A lire sur: http://www.ictjournal.ch/fr-CH/News/2013/09/19/Okcon-les-prochains-defis-de-lopen-data.aspx
19.09.2013 16:03
(Rodolphe Koller)
Conférence internationaleLa Suisse a été l'hôte de la conférence internationale Okcon. Gouvernements, ONG et autres organismes y ont débattu du futur de l'open data.
C’est
aujourd’hui que s’achève à Genève OKcon, la conférence mondiale dédiée à
l’open data, organisée par l’Open Knowledge Foundation. Un succès selon
son directeur Rufus Pollock, puisque quelque 950 participants ont
participé aux multiples ateliers et conférences proposés quatre jours
durant, avec pour leitmotiv «Broad, Deep, Connected».
Hôte de l’édition 2013, la Suisse en a profité pour dévoiler son nouveau portail open data qui compile plus d’un millier de jeux de données publiques provenant de divers offices. Pour Rufus Pollock, la Suisse fait des progrès en la matière: «Le portail a valeur de symbole de l’engagement de la Suisse pour l’open data, et ce n’est que le début…».
Autre défi, la clarification de la mission même de l’open data, qui oscille allégrement selon chaque initiative entre publication de données aussi neutres que possible et agenda militant. Plusieurs participants suggèrent enfin que l’open data devrait s’intéresser davantage aux besoins et désirs des utilisateurs, plutôt que de se plaindre que leurs données ne sont pas utilisées ou ne provoquent pas les changements escomptés.
Hôte de l’édition 2013, la Suisse en a profité pour dévoiler son nouveau portail open data qui compile plus d’un millier de jeux de données publiques provenant de divers offices. Pour Rufus Pollock, la Suisse fait des progrès en la matière: «Le portail a valeur de symbole de l’engagement de la Suisse pour l’open data, et ce n’est que le début…».
Défis à venir
L’un des ateliers organisés lors de la conférence a permis d’aborder quelques uns des défis auxquels se confrontent les multiples organismes et ONG œuvrant pour la mise à disposition de données publiques. D’abord la nécessité de relier dans le futur les données provenant des multiples initiatives. Les données sur la répartition des budgets et dépenses des Etats (santé, éducation, sécurité, etc.) pourraient par exemple être connectées à celles sur l’origine de leurs ressources financières (impôts, taxes, etc.), à condition toutefois d’avoir un socle minimal de standardisation. «Il faut être pragmatique et pas fanatique», commente à cet égard Rufus Pollock.Autre défi, la clarification de la mission même de l’open data, qui oscille allégrement selon chaque initiative entre publication de données aussi neutres que possible et agenda militant. Plusieurs participants suggèrent enfin que l’open data devrait s’intéresser davantage aux besoins et désirs des utilisateurs, plutôt que de se plaindre que leurs données ne sont pas utilisées ou ne provoquent pas les changements escomptés.
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