A lire sur: http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la--kinect-du-futur--du-mit-voit-a-travers-les-murs-55337.html
Le 14 Octobre 2013
Le système ne peut suivre qu’une personne à la fois et il ne
doit pas y avoir d’autres mouvements dans la zone surveillée. Crédit IDG
NS
Avec le projet « Kinect du futur », des chercheurs du MIT ont été capables de repérer une personne derrière un mur.
Avec de simples signaux radio, les chercheurs du MIT
ont réussi à localiser avec précision une personne située derrière un
mur. Le dispositif mis au point par les chercheurs du Massachusetts
Institute of Technology (MIT) permet de suivre avec une précision
incroyable les déplacements d'une personne derrière. Le nom du système -
« Kinect du futur » - est directement inspiré de la caméra de détection
de mouvement Xbox 360 de Microsoft.
Le projet « Kinect du futur » du Computer Science and Artificial Laboratory (CSAIL) du MIT a été montré pour la première fois au public la semaine dernière. Le système est basé sur trois antennes radio espacées d'environ un mètre de distance et orientées vers un mur. Le système, installé dans un bureau rempli de fils et de circuits chargés d'interpréter les ondes radio, est capable de « voir » une personne marcher dans une salle attenante : un point rouge sur l'écran de l'ordinateur permet de suivre ses déplacements en temps réel de l'autre côté du mur. La précision est de plus ou moins 10 centimètres - la largeur de la main d'un adulte.
Plusieurs usages envisagés
Selon Fadel Adib, l'un des doctorants travaillant sur le projet, la technologie pourrait être utilisée dans les jeux, mais la fonction de géolocalisation est également très importante. Pour localiser une personne avec le WiFi, il faut que celle-ci tienne un émetteur, comme un smartphone par exemple. « Ce système permet de localiser une personne à travers un mur sans avoir besoin d'émetteur ou de récepteur. Nous utilisons simplement les ondes réfléchies par le corps humain », a-t-il expliqué. « Ce qui est impressionnant, c'est que la précision est supérieure à ce que l'on peut obtenir avec la meilleure géolocalisation WiFi ». Le chercheur espère que les futures versions du projet permettront de voir la silhouette de la personne en temps réel au lieu du point rouge.
La bande blanche circulaire tracée sur le sol de la salle était également visible sur l'écran de l'ordinateur. Mais celle-ci n'a pas de fonction technique : elle sert uniquement à montrer la précision du système. Pour l'instant, le système ne peut suivre qu'une personne à la fois et il ne doit pas y avoir d'autres mouvements dans la zone surveillée. Pour voir le système en action, le groupe de testeurs a dû quitter la salle et s'éloigner de la zone à portée des émetteurs. Dans les locaux du CSAIL, les chercheurs ont réparti le système entre deux bureaux séparés par un mur. Pour que le système fonctionne, les spectateurs ont dû rester à un ou deux mètres du dispositif et des deux bureaux pour ne pas créer d'interférences. Mais, si le système ne peut suivre qu'une personne à la fois, cela ne veut pas dire qu'il ne peut y avoir deux personnes en même temps dans la même pièce. Si la deuxième personne reste immobile, le système peut suivre la personne qui se déplace.
Miniaturisation encore nécessaire
Le groupe veut améliorer encore la précision du système. « Nous avons mis au point un algorithme qui nous permet de savoir si la personne est debout et si elle respire », a déclaré Fadel Adib. Le système est aussi capable de voir si la personne soulève le bras. Dans ce cas, le point rouge se déplace légèrement vers le côté où le bras a été levé. Le chercheur a également expliqué que, contrairement aux versions précédentes basées sur le WiFi, le nouveau système permet un tracking en 3D qui pourrait servir à voir si quelqu'un est tombé dans une maison. Pour l'instant, le dispositif prend beaucoup de place - un bureau entier rempli de fils - sans compter l'espace pour les antennes. « Nous allons travailler à la miniaturisation du matériel », a déclaré le chercheur Zach Kabelac, étudiant en Master au MIT. Il pense aussi que les antennes peuvent être plus proches de la salle. « Nous pouvons vraiment nous rapprocher de la taille d'un capteur Kinect, voire même, moins ». Le système perdrait « en précision », mais ce serait vraiment minime. La semaine dernière. Les chercheurs ont déposé un brevet pour leur système et même si une commercialisation immédiate n'est pas envisagée, l'équipe de chercheurs a vu défiler au cours de la journée portes ouvertes du CSAIL les représentants des principales entreprises de l'industrie du sans-fil.
