A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/blackberry-licencie-en-masse-et-abandonne-le-marche-grand-public-39794209.htm
Business : Le fabricant canadien
prend acte de l'échec de sa stratégie et annonce la suppression de 4500
postes, soit 40% de ses effectifs. Une purge qui préfigure la vente
quasi-certaine de la société.
L'ultime offensive de BlackBerry pour reprendre la main dans le
marché des smartphones s'est donc soldée par un échec. En perte de
vitesse depuis plusieurs années, le canadien avait tenté le tout pour le
tout en janvier dernier en lançant BB10, son nouvel OS mobile
accompagné de nouveaux terminaux, dont le pourtant très réussi Z10.
Malgré de bonnes critiques, les nouveautés du fabricant n'ont pas trouvé leur public (notamment le Z10), BlackBerry arrivant trop tard dans un marché écrasé par le couple iPhone, Android, ou plutôt iPhone, Samsung. Trimestre après trimestre, le groupe n'est pas parvenu à générer des volumes, notamment dans le grand public où il n'y a pas si longtemps, il était numéro deux mondial.
Au cours du dernier mois, moins de 6 millions de terminaux ont été écoulés... BlackBerry ne fait plus partie du Top 5 des vendeurs mondiaux de smartphones, avec une part de moins de 3% (contre 20% il y a cinq ans). Le groupe a même été dépassé par Microsoft et ses Windows Phone.
Et la situation financière a empiré au point que la firme lance une alerte sur ses résultats su 2e trimestre avec une perte opérationnelle de 900 à 950 millions de dollars et un chiffre d'affaires 50% plus bas que les estimations des analystes.
Recentrage vers les entreprises et les pros
Alors que le groupe planche depuis plusieurs semaines sur "toutes les options envisageables" et qu'une vente par appartements devient de plus en plus palpable, BlackBerry annonce la suppression de quelque 4500 postes sur les 12.700 emplois qu'il compte actuellement, soit 40 % des effectifs. Une purge qui préfigure la vente quasi-certaine de la société à des fonds d'investissements.
Dans le même temps, le fabricant a annoncé son intention de se concentrer sur l'entreprise, où il est encore très présent grâce aux plates-formes BES et sur les prosumers (dans une logique BYOD), signifiant indirectement son abandon du segment grand public. Conséquence, le catalogue sera également réduit de 6 à 4 références dont le nouveau Z30 et le Z10 (qui devrait connaître une baisse de prix pour écouler les stocks) pour les 'tout tactile' et le Q10 à clavier physique.
"Nous allons recentrer notre offre de matériel, de logiciel et de services sur les entreprises et les utilisateurs finaux professionnels. Il s'agit de nous repositionner face à la cible des clients qui ont fait de BlackBerry la marque leader aujourd'hui sur la sécurité, la gestion et la fiabilité en entreprise", commente Thorsten Heins, président de BlackBerry dans un communiqué.
Quelles sont aujourd'hui les options ? Elles ne sont pas nombreuses et une vente par appartements se profile. Selon Reuters, un groupe réunissant notamment des fonds d'investissement plancherait sur une offre pour les actifs les plus juteux, à savoir les les technologies liées à BB10, le système d'exploitation des BlackBerry et bien sûr, les 9000 brevets (valorisés entre 2 et 5 milliards de dollars) au coeur de la valeur du canadien. BlackBerry dispose en outre d’une trésorerie de 2,8 milliards de dollars.
Le canadien pourrait se concentrer sur son activité entreprises et services en poursuivant le développement de BES et son ouverture aux autres plates-formes. Le service BBM et ses 60 millions d'abonnés, désormais ouvert à iOS et Android, pourraient être filialisée. Les services représentent environ 50% des revenus du groupe.
Selon plusieurs analystes interrogés par Bloomberg, la firme canadienne n’échappera pas à un démantèlement et à la suppression de son activité smartphones, qui aurait perdu le peu de viabilité économique qui lui restait avec l’annonce d’une possible cession. Fermer cette activité coûterait environ 800 millions de dollars estiment les analystes.
