Aujourd’hui réservée aux seuls
spécialistes du domaine, la programmation de middlewares à l’origine de
la création d’application pourrait bien se démocratiser.
Si plus de 1,5 milliards d’ordinateurs et
environ 1 milliards de mobiles sont aujourd’hui connectés à Internet, on
attend entre 50 et 100 milliards d’objets connectés à l’horizon 2020.
C’est ce que prédit une
étude menée par des chercheurs de la
Research School of Computer de l’
Australian National University à Cambera.
Les informations issues de ces machines seront captées et utilisées
dans une optique de création d’applications par l’intermédiaire de
middlewares.
Ce groupe de chercheur a donc inventé un procédé pour que des
middlewares puissent être programmés par des non initiés grâce à des
critères sémantiques. Ceux-ci, captés par une interface graphique
sophistiquée, permettent en effet de comprendre les besoins de
l’utilisateur et de configurer les capteurs ainsi que les composants de
traitement de données.
Une configuration efficace, accessible à tout à chacun
Un simple clic serait dorénavant nécessaire à remplacer les séquences
d’activités manuelles techniques de programmation. Comme résultat final
de ce procédé, des flux de données sont produits et peuvent être
introduits dans des applications/services. A la différence des modèles
actuellement utilisés dans lesquels l’ensemble des configurations doit
être fait manuellement par des experts informatiques, ces configurations
sont ici automatisées. De plus, le pilotage par des annotations
sémantiques permet des requêtes concrètes de type « visualiser mes
données, suivre la propagation de l’infection, y’a-t-il eu un évènement
détecté ? » et autorise l’ajout de nouveaux capteurs et composants sans
modification. Le système oriente également l’utilisateur grâce à la
présentation d’informations de contexte. Enfin, un modèle pour aider
l’utilisateur à définir ses propres priorités basé sur ses recherches
récurrentes est proposé. Celui-ci est en outre capable effectuer un
audit des composants déjà en place et d’émettre des conseils dans un
second temps sur les futurs déploiements de capteurs.
Un modèle de coûts et des applications futures sans intervention humaine.
Le dernier apport de l’actuelle recherche consiste a établir un
modèle de coûts pour l’utilisateur comprenant le coût d’acquisition des
données basé sur les capteurs et le traitement de données. Mais ce qui
apparaît le plus prometteur, c’est l’intention des chercheurs
d’améliorer leur travail pour configurer des capteurs de manière
autonome dans des environnements hautement intelligents et dynamiques.
Si la première version du projet semblait être basé sur une plus grande
convivialité du fait de l’effacement des barrières techniques, la
seconde version pourrait bien la réduire au néant.
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