Le projet « Kinect du futur » du Computer Science and Artificial Laboratory (CSAIL) du MIT a été montré pour la première fois au public la semaine dernière. Le système est basé sur trois antennes radio espacées d'environ un mètre de distance et orientées vers un mur. Le système, installé dans un bureau rempli de fils et de circuits chargés d'interpréter les ondes radio, est capable de « voir » une personne marcher dans une salle attenante : un point rouge sur l'écran de l'ordinateur permet de suivre ses déplacements en temps réel de l'autre côté du mur. La précision est de plus ou moins 10 centimètres - la largeur de la main d'un adulte.
Plusieurs usages envisagés
Selon Fadel Adib, l'un des doctorants travaillant sur le projet, la technologie pourrait être utilisée dans les jeux, mais la fonction de géolocalisation est également très importante. Pour localiser une personne avec le WiFi, il faut que celle-ci tienne un émetteur, comme un smartphone par exemple. « Ce système permet de localiser une personne à travers un mur sans avoir besoin d'émetteur ou de récepteur. Nous utilisons simplement les ondes réfléchies par le corps humain », a-t-il expliqué. « Ce qui est impressionnant, c'est que la précision est supérieure à ce que l'on peut obtenir avec la meilleure géolocalisation WiFi ». Le chercheur espère que les futures versions du projet permettront de voir la silhouette de la personne en temps réel au lieu du point rouge.
La bande blanche circulaire tracée sur le sol de la salle était également visible sur l'écran de l'ordinateur. Mais celle-ci n'a pas de fonction technique : elle sert uniquement à montrer la précision du système. Pour l'instant, le système ne peut suivre qu'une personne à la fois et il ne doit pas y avoir d'autres mouvements dans la zone surveillée. Pour voir le système en action, le groupe de testeurs a dû quitter la salle et s'éloigner de la zone à portée des émetteurs. Dans les locaux du CSAIL, les chercheurs ont réparti le système entre deux bureaux séparés par un mur. Pour que le système fonctionne, les spectateurs ont dû rester à un ou deux mètres du dispositif et des deux bureaux pour ne pas créer d'interférences. Mais, si le système ne peut suivre qu'une personne à la fois, cela ne veut pas dire qu'il ne peut y avoir deux personnes en même temps dans la même pièce. Si la deuxième personne reste immobile, le système peut suivre la personne qui se déplace.
Miniaturisation encore nécessaire
Le groupe veut améliorer encore la précision du système. « Nous avons mis au point un algorithme qui nous permet de savoir si la personne est debout et si elle respire », a déclaré Fadel Adib. Le système est aussi capable de voir si la personne soulève le bras. Dans ce cas, le point rouge se déplace légèrement vers le côté où le bras a été levé. Le chercheur a également expliqué que, contrairement aux versions précédentes basées sur le WiFi, le nouveau système permet un tracking en 3D qui pourrait servir à voir si quelqu'un est tombé dans une maison. Pour l'instant, le dispositif prend beaucoup de place - un bureau entier rempli de fils - sans compter l'espace pour les antennes. « Nous allons travailler à la miniaturisation du matériel », a déclaré le chercheur Zach Kabelac, étudiant en Master au MIT. Il pense aussi que les antennes peuvent être plus proches de la salle. « Nous pouvons vraiment nous rapprocher de la taille d'un capteur Kinect, voire même, moins ». Le système perdrait « en précision », mais ce serait vraiment minime. La semaine dernière. Les chercheurs ont déposé un brevet pour leur système et même si une commercialisation immédiate n'est pas envisagée, l'équipe de chercheurs a vu défiler au cours de la journée portes ouvertes du CSAIL les représentants des principales entreprises de l'industrie du sans-fil.
Article de Jean Elyan avec IDG NS
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