dans les entreprises qui ont engagé une transformation numérique sont de trois ordres : expérience client, amélioration des opérations et changement des business models. Et comme on pourrait s’y attendre mais ce qui est confirmé par cette étude, les entreprises les plus avant-gardistes, les Digirati, sont celles qui obtiennent les meilleurs résultats financiers et celui sur trois axes : le chiffre d’affaires, la profitabilité et la valeur boursière.
Autre manque patent dans la transformation numérique, l’absence d’incitations pour conduire cette évolution en particulier l’absence de promotions, la reconnaissance et les accompagnements financiers sont le plus souvent cités.
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