Une start-up israélienne du nom de Wilocity va proposer une
puce WiGig 802.11 ad en 2012. Elle entend ainsi promouvoir cette
technologie, promesse du très haut débit sans fil.
2012 pourrait donc être l’année où le très haut débit sans fil se retrouvera dans le salon. C’est le pari que tentera de relever la start-up Wilocity en sortant une puce compatible avec cette technologie en 2012.
Communément appelé millimétrique, la transmission sans fil sur porteuse 60 GHz est en gestation depuis plusieurs années avec en ligne de mire le très haut débit et l’affranchissement des câbles.
Millimétrique parce que la longueur d’onde de la porteuse à 60 GHz
est de cinq millimètres. La fréquence porteuse élevée est donc ce qui
caractérise en premier cette technologie. Mais surtout, elle se veut le
chantre du très haut débit sans fil, d’où son autre nom : le WiGig pour Wi-Fi Gigabit.
Wilocity présentera tous les attraits de cette technologie au CES 2012 de Las Vegas. Et Mark Grodzinsky, le vice-président du marketing au sein de la société, déclare être prêt pour 2012 : « Notre objectif : [être dans] des produits grand public dès la mi-2012. »
La puce 802.11 ad sera associée à une puce Wi-Fi 802.11 n de Qualcomm/Atheros. Et pour cause, puisque cette technologie ne permet pas de franchir les obstacles (murs…) et ne porte qu’à une dizaine de mètres tout au plus.
L’intérêt n’est donc pas de supplanter le Wi-Fi 802.11 n ou le futur Wi-Fi 802.11 ac, mais de fonctionner de concert avec ces normes. De façon transparente, le modem se connectera soit en Wi-Fi 802.11 n ou bien en WiGig suivant la disponibilité de ce dernier.
Mark Grodzinsky précise : « Nous ne disons pas que le 60 GHz remplacera le réseau domestique. Vous aurez encore la norme 802.11n pour le réseau domestique. Le 60 GHz sera la technologie en œuvre dans une pièce ou une salle adjacente. »
Il s’agit en effet d’un allié véloce pour les normes de Wi-Fi actuelles puisqu’il autorise un débit théorique maximum de 7 Gb/s là où celui du Wi-Fi n plafonne à 600 Mb/s (en théorie également). S’il dynamite le débit, il consommera également moitié moins que le Wi-Fi n.
La technologie devrait également permettre de se débarrasser d’un certain nombre de câbles tels que : USB, HDMI, VGA, DisplayPort, eSATA, FireWire et même Thunderbolt (son débit le permet). Le marché est donc extrêmement prometteur puisqu’il dépasse de facto celui de l’actuel Wifi.
Pour l’heure, le consortium WiGig Alliance réunit : Broadcom, Qualcomm, Atheros, Intel, Microsoft, Marvel, Cisco, Samsung et Wilocity donc. Et l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) travaille sur la définition d’un standard.
On restera toutefois prudent à l’égard du WiGig puisque des technologies tout aussi prometteuses ont, par le passé, été abandonnées en cours de route (UWB (Ultra Wide Band) par exemple).
On notera également que le WirelessHD (WiHD) est une autre technologie qui utilise la fréquence 60 GHz. Mais aussi que les bandes 60 GHz sont utilisées par l’armée française, ce qui risque de soulever quelques problèmes si ces technologies percent.
Communément appelé millimétrique, la transmission sans fil sur porteuse 60 GHz est en gestation depuis plusieurs années avec en ligne de mire le très haut débit et l’affranchissement des câbles.
Wilocity présentera tous les attraits de cette technologie au CES 2012 de Las Vegas. Et Mark Grodzinsky, le vice-président du marketing au sein de la société, déclare être prêt pour 2012 : « Notre objectif : [être dans] des produits grand public dès la mi-2012. »
La puce 802.11 ad sera associée à une puce Wi-Fi 802.11 n de Qualcomm/Atheros. Et pour cause, puisque cette technologie ne permet pas de franchir les obstacles (murs…) et ne porte qu’à une dizaine de mètres tout au plus.
L’intérêt n’est donc pas de supplanter le Wi-Fi 802.11 n ou le futur Wi-Fi 802.11 ac, mais de fonctionner de concert avec ces normes. De façon transparente, le modem se connectera soit en Wi-Fi 802.11 n ou bien en WiGig suivant la disponibilité de ce dernier.
Mark Grodzinsky précise : « Nous ne disons pas que le 60 GHz remplacera le réseau domestique. Vous aurez encore la norme 802.11n pour le réseau domestique. Le 60 GHz sera la technologie en œuvre dans une pièce ou une salle adjacente. »
Il s’agit en effet d’un allié véloce pour les normes de Wi-Fi actuelles puisqu’il autorise un débit théorique maximum de 7 Gb/s là où celui du Wi-Fi n plafonne à 600 Mb/s (en théorie également). S’il dynamite le débit, il consommera également moitié moins que le Wi-Fi n.
La technologie devrait également permettre de se débarrasser d’un certain nombre de câbles tels que : USB, HDMI, VGA, DisplayPort, eSATA, FireWire et même Thunderbolt (son débit le permet). Le marché est donc extrêmement prometteur puisqu’il dépasse de facto celui de l’actuel Wifi.
Pour l’heure, le consortium WiGig Alliance réunit : Broadcom, Qualcomm, Atheros, Intel, Microsoft, Marvel, Cisco, Samsung et Wilocity donc. Et l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) travaille sur la définition d’un standard.
On restera toutefois prudent à l’égard du WiGig puisque des technologies tout aussi prometteuses ont, par le passé, été abandonnées en cours de route (UWB (Ultra Wide Band) par exemple).
On notera également que le WirelessHD (WiHD) est une autre technologie qui utilise la fréquence 60 GHz. Mais aussi que les bandes 60 GHz sont utilisées par l’armée française, ce qui risque de soulever quelques problèmes si ces technologies percent.
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