Et selon le Wall Street Journal, Mike Lazaridis co-fondateur de Blackberry évincé du groupe il y a un an, discuterait avec deux fonds d'investissement, Blackstone et Carlyle, d'une éventuelle offre commune de rachat.
Malgré de bonnes critiques, les nouveautés du fabricant n'ont pas trouvé leur public (notamment le Z10), BlackBerry arrivant trop tard dans un marché écrasé par le couple iPhone, Android, ou plutôt iPhone, Samsung. Trimestre après trimestre, le groupe n'est pas parvenu à générer des volumes, notamment dans le grand public où il n'y a pas si longtemps, il était numéro deux mondial.
Au cours du dernier mois, moins de 6 millions de terminaux ont été écoulés... BlackBerry ne fait plus partie du Top 5 des vendeurs mondiaux de smartphones, avec une part de moins de 3% (contre 20% il y a cinq ans). Le groupe a même été dépassé par Microsoft et ses Windows Phone.
Et la situation financière a empiré au point que la firme lance une alerte sur ses résultats su 2e trimestre avec une perte opérationnelle de 900 à 950 millions de dollars et un chiffre d'affaires 50% plus bas que les estimations des analystes.
Recentrage vers les entreprises et les pros
Alors que le groupe planche depuis plusieurs semaines sur "toutes les options envisageables" et qu'une vente par appartements devient de plus en plus palpable, BlackBerry annonce la suppression de quelque 4500 postes sur les 12.700 emplois qu'il compte actuellement, soit 40 % des effectifs. Une purge qui préfigure la vente quasi-certaine de la société à des fonds d'investissements.
Dans le même temps, le fabricant a annoncé son intention de se concentrer sur l'entreprise, où il est encore très présent grâce aux plates-formes BES et sur les prosumers (dans une logique BYOD), signifiant indirectement son abandon du segment grand public. Conséquence, le catalogue sera également réduit de 6 à 4 références dont le nouveau Z30 et le Z10 (qui devrait connaître une baisse de prix pour écouler les stocks) pour les 'tout tactile' et le Q10 à clavier physique.
"Nous allons recentrer notre offre de matériel, de logiciel et de services sur les entreprises et les utilisateurs finaux professionnels. Il s'agit de nous repositionner face à la cible des clients qui ont fait de BlackBerry la marque leader aujourd'hui sur la sécurité, la gestion et la fiabilité en entreprise", commente Thorsten Heins, président de BlackBerry dans un communiqué.
Quelles sont aujourd'hui les options ? Elles ne sont pas nombreuses et une vente par appartements se profile. Selon Reuters, un groupe réunissant notamment des fonds d'investissement plancherait sur une offre pour les actifs les plus juteux, à savoir les les technologies liées à BB10, le système d'exploitation des BlackBerry et bien sûr, les 9000 brevets (valorisés entre 2 et 5 milliards de dollars) au coeur de la valeur du canadien. BlackBerry dispose en outre d’une trésorerie de 2,8 milliards de dollars.
Le canadien pourrait se concentrer sur son activité entreprises et services en poursuivant le développement de BES et son ouverture aux autres plates-formes. Le service BBM et ses 60 millions d'abonnés, désormais ouvert à iOS et Android, pourraient être filialisée. Les services représentent environ 50% des revenus du groupe.
Selon plusieurs analystes interrogés par Bloomberg, la firme canadienne n’échappera pas à un démantèlement et à la suppression de son activité smartphones, qui aurait perdu le peu de viabilité économique qui lui restait avec l’annonce d’une possible cession. Fermer cette activité coûterait environ 800 millions de dollars estiment les analystes.
Et selon le Wall Street Journal, Mike Lazaridis co-fondateur de Blackberry évincé du groupe il y a un an, discuterait avec deux fonds d'investissement, Blackstone et Carlyle, d'une éventuelle offre commune de rachat.
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