http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68293.htm
Des chercheurs de
l'Institut d'Informatique Pervasive de l'Université de Linz ont fait un
pas de plus vers la personnalisation de la publicité et de l'information
projetées dans l'espace public. Les prototypes d'écran qu'ils ont mis
au point sont capables de réagir à des facteurs environnementaux - y
compris aux passants [1].
Personnalisation dans l'espace public
Il existe déjà une nette tendance à l'utilisation de supports numériques animés (écrans, projections) dans l'espace public à des fins de publicité ou d'information, mais les solutions classiques sont aveugles à leur environnement. Les dispositifs sur lesquels travaillent les scientifiques de Linz sont au contraire capables de réagir à différentes conditions extérieures : la température, la luminosité, l'humidité, la vitesse du vent ou encore le bruit ambiant sont ainsi impliqués. Un exemple pratique d'application : si le système détecte des températures élevées, les publicités pour boissons rafraîchissantes pourraient automatiquement être diffusées avec une fréquence plus grande. Travaillant depuis trois ans sur ce projet "SmartLight Displays" avec le soutien de la FFG (l'Agence nationale de soutien à la recherche appliquée), l'équipe s'attend ainsi à ce que son travail ouvre d'importants marchés dans un futur proche. Elle a également reçu récemment un soutien financier de l'Union Européenne.
Mais les recherches vont plus loin : des capteurs sont capables de détecter la présence de personnes, leur distance à l'écran et leur taille. Si ces dernières portent un dispositif qui spécifie leurs préférences personnelles, une communication peut être établie avec le système de publicité adaptive et des informations réellement personnalisées peuvent alors être affichées. Néanmoins les chercheurs soulignent les dangers importants pour la vie privée : ces préférences personnelles doivent être portées par un objet garantissant l'anonymat du public ; ce n'est pas le cas par exemple pour les téléphones portables qui feraient par ailleurs un candidat idéal pour ce rôle.
L'équipe travaille aussi sur l'analyse de l'attention portée aux informations affichées, en utilisant des modèles mathématiques de reconnaissance de formes : en étudiant la posture et les attitudes des gens, il est possible d'estimer le degré d'attention accordé à la publicité. Ceci pourrait former une base pour un modèle de facturation basé sur le nombre de personnes effectivement atteintes par la diffusion de l'information.
Personnalisation dans l'espace public
Il existe déjà une nette tendance à l'utilisation de supports numériques animés (écrans, projections) dans l'espace public à des fins de publicité ou d'information, mais les solutions classiques sont aveugles à leur environnement. Les dispositifs sur lesquels travaillent les scientifiques de Linz sont au contraire capables de réagir à différentes conditions extérieures : la température, la luminosité, l'humidité, la vitesse du vent ou encore le bruit ambiant sont ainsi impliqués. Un exemple pratique d'application : si le système détecte des températures élevées, les publicités pour boissons rafraîchissantes pourraient automatiquement être diffusées avec une fréquence plus grande. Travaillant depuis trois ans sur ce projet "SmartLight Displays" avec le soutien de la FFG (l'Agence nationale de soutien à la recherche appliquée), l'équipe s'attend ainsi à ce que son travail ouvre d'importants marchés dans un futur proche. Elle a également reçu récemment un soutien financier de l'Union Européenne.
Mais les recherches vont plus loin : des capteurs sont capables de détecter la présence de personnes, leur distance à l'écran et leur taille. Si ces dernières portent un dispositif qui spécifie leurs préférences personnelles, une communication peut être établie avec le système de publicité adaptive et des informations réellement personnalisées peuvent alors être affichées. Néanmoins les chercheurs soulignent les dangers importants pour la vie privée : ces préférences personnelles doivent être portées par un objet garantissant l'anonymat du public ; ce n'est pas le cas par exemple pour les téléphones portables qui feraient par ailleurs un candidat idéal pour ce rôle.
L'équipe travaille aussi sur l'analyse de l'attention portée aux informations affichées, en utilisant des modèles mathématiques de reconnaissance de formes : en étudiant la posture et les attitudes des gens, il est possible d'estimer le degré d'attention accordé à la publicité. Ceci pourrait former une base pour un modèle de facturation basé sur le nombre de personnes effectivement atteintes par la diffusion de l'information.
Pour en savoir plus, contacts :
- [1] Informations détaillées sur les pages du projet : (en anglais)
* https://www.pervasive.jku.at/Research/Projects/_SmartLight/ (description générale)
* http://www.pervasive.jku.at/Research/Projects/?key=1022&n (description détaillée avec illustrations et exemples)
- Contact: Institut d'Informatique Pervasive de l'Université de Linz : office@pervasive.jku.at
Code brève ADIT : 68293
Sources : "Intelligente Werbedisplays stimmen sich auf ihre Betrachter ab", APA, 2 novembre 2011
Rédacteurs : Maxime Enderli
Origine : BE Autriche numéro 141 (24/11/2011) - Ambassade de France en Autriche / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68293.htm
- [1] Informations détaillées sur les pages du projet : (en anglais)
* https://www.pervasive.jku.at/Research/Projects/_SmartLight/ (description générale)
* http://www.pervasive.jku.at/Research/Projects/?key=1022&n (description détaillée avec illustrations et exemples)
- Contact: Institut d'Informatique Pervasive de l'Université de Linz : office@pervasive.jku.at
Code brève ADIT : 68293
Sources : "Intelligente Werbedisplays stimmen sich auf ihre Betrachter ab", APA, 2 novembre 2011
Rédacteurs : Maxime Enderli
Origine : BE Autriche numéro 141 (24/11/2011) - Ambassade de France en Autriche / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68293.htm
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