A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/l-hotellerie-francaise-marque-un-point-contre-les-geants-de-la-reservation-en-ligne-39794077.htm
Juridique : La commission française
d'examen des pratiques commerciales estime que les clauses de parité
tarifaire imposées aux hôteliers par les Booking.com et autres
Expedia.com, étaient "frappées de nullité". Un argument de plus pour
l'Autorité de la concurrence ?
L'hôtellerie française vient de remporter une manche contre les
géants américains de la réservation en ligne. Rappelons que l’UMIH
(Union des métiers de l'industrie hôtelière) a saisi en juillet l’Autorité de la concurrence pour "pratiques anticoncurrentielles et la violation de la réglementation européenne".
Pour les hôteliers français, ces intermédiaires les privent de stratégie commerciale en leur imposant des clauses relatives à la parité tarifaire (prix identique quel que soit le canal de vente) et à la parité de l’offre (chambres au même prix).
L’UMIH s’élève également contre les commissions des sites de réservation, compris entre 17 à 30% du prix TTC de la location. « Les hôteliers s'estiment "rackettés" par ces sites internet qui prennent jusqu'à 30% de commission, quel que soit le prix pratiqué par les établissements » rapporte France 3 qui a interrogé des hôteliers bretons. Or, ces commissions étaient bien moindres au départ.
« Les commissions encaissées par ces sites sont en constante augmentation » et « entraînent un étranglement des hôteliers » s’indigne auprès de France 3 Roland Héguy, le président de l’UMIH.
Ce lundi, La commission française d'examen des pratiques commerciales, également saisie par plusieurs syndicats du secteur, a estimé que ces clauses de parité tarifaire étaient "frappées de nullité".
Avis consultatif
"La CEPC saisie au sujet des contrats liant les hôteliers avec les sites de réservation en ligne a rendu un avis favorable à la profession", indique le Synhorcat dans un communiqué.
Reste que la décision de la CEPC n'a pas de valeur légale mais pourrait être confortée par l'avis de l'Autorité de la concurrence qui ne devrait pas rendre sa décision avant plusieurs mois.
Razzy Hammadi, rapporteur du projet de loi sur la consommation, a de son côté annoncé son intention de déposer des amendements au texte lors de la deuxième lecture à l'Assemblée nationale en novembre.
Mis en cause, Expedia, conteste dans un communiqué les accusations de l’UMIH, mettant en avance l’« avantage considérable aux consommateurs » de son service et arguant du fait « qu'aucune des enquêtes en cours menées par des autorités en Europe n'a permis d'établir une violation quelconque des lois applicables. »
Selon les chiffres de la Fevad, les produits et services de voyages et de tourisme sur Internet sont les plus plébiscités par les consommateurs français. Pour les hôteliers français, les réservations en ligne représenteraient ainsi 30% de leurs recettes.
Pour les hôteliers français, ces intermédiaires les privent de stratégie commerciale en leur imposant des clauses relatives à la parité tarifaire (prix identique quel que soit le canal de vente) et à la parité de l’offre (chambres au même prix).
L’UMIH s’élève également contre les commissions des sites de réservation, compris entre 17 à 30% du prix TTC de la location. « Les hôteliers s'estiment "rackettés" par ces sites internet qui prennent jusqu'à 30% de commission, quel que soit le prix pratiqué par les établissements » rapporte France 3 qui a interrogé des hôteliers bretons. Or, ces commissions étaient bien moindres au départ.
« Les commissions encaissées par ces sites sont en constante augmentation » et « entraînent un étranglement des hôteliers » s’indigne auprès de France 3 Roland Héguy, le président de l’UMIH.
Ce lundi, La commission française d'examen des pratiques commerciales, également saisie par plusieurs syndicats du secteur, a estimé que ces clauses de parité tarifaire étaient "frappées de nullité".
Avis consultatif
"La CEPC saisie au sujet des contrats liant les hôteliers avec les sites de réservation en ligne a rendu un avis favorable à la profession", indique le Synhorcat dans un communiqué.
Reste que la décision de la CEPC n'a pas de valeur légale mais pourrait être confortée par l'avis de l'Autorité de la concurrence qui ne devrait pas rendre sa décision avant plusieurs mois.
Razzy Hammadi, rapporteur du projet de loi sur la consommation, a de son côté annoncé son intention de déposer des amendements au texte lors de la deuxième lecture à l'Assemblée nationale en novembre.
Mis en cause, Expedia, conteste dans un communiqué les accusations de l’UMIH, mettant en avance l’« avantage considérable aux consommateurs » de son service et arguant du fait « qu'aucune des enquêtes en cours menées par des autorités en Europe n'a permis d'établir une violation quelconque des lois applicables. »
Selon les chiffres de la Fevad, les produits et services de voyages et de tourisme sur Internet sont les plus plébiscités par les consommateurs français. Pour les hôteliers français, les réservations en ligne représenteraient ainsi 30% de leurs recettes.
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