Quels sont les grands axes du
développement pour les e-commerçants français dans les prochaines années
? Comment réconcilier la vente en magasin et la vente en ligne ?
Le mobile et l’international
constituent les deux axes de croissance sur lesquels les e-commerçants
français devront s’appuyer dans les années à venir. C’est en effet ce
qu’affirment les intervenants participants de la conférence, autour de
la thématique du commerce connecté, organisée par
PayPal.
L’entreprise, spécialisée en service de paiement en ligne a déjà
réalisé plus de 14 millions de dollars de chiffres d’affaires via le
canal mobile l’an dernier et prévoit un taux de croissance de 540% sur
les deux prochaines années. Quant à l’e-commerce transfrontalier, on
estime que près de 130 millions de cyberacheteurs présents dans les 6
marchés clés vont réaliser un chiffre d’affaires de plus de 300
milliards de dollars à l’horizon 2018. Alors que les frontières tendent à
s’effacer, « la limite entre le commerce en ligne et le magasin
physique s’estompe également », commente ainsi
Gimena Diaz, directrice générale PayPal France.
Le mobile et l’international
Ainsi, le mobile est utilisé non seulement pour payer mais aussi
pour comparer les prix, trouver un magasin, bref, pour circuler du
monde virtuel au monde réel avec de moins de moins de barrières.
L’application lancée par Pizza Express en partenariat avec PayPal est
un bon exemple de l’optimisation de l’expérience utilisateur dans ce
domaine. En effet, le système permet de réserver une table à l’avance et
de commander et de payer l’addition via un compte PayPal une fois sur
place. Mais le réel intérêt pour un e-commerçant à investir dans le
second écran réside dans sa capacité à accroître l’engagement avec les
clients, rappelle
Thierry Petit, co-fondateur de
showroomprive.com,
dont 40% du chiffre d’affaires provient du mobile. « A chaque fois
qu’on créé une application sur smartphone ou sur tablette, on oublie le
site web. Nous essayons d’apporter quelques choses de spécifique à
chacune des plateformes » ajoute-il. En ce qui concerne l’e-commerce
transfrontalier, « ce qui freine son développement, c’est la confiance »
affirme
Olivier Binet,
directeur Innovation et Business Développement chez PayPal. La preuve
en est : 34% des cyberacheteurs craignent les frais de retour pour leurs
achats à l’étranger.
Le web2store et vice versa
Parallèlement, les frontières seront un jour amenées à disparaître à
tous les niveaux. Ainsi, la transition entre l’achat en ligne et l’achat
en magasin se fera de façon plus fluide. Bientôt, les clients en
magasin pourront payer en caisse sans avoir à sortir leur smartphone ou
leur carte bleue, il leur suffira de confirmer oralement le paiement.
Baptisé
Beacon,
ce service imaginé par PayPal sera lancé sur le marché américain dès
l’an prochain. En effet, la continuité entre le monde physique et le
monde virtuel laisse des ouvertures très intéressantes. A titre
d’exemple, une étude révèle que le montant d’un panier en ligne est
d’environ 30% supérieur à celui en magasin. « La mécanique de la
proposition de produits en vigueur sur le web aurait pu être répliquée
en magasin pour générer plus de chiffre d’affaires » analyse
Laurent Fauvarque, responsable du produit chez
Cylande.
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