A lire sur: http://www.itrnews.com/articles/143334/80-milliards-choses-seront-connectees-internet-2020.html
Publié le 15 Septembre 2013
L’IDATE qui vient de publier son rapport “The Internet of Things Market”
prévoit une croissance considérable de l’« Internet of Things ».
L’occasion de définir et de clarifier les frontières de ce nouveau
marché très prometteur ainsi que de présenter et d’analyser les
technologies clés, l’organisation du marché, les stratégies des acteurs
et les dynamiques des différents marchés verticaux (automobile, énergie,
alimentation et distribution, domotique, santé, aéronautique).
Le concept d’ « Internet Des Choses » (ou Internet of Things, IoT) repose sur le principe que chaque « chose » est en mesure de se connecter à l’Internet pour échanger des informations permettant d’augmenter sa valeur intrinsèque. Le champ de l’Internet of Things (IoT) est ainsi très large. Il inclut les terminaux communicants (Communicating devices) et le Machine-to-Machine (M2M) mais en allant bien au-delà du M2M en permettant la connexion de n’importe quel objet à l’Internet (the Internet of Objects - IoO), même s’il ne dispose pas des composants électroniques requis pour une connexion directe à l’Internet (utilisé comme une terminal intermédiaire).
Dans ce contexte, l’IDATE estime que 15 milliards de « choses » ou « things » (machines, terminaux connectés et objets) sont d’ores et déjà connectées à l’Internet en 2012, contre 4 milliards en 2010. Pour Samuel Ropert, Chef de projet du rapport, “en 2020, il y en aura 80 milliards, parmi lesquels l’IoO représentera 85% du total de l’IoT, contre 11% pour les terminaux communiquant et 4% seulement pour le M2M.” En termes de croissance, l’IoO connaitra un taux annuel moyen de 41% entre 2010 et 2020, suivi par les terminaux communicants avec 22% et le M2M avec 16%.
Le champ de l’Internet des choses : du M2M aux terminaux communicants
L’IoT recouvre un ensemble complexe et hétérogène de briques de base. Le M2M et l’IoO fonctionnent avec différentes technologies hardware et de communication. Alors que la RFID et les codes-barres 2D sont utilisés pour interagir avec des objets (IoO), les applications M2M reposent sur plusieurs technologies réseaux différentes, qui permettent aux machines de communiquer et de transmettre les données qu’elles ont générées (ou qu’elles doivent recevoir, en fonction du type de machine et d’application). De même, alors que la technologie cellulaire est le plus souvent retenue pour les déploiements M2M, les nouvelles technologies de communication (plus adaptées pour les applications classique de télémétrie M2M) ont fait leur apparition sur le marché ces dernières années et pourraient provoquer un changement radical dans un futur proche (SigFox, Neul, etc). Néanmoins, implémenter l’Internet of Things (IoT) de manière ouverte, requiert une nouvelle architecture avec des technologies évolutives de nommage et d’adressage (ONS) ainsi que des nouveaux outils afin d’accéder aux données, puisque l’objectif de l’Internet of Things est à terme d’utiliser/croiser de vastes bases de données (issues du M2M et de l’IoO).
Les marchés du M2M et de l’IoO sont portés avant tout par les marchés verticaux et par l’évolution de l’environnement de ces marchés. La maturité et les niveaux d’adoption varient fortement d’une industrie à l’autre. En effet, tant les applications M2M que de l’IoO dépendent d’objectifs évalués en termes d’économies de coûts et de retours sur investissements (ROI). Et les déploiements ne sont pas toujours orientés vers les mêmes objectifs. Tandis que les déploiements dans l’industrie textile sont réalisés au niveau du produit lui-même pour des besoins d’optimisation d’inventaire de produits, les industries manufacturières comme l’automobile ou l’aéronautique utilisent la technologie RFID pour améliorer la qualité des process le long de la chaîne de production et ne taguent que les palettes/containers et non la pièce elle-même. Les marchés verticaux les plus avancés en termes d’utilisation d’objets connectés (IoO) seront, en 2020, l’industrie pharmaceutique et l’industrie textile.
Le concept d’ « Internet Des Choses » (ou Internet of Things, IoT) repose sur le principe que chaque « chose » est en mesure de se connecter à l’Internet pour échanger des informations permettant d’augmenter sa valeur intrinsèque. Le champ de l’Internet of Things (IoT) est ainsi très large. Il inclut les terminaux communicants (Communicating devices) et le Machine-to-Machine (M2M) mais en allant bien au-delà du M2M en permettant la connexion de n’importe quel objet à l’Internet (the Internet of Objects - IoO), même s’il ne dispose pas des composants électroniques requis pour une connexion directe à l’Internet (utilisé comme une terminal intermédiaire).
Dans ce contexte, l’IDATE estime que 15 milliards de « choses » ou « things » (machines, terminaux connectés et objets) sont d’ores et déjà connectées à l’Internet en 2012, contre 4 milliards en 2010. Pour Samuel Ropert, Chef de projet du rapport, “en 2020, il y en aura 80 milliards, parmi lesquels l’IoO représentera 85% du total de l’IoT, contre 11% pour les terminaux communiquant et 4% seulement pour le M2M.” En termes de croissance, l’IoO connaitra un taux annuel moyen de 41% entre 2010 et 2020, suivi par les terminaux communicants avec 22% et le M2M avec 16%.
Le champ de l’Internet des choses : du M2M aux terminaux communicants
L’IoT recouvre un ensemble complexe et hétérogène de briques de base. Le M2M et l’IoO fonctionnent avec différentes technologies hardware et de communication. Alors que la RFID et les codes-barres 2D sont utilisés pour interagir avec des objets (IoO), les applications M2M reposent sur plusieurs technologies réseaux différentes, qui permettent aux machines de communiquer et de transmettre les données qu’elles ont générées (ou qu’elles doivent recevoir, en fonction du type de machine et d’application). De même, alors que la technologie cellulaire est le plus souvent retenue pour les déploiements M2M, les nouvelles technologies de communication (plus adaptées pour les applications classique de télémétrie M2M) ont fait leur apparition sur le marché ces dernières années et pourraient provoquer un changement radical dans un futur proche (SigFox, Neul, etc). Néanmoins, implémenter l’Internet of Things (IoT) de manière ouverte, requiert une nouvelle architecture avec des technologies évolutives de nommage et d’adressage (ONS) ainsi que des nouveaux outils afin d’accéder aux données, puisque l’objectif de l’Internet of Things est à terme d’utiliser/croiser de vastes bases de données (issues du M2M et de l’IoO).
Les marchés du M2M et de l’IoO sont portés avant tout par les marchés verticaux et par l’évolution de l’environnement de ces marchés. La maturité et les niveaux d’adoption varient fortement d’une industrie à l’autre. En effet, tant les applications M2M que de l’IoO dépendent d’objectifs évalués en termes d’économies de coûts et de retours sur investissements (ROI). Et les déploiements ne sont pas toujours orientés vers les mêmes objectifs. Tandis que les déploiements dans l’industrie textile sont réalisés au niveau du produit lui-même pour des besoins d’optimisation d’inventaire de produits, les industries manufacturières comme l’automobile ou l’aéronautique utilisent la technologie RFID pour améliorer la qualité des process le long de la chaîne de production et ne taguent que les palettes/containers et non la pièce elle-même. Les marchés verticaux les plus avancés en termes d’utilisation d’objets connectés (IoO) seront, en 2020, l’industrie pharmaceutique et l’industrie textile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire