A lire sur: http://www.decideo.fr/Le-MDM-quatre-conseils-pour-un-retour-sur-investissement-optimise_a6335.html
Yves de Montcheuil, Talend
5 Septembre 2013
Pour une entreprise soucieuse de résoudre au plus vite ses challenges de management des données, le MDM (Master Data management) est de plus en plus considéré comme la solution idéale pour obtenir une meilleure connaissance et cohérence des données réparties dans de multiples applications et systèmes.
Yves de Montcheuil, VP Marketing de Talend
L’implémentation de quelques bonnes pratiques permet aux
entreprises de réussir la mise en œuvre d’une solution de MDM et de
valoriser rapidement leur patrimoine informationnel. Alors que les
bénéfices du MDM sont généralement clairs, un certain nombre de facteurs
doivent être analysés pour mettre en œuvre un programme efficace de
MDM, garantissant sa réussite ainsi que son retour sur investissement.
· Voyez grand mais démarrez petit. Trouver le bon point de départ de votre programme de MDM est essentiel pour démarrer. Vous souhaitez que votre hiérarchie soutienne votre projet et que le programme commence à dégager de la valeur avant que ce soutien ne s’essouffle ou que certains dirigeants changent de poste ? Démarrez en choisissant un domaine clairement délimité, à l’origine d’une problématique métier importante, et assurez-vous que la portée du projet soit raisonnable et réalisable en quelques semaines – quelques mois au plus. Une fois que le projet de MDM commence à offrir les résultats escomptés, les prochaines étapes deviendront évidentes. Cependant, avec cette approche, vous devez garder à l’esprit votre objectif final et vous assurer que le projet reste pérenne, c’est-à-dire qu’il puisse être étendu dans le temps.
· Ne négligez aucune donnée. Les projets de MDM doivent également capitaliser sur la richesse des « nouvelles données » aujourd’hui disponibles et qui font désormais partie des ressources informationnelles étendues des entreprises : les nouveaux types de données issus à la fois de l’intérieur et de l’extérieur de l’entreprise, de sources de données parfois méconnues, ou d’autres sources auparavant inaccessibles. Ces nouvelles sources doivent être intégrées à l’infrastructure de MDM – soit en étant gérées dans le hub MDM lui-même, soit reliées au hub MDM via une approche fédérée. Les nouveaux types de données incluent par exemple des données issues des réseaux sociaux, des données publiques (open data), ainsi que les « dark data », c’est-à-dire les données cachées dans les fichiers de log, les équipements industriels et d’autres systèmes.
· Intégrez les Big Data dans votre stratégie de MDM – et vice-versa. Avant la fin de l’année 2013, les Big Data seront à l’origine de nombreux programmes de MDM, notamment pour l’intégration des nouveaux types de données. Cette tendance, qui touche généralement des entreprises ou divisions centrées sur les clients, s’étend déjà à d’autres secteurs tels que la fabrication ou la logistique. Les Big Data viennent enrichir les sources conventionnelles de MDM pour fournir une vue complète du domaine concerné. Ajouter la notion de « big » au programme de MDM ne signifie pas que le hub MDM va être stocké dans Hadoop (bien que certaines entreprises testent l’utilisation de bases de données NoSQL), ni que sa taille s’accroitra rapidement de manière exponentielle, mais plutôt que certaines Big Data seront gérées dans le hub MDM lui-même, ou reliées depuis le hub de MDM via une approche fédérée, ou encore bénéficieront des services de dédoublonnage, de résolution et d’enrichissement fournis par le MDM.
· Master data as a service. Un projet de MDM ne se résume pas simplement à des opérations de construction, de gouvernance et de maintenance du hub de données de référence. Une dimension importante du MDM réside dans son rôle dans l’architecture applicative globale. Plutôt que de laisser votre système de MDM devenir un composant d’une architecture « accidentelle », concevez-le dans l’optique qu’il devienne un composant à part entière du système d’information. De plus, au lieu de restreindre les flux de données à une synchronisation directe entre applications, incorporez le système de MDM dans l’architecture orientée service et – au minimum – publiez les données de référence dans d’autres applications et systèmes via des services de master data, et rendez ses fonctions (par exemple dédoublonnage ou enrichissement) disponibles sous la forme de services pour d’autres applications.
La technologie en elle-même ne garantit pas la réussite des programmes de MDM. Ceux-ci n’atteindront leurs objectifs que s’ils reçoivent un soutien permanent de l’ensemble de l’organisation, et le seul moyen d’y parvenir est d’offrir de nouvelles sources de valeur, suffisamment tôt et souvent. De trop nombreuses entreprises s’embarquent encore dans des programmes sur plusieurs années, sans objectif bien défini, ce qui accroît les risques d’échec, tout en garantissant l’obsolescence technique avant même la fin du projet. En partageant les bonnes pratiques issues des projets couronnés de succès, les entreprises peuvent espérer tirer plus rapidement le meilleur parti du MDM.
· Voyez grand mais démarrez petit. Trouver le bon point de départ de votre programme de MDM est essentiel pour démarrer. Vous souhaitez que votre hiérarchie soutienne votre projet et que le programme commence à dégager de la valeur avant que ce soutien ne s’essouffle ou que certains dirigeants changent de poste ? Démarrez en choisissant un domaine clairement délimité, à l’origine d’une problématique métier importante, et assurez-vous que la portée du projet soit raisonnable et réalisable en quelques semaines – quelques mois au plus. Une fois que le projet de MDM commence à offrir les résultats escomptés, les prochaines étapes deviendront évidentes. Cependant, avec cette approche, vous devez garder à l’esprit votre objectif final et vous assurer que le projet reste pérenne, c’est-à-dire qu’il puisse être étendu dans le temps.
· Ne négligez aucune donnée. Les projets de MDM doivent également capitaliser sur la richesse des « nouvelles données » aujourd’hui disponibles et qui font désormais partie des ressources informationnelles étendues des entreprises : les nouveaux types de données issus à la fois de l’intérieur et de l’extérieur de l’entreprise, de sources de données parfois méconnues, ou d’autres sources auparavant inaccessibles. Ces nouvelles sources doivent être intégrées à l’infrastructure de MDM – soit en étant gérées dans le hub MDM lui-même, soit reliées au hub MDM via une approche fédérée. Les nouveaux types de données incluent par exemple des données issues des réseaux sociaux, des données publiques (open data), ainsi que les « dark data », c’est-à-dire les données cachées dans les fichiers de log, les équipements industriels et d’autres systèmes.
· Intégrez les Big Data dans votre stratégie de MDM – et vice-versa. Avant la fin de l’année 2013, les Big Data seront à l’origine de nombreux programmes de MDM, notamment pour l’intégration des nouveaux types de données. Cette tendance, qui touche généralement des entreprises ou divisions centrées sur les clients, s’étend déjà à d’autres secteurs tels que la fabrication ou la logistique. Les Big Data viennent enrichir les sources conventionnelles de MDM pour fournir une vue complète du domaine concerné. Ajouter la notion de « big » au programme de MDM ne signifie pas que le hub MDM va être stocké dans Hadoop (bien que certaines entreprises testent l’utilisation de bases de données NoSQL), ni que sa taille s’accroitra rapidement de manière exponentielle, mais plutôt que certaines Big Data seront gérées dans le hub MDM lui-même, ou reliées depuis le hub de MDM via une approche fédérée, ou encore bénéficieront des services de dédoublonnage, de résolution et d’enrichissement fournis par le MDM.
· Master data as a service. Un projet de MDM ne se résume pas simplement à des opérations de construction, de gouvernance et de maintenance du hub de données de référence. Une dimension importante du MDM réside dans son rôle dans l’architecture applicative globale. Plutôt que de laisser votre système de MDM devenir un composant d’une architecture « accidentelle », concevez-le dans l’optique qu’il devienne un composant à part entière du système d’information. De plus, au lieu de restreindre les flux de données à une synchronisation directe entre applications, incorporez le système de MDM dans l’architecture orientée service et – au minimum – publiez les données de référence dans d’autres applications et systèmes via des services de master data, et rendez ses fonctions (par exemple dédoublonnage ou enrichissement) disponibles sous la forme de services pour d’autres applications.
La technologie en elle-même ne garantit pas la réussite des programmes de MDM. Ceux-ci n’atteindront leurs objectifs que s’ils reçoivent un soutien permanent de l’ensemble de l’organisation, et le seul moyen d’y parvenir est d’offrir de nouvelles sources de valeur, suffisamment tôt et souvent. De trop nombreuses entreprises s’embarquent encore dans des programmes sur plusieurs années, sans objectif bien défini, ce qui accroît les risques d’échec, tout en garantissant l’obsolescence technique avant même la fin du projet. En partageant les bonnes pratiques issues des projets couronnés de succès, les entreprises peuvent espérer tirer plus rapidement le meilleur parti du MDM.
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